Signes Planètes Maisons Aspects Ascendants Noeuds lunaires Transits Labo

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Bélier - 21 mars au 19 avril Taureau - 20 avril au 21 mai Gémeaux - 21 mai au 21 juin Cancer - 21 juin au 22 juillet Lion - 22 juillet au 22 août Vierge - 23 août au 22 septembre Balance - 23 septembre au 22 octobre Scorpion - 23 octobre au 22 novembre Sagittaire - 23 novembre au 21 décembre Capricorne - 22 décembre au 19 janvier Verseau - 20 janvier au 19 février Poissons - 20 février au 20 mars

TAUREAU
TAUREAU
20 avril - 21 mai

L'objectif des signes de Terre est l'obtention de la stabilité.
Le Taureau devra s'évertuer à assurer la stabilité physique et matérielle, en fournissant à l'individu un cadre sûr et confortable dans lequel il pourra évoluer.

Le Taureau, premier signe de Terre, représente les ressources terrestres (Vierge = les ressources humaines; Capricorne = les ressources du groupe). Son but est de se nourrir, de profiter des avantages de ce qui lui est donné, proposé, offert par son environnement.

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Métabolisme - Santé

Vous êtes doté d’un métabolisme qui ne manque pas de robustesse et de constance, les flux et de reflux énergétiques ne connaissent que peu de variations.
Vous tendez à prendre vos repas tranquillement, sans vous préoccuper de l’heure qui passe, faisant en sorte de vous concocter de bons plats gourmands.
L’alimentation de base est pour vous quelque chose qui vous sert avant tout à vous donner le plaisir dont vous avez grand besoin pour rester arrimé à la vie dans son ensemble.
Votre façon d’avancer dans l’existence, soutenue, mais toujours à une cadence régulière nécessite une alimentation équilibré sur le long terme.
Votre facilité à ne pas faiblir, à vous dépasser dans les activités physiques qui mobilisent votre extrême constance musculaire nécessitent une alimentation riche en féculents, et en protéines.
Vous pouvez néanmoins plonger dans les gourmandises de toutes sortes, et pour vous procurer des semblants d’affectivité, votre nourriture essentielle en définitive.
Et cette tendance peut chez vous devenir excessive à certaines périodes de votre vie, lorsque vous êtes frustré tout particulièrement.
Pour perdre du poids, vous avez besoin de vivifier votre organisme, et en premier lieu, votre psychisme ; un travail de prise de conscience sur vos besoins refoulés doit être entrepris pour libérer vos énergies et faciliter la perte de poids superflu, les deux étant liés.
Faites le point sur votre mode alimentaire et chassez les desserts dans un premier temps, ainsi que les graisses animales, sans réduire votre apport en protéines.
Mobilisez vos énergies dans un sport qui vous plait, et dans le sens d’une construction de vie qui ne mette pas au rencard vos besoins véritables au plan affectif.

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Faire fructifier - Ressentir

Alors que le Bélier fonce pour obtenir ce qu'il désire, le Taureau, lui, souhaite une vie paisible où il pourra faire fructifier ce qu'il a, et jouir de la sensualité de la vie.
C'est le premier des signes de Terre et un signe fixe.
Le Taureau est très relié au monde matériel et aux cinq sens.
Il a besoin de preuves palpables de ce qu'il possède, et d'en profiter par les sens.
Il a un important besoin de sécurité et de transmettre.
Il est tenace, lent, ne change pas d'avis facilement, ne sort pas de ses gonds pour un rien.
C'est un signe doté d'une grande vitalité, vitalité dont il prend soin en faisant attention à sa nourriture, à son corps.
Il est régi par Vénus, qui dans la mythologie n'est pas une "gentille petite déesse" mais une figure de prostituée sacrée, d'amante fougueuse.
Le Taureau est très sensuel, non pas comme le Scorpion pour accéder à l'autre par le biais de la sexualité, mais pour jouir des fruits du Paradis terrestre.
Le Taureau a tendance à une possessivité exagérée, tant vis à vis des biens matériels que de son partenaire.

Taureau célèbres : Sigmund Freud, Karl Marx, Orson Welles, Jack Nicholson, Theillard de Chardin, Arletty, Katharine Hepburn, Al Pacino, Tony Blair, Elisabeth II, Honoré de Balzac, Vladimir Nabokov, Henry James, Daniel Day-Lewis, Michelle Pfeiffer, George Lucas

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Vous aimez la vie et vous l’appréciez en jouisseur.
Vous tirez des choses simples des joies profondes.
Vous êtes heureux de vivre et vous ne vous attardez pas à d’éventuelles angoisses métaphysiques.
Optimiste, plein de joie de vivre, vos amis peuvent compter sur vous en toutes circonstances.
Rancunier envers ceux qui vous font du tort, vous ne donnez pas votre confiance au premier venu, vous attendez de voir que les autres fassent leurs preuves, tout en étant courtois.
Votre nature paisible, votre force tranquille vous confère persévérance et ténacité.
Lentement mais sûrement, vous progressez vers votre but sans vous laisser émouvoir.
Tout en vous est le fruit de la réflexion et du raisonnement, vous agissez rarement en suivant vos impulsions, ne seraient-ce que celles de votre coeur.
L’entêtement, l’obstination sont à la fois votre force et votre faiblesse.
Vous avez une grande puissance de travail, dans lequel vous êtes consciencieux et très concret.
Astucieux en dépit des apparences, vous renversez toutes les situations à votre avantage.
Vous connaissez la valeur de l’argent et la façon de le gérer pour vous garantir un minimum de sécurité, vos dépenses sont toujours avisées.
Le goût de la possession vient d’un besoin de sécurité, de bases solides que sont les biens de ce monde pour vous épanouir pleinement.
L’activité est votre point fort. Si vous êtes contraint à une occupation sédentaire ou à des périodes de stagnation, vous en souffrez physiquement et moralement.
Amicalement, vous êtes une personne fiable, prête à aider en donnant des conseils utiles ou un soutien matériel, mais vous ne supportez pas l’indécision et la tendance à se poser en victime.
Vous possédez un potentiel de créativité artistique, surtout ceux qui conservent une dimension concrète, un rapport avec la matière, comme la peinture, la sculpture, le chant…
Vous êtes doté d’une grande sensibilité que vous canalisez de façon à en obtenir des résultats concrets.
Vous n’attendez pas nécessairement que les autres fassent le premier pas, car vous savez que cela est difficile à certains.
Vous êtes naturellement diplomate, mais il arrive que vos motivations peuvent paraître suspectes.
Sentimentalement, vous usez de vos charmes avec un naturel qui désarme, sachant mieux que personne composer avec votre partenaire pour parvenir à établir une relation.
Vous avez une très grande affectivité, lente à s’établir mais fixe, profonde et durable.
Une fois que vos sentiments sont fixés, ils sont très solides, et ce ne sont pas quelques disputes qui pourraient les changer ; vous avez une endurance affective à toute épreuve.
Vous avez à cœur que votre partenaire soit comblé par vos soins.
Vous répondez à la tendresse et détestez la rudesse, vous vous sentez blessé si l’on vous traite durement, mais vous savez le cacher.
Il est très rare que vous succombiez à la passion, votre nature rationnelle restant toujours la plus forte.
Vous êtes plutôt de la race des fidèles, mais, en contrepartie, vous êtes assez possessif et exigeant, vous avez un instinct de propriétaire qui se manifeste aussi sur d’autres plans.
Cependant, vous devriez parvenir sans trop de mal à trouver le moyen terme entre la satisfaction égoïste et le partage.
Sensible au beau, vous aimez vous entourer de belles choses, votre cadre de vie dans l’idéal doit exprimer l’harmonie, dont vous avez le besoin inné.
Votre chemin de vie est axé sur le vécu sentimental, soit en vous enracinant dans le réel, soit au contraire en révisant votre sens de la possession en amour.
Ami fidèle, mais ennemi implacable, malgré votre rationalité, c’est l’affectif qui vous guide dans vos relations.
Vos valeurs seront amenées à se transformer au cours de votre vie.

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Taureau adapté

Force d’inhibition naturelle : le réfractaire.

Réaction aux excès d’excitation du Bélier : on se calme, on devient défiant, méfiant, sceptique. On contrôle et régule son énergie vitale, on discipline sa force, on récupère. On résiste instinctivement à l’emballement, au gaspillage, à l’impatience. On se met en retrait pour être tranquille, on entretient sa santé psychique ou physique, on dose ses efforts et oppose sa force d’inertie aux stimulations du monde extérieur.

Induction négative : l’obsessionnel.

La force d’excitation se concentre sur un objet précis en lequel on investit toute son énergie, sa puissance de travail : on ne se laisse distraire par rien d’autre, on bûche son sujet, on approfondit sa matière, on se spécialise à outrance. Passion exclusive, monomanie, idées fixes obsessionnelles.

Vitesse d’excitation : le truculent.

Réactions vives, rapides, énergiques pour tout ce qui concerne l’objet de l’induction : le Taureau ne s’anime que pour l’objet de sa passion, sinon il reste calme, placide, tranquille. S’il y a overdose de stimulations extérieures, L’adaptation demande impérativement de prendre en compte les données concrètes du milieu. L’inadaptation permet, elle, de se retrancher dans les abstractions, réelles ou imaginaires. L’inhibition craque : le placide se transforme en ouragan, la moindre goutte d’eau fait déborder le vase. Si l’inhibition est moyenne, il canalise et alterne flegme et truculence en s’efforçant de d’orienter au mieux son goût des sensations concrètes : le bon vivant plein de verve qui sait se faire plaisir sans nuire à sa santé.

Sens des dosages : le roublard.

En phase Taureau, on passe du sens des contraires au sens des ensembles : il faut doser entre ses francs rejets et la nécessité des compromis : on s’adapte sur la forme sans faire de concessions sur le fond. On négocie habilement sans jamais perdre de vue son intérêt concret. On veut bien s’ouvrir à l’autre, mais la méfiance est de mise. On marchande avec son ennemi plutôt que de le prendre de front. Les compromis n’ont pour objet que d’installer à terme une pesante domination.

Le réfractaire-roublard est assez machiavélique : on ne sait jamais ce qu’il pense vraiment, mais lui, dans ses discussions de marchand de tapis, ne l’oublie jamais.

Le truculent-roublard est d’un aimable commerce, un bon vivant très avisé, habile à faire fructifier son fonds de commerce sensoriel, émotionnel ou intellectuel.

Taureau inadapté

Manque d’excitation recréatrice : le fataliste.

Rien de nouveau sous le Soleil : il est incapable de considérer le monde d’un œil neuf, différent. Paresseux, fatigué d’avance, apathique, épaissement indifférent à toute nouveauté, toute transformation, tout changement, il vit sur son capital d’expériences subjectives, d’idées préconçues. Aucune fantaisie, aucune imagination, aucune possibilité de sublimation : tout est fatalement et éternellement immobile. Il ne reste plus qu’à vivre une existence routinière, en en faisant le moins possible.

Lenteur d’inhibition inadaptée : le borné.

Borné, il l’est absolument. L’inertie d’inhibition renforce la faiblesse d’excitation : le frein est systématiquement maintenu serré. Il ne sort pas de lui-même : égoïste, misanthrope, il se ferme absolument au monde et se dessèche, devient dur, dogmatique, inflexible. Il est systématiquement méfiant, incapable de communiquer, plein d’une foncière et compacte mauvaise volonté. L’intuition inactuelle peut lui valoir des constructions mentales schizoïdiques ne devant strictement rien aux idées partagées par ses contemporains. Un mur en béton armé.

Phase paradoxale : le soupçonneux.

Perdant le sens des intensités, le Taureau réagit fortement à des signaux faibles : il lit systématiquement entre les lignes en dépit de la clarté du texte, se met en frais pour des broutilles, attache une importance inconsidérée à des détails mineurs. Il survalorise l’anodin, le marginal, l’invisible, le petit. Le type riche peut ainsi faire de grandes découvertes. Le pauvre se contentera de susceptibilité défensive, de paranoïa systématique. Overdose d’énergie déployée pour l’objet de l’induction, overdose d’indifférence pour le reste : on se surmène pour l’idée fixe.

Le fataliste soupçonneux réagit massivement à tout atteinte à son épaisse indifférence et soupçonne toute idée neuve de ne naître que pour l’embêter.

Le borné soupçonneux est un monstre d’égoïsme blindé, d’asocialité, de mauvaise foi compacte et de fermeture dogmatique.

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Le Taureau dans "La Condition solaire"


TAUREAU Type fort : Force d’inhibition récupération (F+) TAUREAU

Entre ses compagnons saisonniers spécialistes des dépenses immodérées, le Taureau gère prudemment son capital-vie. Il est par excellence le centre des réflexes de défense, la souche de toutes les formes d’inhibition. La deuxième étape de la marche solaire met en relief l’organisation de la vie contre ses propres excès ; l’autorégulation impose une discipline et le sommeil, comme le calme taurien, élève un barrage réfractaire aux stimulations extérieures. Autisme, nonchalance, prudence, tout concourt à l’économie, à l’exploitation judicieuse de la vie afin que le bien-être se prolonge et que l’usure s’éloigne dans le temps.

Inhibition veut dire fermeture ; l’entourage se heurte à l’esprit oppositionnel du Taureau, à sa volonté d’entendre ce qui lui plaît. Il paraît doué pour contrecarrer les plus beaux élans et pèse de tout son réalisme de l’autre côté des enthousiasmes prompts. La moindre accélération de l’ambiance le fige, il va jusqu’à faire demi-tour lorsque tout s’entraide pour le pousser en avant, aussi sa destinée est-elle semée d’embûches et de labyrinthes. Mieux qu’un frein, il dispose d’un système compensateur qui s’applique à rectifier les écarts en deçà et en delà du juste milieu. Le scepticisme, la défiance, ne sont chez lui que des moyens pour ralentir un mouvement trop ardent car il se garde d’arrêter une lancée forte d’un juste calcul et se fait un devoir d’épauler les décisions réfléchies. S’il se pique de sagesse, il n’en est pas moins sujet à poursuivre quelque chimère inspirée par l’excitabilité de sa nature printanière. A ses yeux, une bonne connaissance de la lutte à entreprendre importe plus que la rationalité de l’entreprise ; au fond, il y a en lui une plus grande part de volonté réalisatrice que de réalisme tout court. Aussi ne cherche-t-il pas nécessairement un but proche et logique, il lui suffit d’être pénétré de sa volonté, de garder une image fidèle de son objectif. On remarque ses qualités de patience, de résistance, d’endurance, ce qui est encore en dessous de sa faculté de conserver intacts à travers les années ses mobiles, ses opinions ou ses sentiments.

Le type Taureau ne croit pas aux productions spontanées, ni en la valeur précoce, ni aux miracles champignons. Ce qui n’a pas le pouvoir de retour sur soi lui est suspect. La hâte ne s’y prend pas à deux fois : pas de sécurité ni de certitude donc, deux choses inconcevables pour l’inhibition naturelle ! Pour être acceptable dans les valeurs tauriennes, il faut avoir subi les variations de fortune, surpassé les trépidations de la croissance. Ce qui est reste imperturbable malgré les bourrasques du destin a des chances d’être essentiel et à ce titre recevable. Avec de tels critères, le type Taureau est fatalement conduit à considérer la plupart de ses frères humains comme de futiles étourneaux ; quelle que soit sa sociabilité apparente, son estime est rare.

Les rapports régissant chaque Signe central avec ses acolytes saisonniers sont instructifs. En contraste avec Bélier et Gémeaux, instantanément mis en éveil, vifs et fugaces dans leurs décisions, le Taurien cogite d’interminables parenthèses. II est téméraire de lui arracher de but en blanc un air d’approbation. Non point qu’il se retranche dans la neutralité ou l’immobilisme du doute ! Il prend le temps de construire sa pensée en l’enrichissant des virtualités infinies du concret.

L’obstruction qu’il manifeste envers le monde externe s’applique également aux messages intérieurs : discipline de l’esprit, contrôle des désirs, suspicion envers soi. Notre Taurien à besoin de gagner pour lui-même son estime réticente ; secrètement il n’a pas grande opinion de sa personne, ce n’est qu’avec le temps, lorsqu’il aura rassuré ses propres critères qu’il croira en lui, avec la même force de ses doutes passés.

La mentalité dite "possessive" du type Taureau n’est qu’une forme de sa fonction protectrice ; elle sauve le Printemps de ses Signes prodigues. Il est commun de tenir ce type zodiacal pour le plus intéresse. Élargissons le concept d’intérêt, nous aurons une appréciation plus exacte d’une conduite qui se défend de l’aventure et qui doit s’appuyer sur un motif solide pour être efficiente. On reconnaît sans peine derrière les attributions classiques du Taureau (incubation, assimilation, accumulation) la force de l’inhibition naturelle.

La fonction Sensation atteint au deuxième stade de l’évolution saisonnière le niveau de l’adaptation pratique. Forte de son développement, elle est pour le natif un moyen d’affirmation directe. La réalité éprouvée avec l’aisance d’un connaisseur devient un théâtre d’expérimentations faciles. Les données sensibles, devenues familières, sont une source de plaisirs divers : artistiques, gastronomiques, philosophiques. En toute quiétude la conduite se fie à la sensation (positivisme, pragmatisme, hédonisme).

TAUREAU Concentration-Induction négative TAUREAU

Dans l’induction négative en dehors d’un centre remarquable d’intérêt tout est oublié, banni du champ de conscience. La fascination, la passion, la simple attention illustrent l’induction négative. Ce mécanisme, fragile au Bélier, exprime un aspect essentiel du Taureau. Bien des qualités et travers du signe reposent sur l’induction : son entêtement, ses colères, sa fidélité, son dévouement envers les affections privilégiées. Peu réceptif et même hermétiquement clos quant aux influences étrangères à son idée fixe, il devient expressif lorsque l’on touche le point sensible, ce point dont la force éclipse toutes les autres valeurs. En vertu de l’induction, l’ouverture à autrui est donc limitée ou du moins spécialisée. L’être possédé par sa vérité n’admet pas la contradiction, il refuse souvent de confronter ses opinions dans une discussion libre. Il n’est pas question de dogmatisme, bien qu’il soit sujet à ce travers, mais il n’a d’entendement que pour sa raison, objective ou non. De même, son but prime sur tout et sur tous, rien n’enraye sa marche. S’il ne fonce pas sur l’obstacle (à moins d’une forte colère) il l’use, le décourage, l’écrase sereinement.

L’excitation concentrée donne au Taureau une grande capacité de travail. N’oublions pas que l’induction négative, selon Pavlov, est réflexe, inconditionnelle (I) et engage par conséquent l’énergie instinctive, c’est en somme la puissance du désir qui tient lieu de volonté. Aussi, l’effort fondé sur un intérêt majeur ou une passion dominante dispose d’énormes réserves.

D’autres aspects de l’induction portent le type Taureau à traiter avec une attention de bénédictin des problèmes très superficiels. S’il regimbe avant de prendre une charge, la fatalité le cloue ensuite à la tâche. Il fait d’un incident la cause d’un désastre, comme il prêche parfois un "tout irait mieux" avec un conditionnel puéril. La concentration ouvre la possibilité d’une discipline établie dans la joie de subir l’image dominante, d’en être le maître et le martyr. C’est à l’excitation concentrée, induite, propice à une spécialisation poussée que ce signe doit sa réputation de profondeur (Taureau, virtuose de la monocorde).

La puissance du type Taureau réside dans l’orientation exclusive de son énergie, orientation éliminant fantaisies, à-côtés, chemins de hasard. Évidemment, lorsque l’objet auquel il se donne fait faillite notre Taureau perd sa raison d’être. La dépossession soulèvera chez lui des réactions extrêmes, il est dans sa logique de sombrer sur son œuvre.

TAUREAU Vitesse d’excitation (V+) TAUREAU

Que la masse compacte du Taureau masque une vive réactivité, voilà qui froissera l’astrologie orthodoxe ! Et pourtant : ôtez le masque, supprimez l’induction, le Signe révèle son impétueuse turbulence. Le flegme apparent du Taureau, ne l’oublions pas, tient à la spécialisation de l’excitabilité ; en dehors donc de son domaine d’élection, il prend du retard sur les rythmes de l’entourage. Contrôlée par la force d’inhibition, polarisée par la concentration, la vitesse d’excitation quoique latente poursuit son développement. Elle donne au fond du tempérament du Taureau saveurs et travers de la constitution "cyclothymique" : verve, fécondité qui va jusqu’à la pléthore, griseries suivies d’états moroses. Elle justifie la qualité de "plasticité" accordée par la Tradition. L’univers intérieur renferme toutes les vivacités, toutes les tonalités hypomaniaques que le Bélier extériorise sans restriction. Ainsi peuvent s’accumuler dans la sensibilité Taurienne les tentations printanières. Il suffit que l’inhibition atteigne sa capacité de retenue pour que cet univers se défoule. Le rapport entre les deux termes de la formule Taureau (Force d’inhibition, Vitesse d’excitation) est donc important et suggère toute une gamme d’attitudes. Lorsque la Force d’inhibition domine nous aurons le type contrôlé, passionné calme, dépressif. Si l’inhibition dirige sans étouffer, nous aurons l’homme placide, débonnaire, organisé, le plus souvent bon vivant, orgiaque contrôlé. Le type grincheux, sujet à de violentes colères, exprime la tension entre le contrôle et la labilité d’excitation. Un dernier groupe comprendrait les dionysiaques qui, pour s’affranchir du contrôle de l’inhibition pratiquent un régime désinducteur riche en plaisirs.

Retenons que la Vitesse d’excitation est sous-jacente au Taureau ; c’est un flux souterrain, dont l’impétuosité apparaît à la moindre faiblesse de l’inhibition ou dans des circonstances exceptionnelles qui forcent le Taureau à entrer dans l’arène.

TAUREAU Sens des dosages (SD) TAUREAU

Succédant au Bélier, le Taureau paraît accommodant et porté aux conciliations. Il se tient toutefois en garde et n’ignore rien de ses allergies, c’est donc la force de composition qui impose ses nécessités : elle accepte de vivre parmi ceux que l’on hait, de côtoyer l’adversaire quotidien, d’admettre l’absurde contre une seule certitude et de mêler à son idéal un peu de basse matière. L’équivoque, l’hypocrisie, le jésuitisme sont, dans une certaine mesure, indispensables à toute réalisation, à toute plongée de l’esprit dans l’acte. Les Signes"fixes" incarnent le sens du réel, ils maintiennent leurs fins au prix d’un ajustement permanent aux fluctuations du milieu. L’astrologue Rudhyar a perçu leurs perpétuelles délibérations. Elles reflètent un intense travail d’adaptation au mouvant avec le souci constant de ne pas céder sur l’essentiel.

Composition et exclusion signent de concert le Taureau roublard, habile dans ses manœuvres, sachant sacrifier l’accidentel à l’essentiel au moment où se précise le choix. A côté de ce stratège, nous trouverons le sophiste, l’homme aux paradoxes, transfuge retranche dans une logique spécieuse.

TAUREAU Phase paradoxale forte (PP) TAUREAU

La hausse de susceptibilité fausse l’appréciation des intensités. Des excitants faibles suffisent à provoquer une réaction parfois violente, en tout cas hors de proportion. Cet aspect quasi-pathologique caractérise le Taureau surmené par une idée fixe. Évoquons la jalousie, l’âpreté au gain comme exemples de phases paradoxales fortes déterminant un éveil morbide de l’attention. Des signaux fugitifs, d’ordre secondaire, de vagues analogies sollicitent le thème central. Les moindres indices justifient alors les positions tranchées. Sigmund Freud, natif du Taureau par le Soleil, du Scorpion par l’Ascendant, illustre le paradoxe d’intensité. La psychanalyse inverse le rapport de force entre conscient et inconscient.

La phase paradoxale conduit le Taureau à lire entre les lignes en dépit de la contre du texte, à faire d’un rien une montagne. Contrôlée, cette exacerbation de la susceptibilité a son mérite : elle discerne les arrière-plans du Moi, les ficelles du caractère. Encore faut-il avoir affaire à une individualité riche et complexe, un type paradoxal commun tombe plutôt dans les pièges grossiers qu’un entourage facétieux propose à son leitmotiv.

L’élévation de susceptibilité provoque des réactions à des signaux de faible intensité : les signaux verbaux sont de désordre. Nous allons donc vers un hyper-conditionnement, vers l’abstraction, tandis que, par induction, le système inconditionnel recherchera des satisfactions de plus en plus frustes. La faim nous rend malins mais peu difficiles ! Dans la phase paradoxale le contraste est déjà sensible, iI appartient au Taureau parfois rustre et lourdaud dans ses appétits, néanmoins ouvert à de délicates préoccupations esthétiques.

TAUREAU Type faible : Faiblesse d’excitation re-créatice (f-) TAUREAU

La paresse s’installe lorsque la "libido" est rassasiée, l’ambition comblée, le désir saoule. Elle digère la surcharge. La faiblesse d’excitation trouve-t-elle partout prétexte à surcharge ? Ce n’est pas la peur qui arrête l’action ou le mépris de la besogne, l’intérêt n’y est pas et rien ne résiste à cette vaste indifférence grosse de sages se ou d’égoïsme. Ici le Signe du Taureau vit sur une expérience "préconçue". A quoi bon éprouver ce qu’il croit savoir, à quoi bon vivre ce qui doit arriver, une fatigue anticipée l’éprouve. Ce luxe d’inertie connaît d’heureuses formulations : détachement ou réalisation du dieu-Bouddha.

L’inertie évoque l’ensemble et le détail du Taureau en faiblesse d’excitation. On entend : force sans emploi, engagée dans une pacifique négation, joie d’exister dans l’indolence, tranquillité garantie par la suppression des désirs.

Nous comprendrons le Taureau inadapté en nous référant à son manque d’excitation re-créatrice. Ce trait nous dit combien il est sujet à cristalliser ses attitudes, à s’enfermer dans une subjectivité codifiée et combien il est maladroit de lui demander de transposer un jugement. II reste fixé à son plan d’accommodement, son espace, son temps. La richesse d’une distraction lui manque : il n’a pas la faculté de retourner ses dispositions. Parti du pied droit sur une idée catégorique, si la matière qu’il interroge ne lui répond pas, sa curiosité reste interdite, il lui vient mal à l’esprit de corriger sa question ou de changer d’interlocuteur. Le moins disponible des Signes, le moins rebondissant risque de s’écraser sur sa réalité. Péjorativement utile, pratique, terre-à-terre, il s’applique à épouser fidèlement l’idée-force qui l’anime ; incapable de décanter, de sublimer, de compenser. La vie c’est la vie, un sou c’est un sou, non pas un univers avec un trou mais un échelon figé dans une hiérarchie de valeurs.

La partie nocturne du signe favorisera éventuellement la fonction Intuition (stade archaïque selon le terme de Jung). Berkeley, Kant, Kierkegaard, feront bonne figure dans cette catégorie. Que l’on songe à l’immatérialisme de Berkeley contestant la réalité de nos sensations pour affirmer la primauté du spirituel. Kant, rationnel dans sa démarche, monte en épingle les impératifs moraux de la vie intérieure et prouve Dieu par l’analyse critique de nos facultés. Enfin, Kierkegaard identifie le subjectif au vrai : "seule la subjectivité est vérité". Trois exemples propres à déceler le "syncrétisme" intuition-pensée avec les mauvais tours d’une mystique sentimentale. Faute de fixer un portrait disons que l’intuition tend à isoler le Taureau de toute communication possible. Elle se manifeste par un mysticisme dogmatique ou une pensée inflexible pénétrée de principes révélés par l’intérieur. Chez les types riches, elle permet de pressentir les déterminations impliquées par l’exercice des facultés. II est certain, à cet égard, que la raison est assujettie à des conditions qui limitent, sinon son pouvoir, du moins son plan d’expansion et ses formes d’expression.

TAUREAU Lenteur d’inhibition inadaptée (l-) TAUREAU

On connaît la légende mythologique attachée au Signe du Taureau : Thésée et le Minotaure, l’un représentant le Taureau adapté démêlant son labyrinthe grâce au fil de l’amour, l’autre représentant le Taureau archaïque prisonnier d’une subjectivité dévorante. La formule faiblesse d’excitation, Inertie d’inhibition, la plus complète en inhibition de tout le zodiaque, nous prévient d’un monstre aussi borné : le Moi empêtré dans son égoïsme, brouillant les pistes qui risquent de déboucher sur l’amour. En fait de sécheresse, de dureté, de réduction au monstre sacré, l’individualisme du Taureau peut en remontrer au Minotaure.

La schizoïde prend chez le Taureau faible une forme chronique. L’extravagance intériorisée affecte les relations intersubjectives ; les irruptions sont rares mais spectaculaires. Tel honnête homme métamorphose en infâme consternera les quotidiens à grand tirage... Que savons-nous de notre asocialité ? Ce Taureau vertueux cache-t-il Robespierre ? Dieu merci, le refus d’autrui se traduit aussi par l’humeur taciturne et beaucoup d’avarice.

Note

L’induction positive implique une concentration d’inhibition (axe Verseau-Lion) phénomène de volonté acquise par opposition à la volonté-passion de l’axe Taureau-Scorpion où se concentre l’excitation.

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A voir aussi
huit portraits différents de Taureaux
http://www.astroariana.com/Le-Taureau.html



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