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Second signe de Terre, avec donc pour objectif premier la recherche de stabilité, la va se consacrer à la consolidation de son équilibre psychologique. En tant que dernier signe personnel du zodiaque, elle devra établir de nouvelles règles de comportement à travers l'analyse et la remise en cause de ses fonctionnements, attitudes et réactions.
La Vierge représente les ressources humaines (Taureau = les ressources terrestres; Capricorne = les ressources du groupe). Elle est la mise à disposition des richesses de l'individu, de ses capacités et compétences. Cela va demander une gestion efficace afin d'optimiser tout le potentiel personnel dont on dispose.
Vous êtes doté d’un métabolisme qui ne manque pas de potentiel d’équilibre, vos changements énergétiques sont renforcés d’une rapidité d’adaptation à tous les niveaux.
Vous mangez utile, et ne dédaignez pas de suivre les conseils diététiques élémentaires, elles font partie de vous.
L’alimentation est pour vous quelque chose d’important car vous êtes à l’écoute de votre corps.
Votre façon d’avancer dans la vie, soutenue, et très active nécessite une alimentation équilibrée sur le long terme.
Votre volonté de ne pas faiblir, dans vos activités multiples mobilisent votre extrême constance, et vous avez tendance à aller au bout de vos forces.
Vous aimez les gourmandises et vous vous en méfiez à la fois, votre corps les réclame, votre mental s’en défie.
Et cette tendance peut chez vous devenir une tension qui vous culpabilise, lorsque vous êtes frustré tout particulièrement.
Pour perdre du poids, vous avez besoin de tonifier votre organisme.
Il sera incontournable de passer par une prise de conscience pour cerner en quoi et comment vous « contenez » bien des choses dans votre vie.
Pensez à vous, exprimez vos opinions, libérez vous.
En cumulant cette attitude avec un sport d’endurance débuté de façon progressive, vous parviendrez à retrouver une aisance corporelle non négligeable.
Réduire les corps gras d’origine animale, consommer davantage de légumes frais complètera la ligne d’équilibre à suivre pour retrouver la minceur.
La Vierge est le signe de la perfection au quotidien.
Elle a une intelligence très pratique, un talent pour l'organisation, et un goût pour que tout soit net.
C'est un signe de Terre gouverné par Mercure.
L'intelligence n'est donc pas au service des idées, de la découverte mais de la résolution des problèmes pratiques de la vie quotidienne : santé, travail, animaux domestiques…
En tant que signe de Terre, la Vierge est beaucoup plus sensuelle qu'elle peut le laisser paraître.
Le tout est qu'elle prenne garde à ce penchant pour le perfectionnisme, qui veut qu'on ne puisse se relaxer que quand tout est impeccable.
La Vierge est la plupart du temps très raisonnable (Vierge sage), mais il peut lui arriver des coups de "folie" (Vierge folle) où elle prendra alors des décisions qui surprennent tout le monde.
Elle excelle dans les professions qui demandent une bonne organisation, de la méticulosité, et qui servent son besoin d'être utile : les professions para-médicales par exemple.
Les natifs de la Vierge sont rarement des meneurs, mais font d'excellents "bras droit", fiables et pragmatiques.
Le défi de la Vierge est de canaliser son perfectionnisme exacerbé, qui peut la rendre complètement obsessionnelle et très critique vis à vis de son entourage.
Evidemment, plus quelqu'un lui importe, plus elle le veut parfait, ce qui peut s'avérer pesant pour le conjoint ou les enfants !
Inversement, son bon sens et sa santé mentale en font un allié pour "recadrer" ceux qui ont tendance à se laisser aller.
Une native de la Vierge sera avisée d'avoir une profession où elle puisse pleinement s'épanouir, et non se contenter d'être femme au foyer.
Vierge célèbres : Stephen King, Mickael Jackson, Agatha Christie, Lance Amstrong, Georges Bataille, Georges Bizet, Leo Ferré, D.H. Lawrence, Serena Williams, Claudia Schiffer, Keanu Reeves, Hugh Grant, Sean Connery
Le frein est serré au maximum : la protection est rapprochée, systématisée, strictement circonscrite, et acquiert ainsi une meilleure efficacité concrète. On renonce à l’impossible, on se constitue des marges de sécurité, des bouées de secours. On cherche à se limiter, à s’auto-suffire, à ne se laisser envahir ou corrompre par rien ni par personne, on prend toutes les précautions nécessaires pour être à l’abri du besoin.
Lenteur d’excitation : le minutieux.Le souci de maîtrise et d’organisation est maintenant total : action lente, méthodique, strictement hiérarchisée, obstination invisible mais implacable portant des fruits sûrs, dans une grande économie de moyens. Rigueur, sérieux, méthode, patience deviennent des qualités idéales. Sans faire de tapage, on ne perd jamais de vue ses objectifs. Les habitudes sont des rituels quasi sacrés. L’espace est compartimenté et domestiqué.
Sens des contraires : le puriste.
Avec la F-, la perception des frontières entre soi et autrui est claire : on ne se mélange pas, on fait la fine bouche, on perçoit avec précision les incompatibilités concrètes, les antagonismes immuables. On trace des limites intransgressables entre soi et le monde, le bien et le mal, le permis et l’interdit qui co-existent sans s’interpénétrer : classifications, ségrégationnisme, purisme. On protège son intégrité personnelle contre toute influence extérieure, et pour ce faire, on peut éventuellement, et délibérément, prendre un masque opposé à sa véritable nature.
Le raisonnable-puriste sait exactement ce qu’il ne veut pas et s’attache à l’éliminer méthodiquement. Il est vrai, authentique, réduit à sa plus simple expression.
Le minutieux-puriste est un organisateur hors-pair, sérieux, intègre, dévoué, efficace et inébranlable dans les moments difficiles.
La faiblesse de la f+ associative est à son comble : aucun entrain, aucun dynamisme, aucune volonté d’échanger, de communiquer, d’associer ses conduites, pensées ou émotions à ceux d’autrui. Repli absolu sur soi-même, sur un monde interne étriqué, sur un Moi morcelé, en pièces détachées. L’autoprotection devient quasi-masochiste en interdisant toute liberté, toute audace, tout envol : les complexes d’infériorité peuvent en découler. Carence d’échanges affectifs, hermétisme, impossible négociation.
Vitesse d’inhibition inadaptée : le phobique.Les systèmes de défense fonctionnent pratiquement dans l’absolu, en dehors de tout contexte : c’est la crainte permanente de l’invasion, l’anxiété sans fin, l’inquiétude absurde de l’autruche qui n’ose plus sortir sa tête du sable. Tout est prétexte à se rétracter brusquement : peur du microbe, du gendarme, du voleur, du vis-à-vis, de l’autre, de soi-même. Cela peut aller jusqu’à la névrose d’angoisse, à la neurasthénie. Mais la vitesse d’inhibition est au seuil de l’adaptation : il peut y avoir des peurs maquillées de discrètes envies, ou un courage qui se cherche obscurément dans l’ironie, le persiflage à sage distance, la critique voilée.
Phase égalitaire-choc des contraires : l’allergique.
Pourquoi "choc des contraires"? Parce que les durées diurne et nocturne tendent à s’égaliser de plus en plus : il s’ensuit chez le virginien inadapté une extrême sensibilité aux contrastes absolus, vécue d’une manière très éprouvante : dilemmes paralysants, conflits insolubles entre désir et devoir, licite et illicite, le Moi et l’Autre. Quant à la phase égalitaire, elle rend le virginien encore plus systématiquement craintif, défiant, anxieux, quelle que soit l’attitude de ses vis-à-vis. Selon les cas, cela peu produire un repli autoprotecteur psychasthénique, ou bien, plus activement, l’intolérance, l’allergie à l’Autre, à tous les autres, le sectarisme : on ne se mélange avec personne, pas même avec ses plus proches amis.
L’asocial-allergique n’ose rien pour ne rien risquer, réduit au maximum ses contacts humains pour ne pas se laisser contaminer par l’autre.
Le phobique allergique se sent perpétuellement en état de légitime défense. Sa peur panique des mélanges en fait un ségrégationniste maniaque.
Le Signe de la Vierge accomplit un retour réactif à l’inhibition blocage. Les données du Cancer réapparaissent concentrées et, par contraste avec le Lion, type excessif du risque, tout se retourne en précautions et mesures. Le cancérien craint le monde mais sa défense manque de mise au point ; il constate les limites de sa puissance sans se résigner tout à fait à un repliement stratégique. Le type Vierge, mieux adapté aux dimensions de l’Été, se met en dessous de ses possibilités, se réservant de donner sa réelle mesure au moment convenable. Cette action, soutirée à l’existence, mais toujours disponible, en fait un homme de bon secours. La Vierge représente socialement les réserves, les capitaux du tiroir à double-fond, les ressources ultimes de l’État : épargnants ou lessiveuses. Nous savons aussi qu’elle préside les services de sécurité, d’inspiration laïque ou paroissiale (sécurité sociale, institutions de bienfaisance, etc.). Lorsque l’activité protectrice et dispensée aux déficients du pouvoir physique ou social (à ceux qui sont loin d’être des "lions"), la marge d’action révèle la supériorité du normal sur le faible et non la limitation volontaire du fort.
La réduction du désir met en cause la volonté, le pouvoir de maîtrise sous son aspect de dépouillement, de refus, d’auto-coercition. Il n’est plus question de se placer au faîte de l’orgueil, ni de faire sauter les cadres. On se veut plus petit pour s’épanouir dans la moyenne. Pareille contrainte ne surpassera pas les limites du réel, par contre, elle les possède intensément : le maître est l’occupant.
Affranchi des ambitions surhumaines, celui qui vise un but inférieur à ses capacités n’a pas à douter du succès, il lui est du. Des jugements hâtifs lui refuseront le mérite d’avoir rejeté des rêves impossibles. Pourtant ses désirs étaient à l’origine ceux du Lion. Une confrontation avec la réalité a ramené le plaisir de vaincre à la nécessité de se suffire. L’aspiration aux prouesses a capitulé devant le métier de chaque jour, et n’est pas héroïque qui veut par le renoncement, car le monde soupire après les César et non après les Dupont.
Aussi, le fait de se bloquer volontairement reflète l’héroïsme de l’inhibition : elle se résigne à la perte d’une grandeur improbable pour faire sans rancœur quelque chose de sûr, avec des aptitudes supérieures à la tâche.
Parce qu’il ravale ses instincts de puissance, le type de la Vierge attire à lui toutes les projections de la médiocrité. Il est, dit-on, efface, inexistant, stérile, insignifiant, de courte vue... Une époque faite de bluffs ne comprendra guère la dynamique de ce Signe. Certes, lorsqu’elle cesse d’être riche, l’attitude réductive enserre l’individu dans les lieux communs, mais il ne faut pas perdre de vue l’efficience qu’un type Vierge peut obtenir en se réduisant au meilleur de lui-même, au plus simple, au plus vrai.
Il est écrit dans les traites de psychologie : "rien de ce qui est extérieur n’arrive sans la complicité de l’intérieur". Formule heureuse si elle n’était réversible. Les impasses capables de créer une nature inhibée sur un terrain neutre ne manquent pas. Ce sont ces impasses réelles, objectives, indépendantes de la complicité intérieure qui sensibilisent le type Vierge (d’une façon plus concrète que le type Cancer).
Il connaît les différences hostiles à la communication des êtres : frontières plus ou moins franchissables posées par la race, la famille, la tradition, la caste et le caractère. Il connaît ces frontières découpées dans le milieu social. En défendant les siennes, il lui arrive d’introduire une nuance personnelle, un effet intérieur. C’est ce qu’on appelle la bonhomie du riche, la dignité du laborieux ou la noblesse du pauvre. Pour ces raisons de statisme honorable, il arrive au type Vierge de végéter sous ses titres. Persuadé qu’on ne se refait pas, il reste attaché à ses origines, marqué par l’expérience ou l’intuition des incompatibilités.
L’inhibition protectrice lui permet généralement de s’organiser pour rester entre soi. La place qu’il se fait au soleil, patiemment, méthodiquement, avec des ruses de sioux et un travail de termite est solide. Il sait pratiquer la tempérance, l’économie, la prévoyance. II se garde des infiltrations étrangères en raffinant les conditions d’accueil. La froideur, la pudeur, le préservent des intrusions et il soigne ses particularismes comme autant de récifs pour décourager l’accostage.
L’Espace est son milieu de rétraction, il absorbe une certaine étendue pour mieux s’y confiner. Rien, sur son terrain d’action, n’est laissé au hasard, tout est soigneusement utilisé. II se défie du large, du haut et du profond où les pouvoirs de l’homme s’effilochent.
La fonction Sentiment atteint au stade de la Vierge le niveau concret, tout en restant différenciée. Constatons d’abord une matérialisation avancée des objets de l’amour : fleurs, oiseaux, miniatures, bibelots, tableaux, livres, etc. Dans le couple, l’amour subit les contrecoups d’un détail physique. En raison de ces indices, on considère parfois le type Vierge comme un type Sensation. Le Taureau, véritable sensoriel, ne sublime pas la résonance de ses expériences avec le tangible. II comble ses yeux de satisfactions lumineuses, il prend le plaisir et le déplaisir aux sources mêmes. Pour le sentiment concret, les expériences sensibles sont prétextes à des cristallisations sentimentales (conserver et défendre les sensations en affinité avec le tempérament). Seule, une certaine lumière est appréciée, louée, honorée. Là où le sensoriel pur s’expose à tous les vents, le sentiment concret préfère la bise. S’il lui arrive de vouloir un orage, c’est un effet de sa mauvaise humeur ou d’une constitution romantique ; dans tous les cas, le monde est filtré et décanté, il n’est pas reçu de toutes parts comme au Printemps.
L’appétit de puissance de la Vierge se satisfait dans les petites choses. Ce n’est pas l’analyse des valeurs pavloviennes qui nous aurait révélé à elle seule cette paranoïa de lilliputien. Ce que nous a appris l’observation à ce sujet, mérite de se rattacher à la lenteur d’excitation au stade de concentration et de blocage. Sans doute, l’introversion déplace déjà la grandeur spectaculaire en subjectivité de l’importance. II n’est plus question d’impressionner ses semblables par d’étonnantes frasques, tout le lustre se réduit à porter les points sur les "i". Ce qui compte sous l’angle psychologique ce sont les nuances de fatuité, gravité, solennité attachées aux exécutions minutieuses.
La paranoïa concentrée inspire le goût des constructions logiques ; la systématisation intellectuelle est en effet plus accusée dans ce signe qu’aux Signes précédents. Enfin, le fameux "complexe anal rétensif"(caractérisé par l’obstination, la parcimonie avaricieuse, le formalisme étroit) en affinité avec la Vierge s’écrira en termes moins imagés : inertie d’excitation localisée.
Dans un ensemble riche, l’inertie d’excitation de la Vierge conditionne un immense travail de construction. Immense par les détails ajustés, emboîtés et mis en hiérarchie. La Vierge achève le cycle adaptatif des valeurs diurnes. Elle exprime le bilan du processus de concrétisation et d’excitation. Leibniz-Cancer pouvait imaginer les monades (âmes infiniment petites), il restait à Lavoisier-Vierge de trouver les corps simples.
Le dispositif d’exclusion, mieux affermi qu’au Lion, fait de la Vierge un précautionneux, un puriste distingué. Il ne se mêle pas au petit bonheur à la vie des autres. Le flair des affinités et sur tout celui des non-affinités le guide. Ses relations sociales sont simplifiées, protégées par un code de sécurité ; le dialogue avec le milieu est contrôlé, sinon tout à fait dirigé.
Le drame de l’exclusion touche surtout les relations affectives du couple. L’accord des caractères se heurte aux divergences de l’humeur, du goût, du désir. Chacun craint d’être altéré et de subir une domination ; l’entente qui devrait se réaliser sur la base d’échanges compensateurs est impossible. Nous sommes en présence d’une Balance aux plateaux immobiles ; il n’y a pas de mouvement entre le poids de chacun. Évidemment, lorsque le type Vierge trouve un objet d’amour admissible, le couple forme le parfait tandem.
Sur le plan de l’activité pure, le sens des contraires permet à la Vierge de se réaliser en tenant compte au maximum de ses capacités réelles. Le but poursuivi est bien défini et pour atteindre son objectif, la Vierge se dépouille des velléités dissipatrices. Sa force est moins dans la fixité du but que dans l’élimination des à-côtés. Souvent, l’activité éliminatrice opère pour son seul plaisir, le but devenant secondaire ou inexistant.
La solidarité créée par L+ entre les contraires permet en général une mise en relief de chaque identité. Cependant, si l’on met en jeu la tendance égalitaire du Signe, la lenteur d’excitation présentera les contraires dans une contiguïté facilitant les phénomènes d’inversion (autonégation). Lorsque deux termes contraires sont inséparables (pour des raisons de valorisation réciproque), l’implication d’un terme par l’autre l’emporte sur l’affirmation originale. Plus le contraste est saisissant, plus l’impliqué apparaît impliquant. Faisons appel à une structure du comique : le gros et le maigre. Qui dit Laurel dit Hardy, Laurel implique Hardy, mais c’est le gros qui donne au maigre son caractère comique et réciproquement. Le procédé d’affirmation par la négation ne se cantonne pas au comique et à une forme de conjugaison. C’est une sublime habileté de l’homme de prendre pour déguisement le masque opposé à sa nature. Tartuffe est un archétype. Mais aux techniciens de la mauvaise foi, aux diables en soutane, opposons les grandeurs muettes, les Ulysse en haillons et tant de vertus de courage, de travail, qui se lisent après accoutumance.
La reconstitution du sens des intensités évite au Signe de la Vierge les grands écarts de conduite. Son insertion au milieu est convenable, particulièrement adaptée à la vie quotidienne féconde en banalités. Le retour à la normale de la susceptibilité nerveuse permet, outre l’ajustement du comportement aux excitants d’intensité moyenne, une réaction opportune lorsque le milieu est en effervescence. Lorsque des problèmes exceptionnels se posent, il n’est pas sans avantage de faire appel à un natif de la Vierge. Il a toujours assez de sang-froid pour donner une solution aux situations alarmantes. II représente un type d’homme équilibré, commun dans la vie commune, subitement valable lorsque la boussole collective est en perdition. En bref, on peut dire du type supérieur qu’il a le sens des valeurs, qu’il sait l’importance exacte que méritent les êtres, les choses, et leurs événements.
Étant entendu que toute perfection est théorique, considérons le signe de la Vierge sous l’aspect de susceptibilité égalitaire. La perturbation porte sur les polarités ; négatif et positif se confondent en une réaction unilatérale. S’il s’agit de la force d’inhibition, le blocage refuse aux signaux les plus amicaux droit d’asile, le contrôle s’exerce envers les familiers, les intimes, le partenaire. L’inertie d’excitation forte en phase égalitaire prive le type Vierge de toute souplesse de pensée et d’échine. Aucune prise n’est possible sur cette conscience rigide. Chances et malchances n’émoussent guère la détermination personnelle. La raideur affecte les applications pratiques du Signe : attachement à la consigne, exécution à la lettre, incorruptibilité inquiétante d’une fonction linéaire. Enfin, nous retrouvons les tendances psychopathologiques de l’inertie d’excitation : l’obsession, les idées fixes, l’hypocondrie, la stéréotypie (comportement rituel).
Dans les grandes lignes, la faiblesse d’excitation rend compte des besoins limités du type faible, l’élan vital n’est plus qu’un hoquet, une survivance. L’impuissance afflige les structures premières de la personnalité. Un complexe d’infériorité gangrène l’activité, la pensée ne finit pas sa course, la démarche s’interrompt, se complique par redites et retours. Salavin, ce personnage irrespirable de Duhamel, peut prendre la file des inadaptés par impuissance : éclopés du vouloir, boiteux du désir, paralytiques de l’esprit (1).
La faiblesse d’excitation se traduit également en Vierge par le laisser-aller, la passivité insouciante ou masochiste, selon les valeurs planétaires engagées. Le désordre, l’anarchie relèvent de l’incoordination : la dissociation apparaît sous une lumière crue ; l’âge des cassures en filigrane est révolu. On imagine l’absurdité d’un comportement constitué par une suite d’attitudes sans liens, car il ne s’agit plus d’une mimique mais d’un chapelet de masques incohérents.
Le problème des personnalités multiples s’harmonisera sous le signe de la Balance, entre-temps, la Vierge subit un sérieux parcellement psychologique. Le plan mental n’est pas exempt de morcellement : les idées voisinent sans se décider à un enchaînement constructif, les connaissances s’accumulent, les théories sont au dépôt. De ce grenier d’anecdotes, observations, cahiers de notes, sortira-t-il une thèse ? Une envolée de l’intuition ? Rarement, car la vision globale est plutôt réservée aux Poissons.
Plus autonome qu’aux stades Cancer-Lion, la Pensée prend une arrogance qui n’a rien à envier à l’intuition inadaptée du Bélier. Le rationnel prétend posséder l’arme absolue. Le vrai est confondu avec le commensurable et la connaissance est étouffée par ses instruments. Certes, la Vierge prépare la pensée aux luttes de l’adaptation par ses exercices d’analyse, mais elle croit trop en la vertu des cours de logique. Son aspect positif procède surtout de la mise en garde contre les enchaînements faciles ; en dissociant, il lui arrive d’isoler la racine d’un problème. L’existant est décomposé en concepts élémentaires, et cette désagrégation prélude au travail de coordination des signes d’Automne.
Chez le type commun, la pensée dissociative s’applique à des matières mortes. Lesquelles, loin de faciliter le dialogue, alourdissent les échanges ou font impasse à la communication, à l’efficience de la personne dans le milieu.
Nous sommes au seuil d’une adaptation de la peur au contexte social. En attendant que le masque fasse les grimaces convenables, la Vierge subit encore la crainte des puissances. Crainte mêlée d’envie, corrigée par un courage qui se cherche. On est capable d’assumer l’insubordination avec des arguments de précurseur. Parfois, c’est une ironie qui tracasse l’Ordre sans y changer grand-chose.
Un autre type faible de la Vierge flirte avec les puissants, il est dans le coup, complice ou confesseur rasséréné par un voisinage qui l’aide à se mouvoir dans le social avec de bons atouts, sinon avec audace. Si nous abandonnons les demi-mesures, nous retrouvons la persécution du type faible qui va de la peur du gendarme à la phobie du microbe.
La formule "f+ v-", en répétant le Cancer avec deux unités d’intensité en sus, donne à l’anarchie paresseuse le caractère phobique de "v-". Ce peut être la névrose d’angoisse, mélange de neurasthénie et de psychasthénie ; l’ennui agite de l’inactif, la platitude inquiète du soumis, la fuite de l’inadapté. La "v-" est au bord de son salut, la crainte se hausse parfois à une certaine révolte, mais le pilonnage des forts se fait à coups de pamphlets (à distance respectable). Son courage, dans un halo précautionneux, est accusé de duplicité.
Compte tenu de la durée sensiblement égale du Jour et de la Nuit sous le signe de la Vierge, les valeurs nocturnes font facilement irruption dans le comportement du type adapté. Les crises se manifestent par l’inversion de l’attitude ordonnée, construite, administrée, mécanisée (stéréotypes de l’inertie d’excitation). La vitesse d’inhibition apporte ses exutoires sous forme d’absurdités, d’incorrections, d’asocialité abstraite. II s’agit généralement d’une révolte compensatrice contre la structuration étroite du pôle diurne.
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