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Les Gémeaux, premier signe d'Air, représentent les échanges avec l'environnement (Balance = les échanges personnels; Verseau = les échanges avec le groupe humain). Sa projection pour découvrir ce qui l'entoure, sa curiosité, sont tout aussi instinctives que les élans du Bélier.
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Vous êtes doté d’un métabolisme qui ne manque pas de vivacité, vous êtes prompt à vous mettre en mouvement et à vous adapter aux circonstances extérieures.
Vous tendez à prendre vos repas très vite, en petites portions, les grosses assiettes vous effraient.
L’alimentation de base est pour vous quelque chose qui est avant tout utilitaire, mais aussi ludique.
Votre rapidité, votre vivacité réactionnelle et votre promptitude mobilisent rapidement votre organisme.
Votre facilité à vous mettre en mouvement, à vous dépasser dans les activités physiques qui mobilisent votre extrême mobilité mentale nécessite une alimentation riche en sucres, et un apport régulier en vitamines et oligo éléments.
Vous êtes capable de gloutonner pendant une semaine, pour vous procurer du plaisir et compenser, pour passer ensuite à une alimentation insuffisante.
Toutefois, cette tendance peut chez vous devenir excessive à certaines périodes de votre vie, les écarts de régime alimentaire pouvant facilement dérégler votre métabolisme.
Pour perdre du poids, vous avez besoin de rester connecté avec vos besoins de stabilité, d’équilibre, même si il faut l’admettre, vous l’évitez souvent.
Et de travailler pour le retrouver si la vie vous a fait perdre de vue cette base.
Votre mobilité est un sérieux atout de réussite pour perdre du poids; utilisez-le à bon escient et consacrez vous à 3 séances de sports par semaine, en le choisissant suffisamment ludique pour ne pas vous lasser.
Faites l’impasse sur les plats uniques, mitonnez vous des hors-d’œuvres à profusion, sans faire l’impasse sur les protéines.
Privilégiez la volaille et les crudités pour maintenir votre équilibre alimentaire, sans plus le surcharger d’énergies que vous stockez.
Les Gémeaux sont le premier des signes d'air et des signes mutables.
L'essence des Gémeaux est d'échanger, de communiquer, d'explorer.
Les Gémeaux sont représentés par deux personnages.
Un natif des Gémeaux est en permanence à la recherche de son double inaccessible.
Castor et Pollux, sont issus d'une double paternité (Jupiter pour la partie divine, le roi de Sparte pour la partie humaine).
De ce fait l'un est immortel, et l'autre mortel.
Quand Castor meurt Jupiter lui donne l' immortalité, mais les deux jumeaux devront se partager leur présence sur terre, alternant six mois sur terre, six mois aux enfers, et ne se retrouvant ainsi plus jamais.
Les Gémeaux sont gouvernés par Mercure, dieu des échanges, du commerce, Mercure plus léger que l'Air.
C'est le signe de "l'éternel adolescent", dont il a souvent la silhouette longiligne et le charme.
Ce qui concerne un natif des Gémeaux, ce sont les échanges intellectuels, les déplacements.
Tout les intéresse, ils sont toujours prêts à explorer un domaine nouveau.
Leur conversation est souvent fluide et leur communication aisée.
La difficulté des Gémeaux est de canaliser cette curiosité insatiable, ce goût de la parole.
Ils ont tendance à la dispersion, à la superficialité.
Tout comme Mercure est également le dieu des voleurs, les Gémeaux peuvent avoir tendance à "filouter", à n'être pas d'une absolue rigueur intellectuelle.
Gémeaux célèbres : Marylin Monroe, Johnny Halliday, Jean-Paul Sartre, Marguerite Yourcenar, Jean-Marie Le Pen, Johnny Depp, Clint Eastwood, Miles Davis, Prince, Paul Mc Cartney, André Agassi, Naomi Campbell, Rupert Everett
La Force d’excitation naturelle a fait du chemin par rapport au Bélier : l’excitation s’est généralisée, l’énergie en se diffusant perd de sa brutalité initiale : centres d’intérêt multiples, curiosité exploratoire tous azimuts, plus grande sensibilité à l’abstrait, aux apparences, aux infinies facettes du monde extérieur. Large ouverture, immense disponibilité, écoute de tous les sons de cloches, initiatives variées.
Vitesse d’excitation : le caméléon.Elle est à son maximum : réactions vives, souples, fluides, hyper-adaptabilité à la variété des stimuli du monde extérieur. On papillonne d’objet en objet, à l’aise dans le changement, le mouvement, la variété, les transformations. Polyvalence, touche-à-tout, goût pour le multicolore, le polyphonique, grande subtilité tactique. Tout stimule, galvanise, intéresse, tout provoque des réactions enthousiastes. Convertibilité optimale, comportement imprévisible à multiples facettes.
Sens des ensembles : l’homme-orchestre.
L’excitation réduit l’inhibition à la portion congrue. Le refus ou le dépassement actif des antagonismes permet à tout et à tous de se rencontrer librement. Les éléments les plus hétéroclites se mélangent naturellement, chacun d’entre eux étant totalement autonome et en même temps relié aux autres par une dynamique d’ensemble qui brasse les dualités apparemment irréductibles. L’humanisme est instinctif, l’universalisme spontané. Les contradictions qui naissent de points de vue opposés peuvent s’aplanir à partir du moment où chacun respecte la liberté foncière de l’autre.
Le libertaire-homme orchestre est curieux, disponible, ouvert à tout sans restriction. C’est un agent de liaison, un intermédiaire, un diplomate arrangeant.
Le caméléon-homme d’orchestre est un lutin primesautier, un arlequin aux multiples facettes, un polyvalent amoureux de l’étonnant.
C’est comme au Bélier, mais un cran au dessus : le manque de retenue et de contrôle est quasi-total, radical, général : c’est l’irretenue, le sans-gêne, la dispersion dans le futile, l’anecdotique, l’éphémère. Comme la plume au vent : pas de centre, pas d’intériorité, pas de profondeur. Imprévoyant, inconséquent, capricieux, futile, archi-suggestible, c’est une marionnette naïve à la merci des volontés plus fortes et plus déterminées.
Lenteur d’inhibition inadaptée : l’intellectualiste.Nous avons, comme pour le Bélier, deux possibilités : soit le frein est impossible à actionner, et dans ce cas le Gémeaux est une girouette absolue, un nerveux pathologique, souffrant de déconcentration et d’instabilité extrême. Soit le frein est impossible à desserrer, ce qui peut conduire le Gémeaux à des constructions mentales intellectualistes méprisant la réalité du monde physique, à moins qu’il ne se retranche dans une indifférence absolue, éventuellement soutenue par une philosophie du néant et de l’échec. Hermétisme abstrait incommunicable, invérifiable.
Phase ultraparadoxale : le quiproquo.
La perte du sens des antagonismes produit une inversion du système excitation-inhibition : ce qui est normalement inhibant devient excitant, d’où l’attrait pour le nocif, le dangereux, l’immoral, le tabou, etc. L’absurde devient sensé, le toi devient le moi (identification active et spontanée à autrui, imitation, parodie, mime, dédoublement). Goût prononcé pour les illogismes flagrants, les spéculations abracadabrantes. Au mieux, il réussit, diplomate de l’éphémère, à marier les points de vue les plus opposés en une alliance fragile et fugace. Au pire, c’est le "grand écart" permanent, les acrobaties hallucinantes pour justifier toutes les contradictions.
L’exhibitionniste-quiproquo, persuadé d’avoir le don d’ubiquité, n’est concrètement nulle part. Il envahit le monde de ses navrantes contorsions.
L’intellectualiste-quiproquo construit des théories invraisemblables et auto-contradictoires, ce qui ne le gêne pas du tout, bien au contraire : il a en son petit doigt une confiance aveugle
En élargissant la formule du Bélier nous obtenons le type Gémeaux. L’excitabilité est diffuse, peu apte à une concentration durable (mots-clés du troisième Signe zodiacal : nervosisme, dispersion, cosmopolitisme). L’intensité s’est étendue : pour le symboliste il y a transition entre l’Énergie et l’Espace. Si la surface des océans a ses degrés de profondeur, il arrive à l’épidermique Gémeaux de recouvrir aussi des abîmes, mais par tendance l’excitabilité doit aplanir les reliefs, détruire les îlots d’inhibition, submerger les barrières du Taureau. Mercure, dieu des Airs, Maître traditionnel des Gémeaux est le centre de la précieuse notion d’ouverture. II est l’aspect omniprésent de l’énergie, l’éther des anciens, la lumière des modernes et la conscience divine des catéchumènes. En somme : une généralité primordiale, une toile de fond sur laquelle nous nous détachons en amours, en actes, en intentions.
La dispersion des Gémeaux à pour unité un mouvement créateur de métamorphoses : mouvement semblable à l’onde d’excitation qui dégèle les stéréotypies et les inductions tenaces. Mais cette unité n’a pas de centre stable, le Moi est en expansion, éparpillé comme une brassée de moineaux et volatilisant les formes qu’il voudrait fixer. La carence saisonnière réapparaît dans sa pleine évidence au stade de l’excitation totale. Un pur Gémeaux échappe à l’attraction d’un point dominant, il pèche par son impossible incrustation dans les êtres et les choses, car si le nomade suit une courbe sans fin, lui s’abandonne aux lignes brisées. II a surtout le goût des carrefours.
L’excitabilité diffuse, réfractaire aux conduites excessives, comprend la liberté comme une éternelle levée d’écrous (contraste avec le Taureau, type à entraves), comme une amnistie permanente coupant court aux obligations prolongées. Liberté de se renier, de se démettre, liberté de se refaire une personnalité après l’autre : chance inestimable de l’homme.
Avec l’élargissement de l’excitation nous nous éloignons des perceptions brutales du Bélier. Le monde parvient aux Gémeaux comme une polyphonie, il ne s’en dégage pas de ces tonalités criardes qui dictent au Bélier une conduite inflexible. L’acuité du premier Signe s’est convertie en un sens averti des ensembles. L’esprit de découverte s’est due en curiosité, celui d’innovation en ingéniosité et le milieu, devenu familier, a perdu ses inflexions provocantes. Avant le processus de réaction qu’ouvrira le Cancer, il reste au Gémeaux de tirer profit du commerce des choses. II puise ce profit psychologique dans le sens des correspondances naturelles, lesquelles entraînant la personnalité à devenir complice du milieu. L’individu est alors associé à son entourage, dans l’acceptation la plus large, qu’il s’agisse de ses vêtements ou des étoiles témoins de nos pas.
Sur le plan de l’action, la force d’excitation des Gémeaux exprime le pouvoir naturel de généralisation ; par conséquent, la communication ou conversion d’influences étrangères en données familières. La Tradition accorde aux Gémeaux tout ce qui implique un trait d’union et sous-entend une intelligence pré-adaptée. Paroles, signes, gestes, sont autant de moyens d’échanges. lIs supposent réceptivité et "consonance" de part et d’autre du dialogue. Théoriquement, le type Gémeaux réussit dans l’art délicat de la transmission ; il vulgarise l’inspiration, lui donne les formes propices à sa diffusion, réglées sur les possibilités de l’interlocuteur (don de persuasion, maîtrise des codes).
L’intuition est considérée comme sa faculté maîtresse, mais suivant notre optique cette fonction répond des valeurs archaïques ou moindrement adaptées. Le pôle fort du Signe dépend plutôt de la Sensation parvenue au stade abstrait. L’utilité productive du Taureau est ici dépassée, le monde sensible est un spectacle pour l’esprit ; ni le commerce, ni l’activité pratique ne sont exclus, mais l’art pur peut en bénéficier. De même, le positivisme du Signe se soucie d’une formule digne et se prend à des apprêts esthétiques.
Le type Gémeaux se préoccupe de l’enveloppe des choses en donnant aux apparences une vie propre. On imagine bien la sensation abstraite au départ de son sens décoratif, de son intelligence adaptative, de son habileté à définir un personnage, un comportement, un problème en quelques traits stylisés.
Plus générale qu’au Bélier, la vitesse d’excitation fait des Gémeaux le chef de file de la versatilité, qu’il s’agisse d’humeur ou de comportement. On souligne les qualités de rapidité, de souplesse, les ressources inépuisables d’un tempérament mobile. L’extraordinaire adaptabilité relève d’une excitabilité labile, rarement prise de court. Les liaisons conditionnelles se font et se défont, les rapports entre signaux disparates s’établissent sans difficulté et ne résistent guère aux opportunités pour se défaire. C’est un personnage à facettes qui place ses dons multiples et son savoir-faire au service de sa constitution "maniaque".
Soucieux de stupéfier et de ravir son public, il joue dans sa vie plusieurs rôles successifs, tragiques ou comiques. Ni le sens des contraires, ni l’inhibition ne peuvent le refréner lorsqu’il est parti dans l’invention, dans la fantaisie, dans la fable ; vérité et apports imaginaires s’entremêlent au plaisir exclusif des amateurs de poésie. Son danger est aussi dans le flux d’une énergie livrée à elle-même. Qui ne connaît ces têtes de linotte campées par Courteline : intarissables scénaristes, hommes-orchestres jamais démunis de partition et hommes-Protée jamais dépourvus de talents.
Dans la formule F+ V+ (Force d’excitation, Vitesse d’excitation) le processus d’excitation est majoritaire. Unanimité éphémère ; en voulant tout intégrer le Gémeaux situe les luttes futures à l’intérieur de l’être. Pour l’instant, son ambivalence procède d’une baisse notable de la force d’exclusion.
L’ensemble des commentaires astrologiques, à propos des Gémeaux et de Mercure, souligne la dualisation plus que la première forme de synthèse : la totalisation naturelle. Pourtant Mercure est le principe même de l’association ; n’est-il pas le lien, l’intermédiaire ? La preuve de ses attributs doit être faite par sa faculté d’intégrer l’adversaire. Telle doit être la véritable mesure de l’associationnisme ou de la totalisation puisqu’elle résorbe en une seule somme la dualité. Le caducée, symbole de Mercure, est autant symbole d’union que de division, il commande Gémeaux et Vierge, second Signe de Mercure où se rétablit en une forme nouvelle le sens des contraires.
Dans les annales mythologiques (Ph. Metman) on trouvera du côté des Dioscures, une confirmation de cette thèse : du couple Castor et Pollux, couple Gémeaux, ne survivra que Pollux.
La composition des Gémeaux, avec ses prouesses et abus, ne fait pas de doute : elle épouse l’ennemi, assemble chien et chat, pour et contre. Composer sans restriction c’est, suivant le niveau : hâblerie sans fin ou une suite d’acrobaties subtiles. Par sa labilité le Gémeaux se rend tour à tour indésirable et attachant. Inconsistant dès qu’il s’agit des rapports de personne à personne, il se donne à fond à la vie d’équipe. Souvent se portent sur lui des voix contradictoires et le talent d’atteindre plusieurs points en un seul trait lui est propre.
Le sens de la totalité dans une âme pauvre est d’une navrante suffisance. Dans une âme riche, elle conditionne un humanisme précieux : humanisme naturel au-dessus des écoles, indiffèrent aux programmes confessionnels ou politiques, humanisme du vrai Samaritain. Nous retrouverons la totalité dans les autres signes ultra-paradoxaux avec l’empreinte du processus dominant.
La susceptibilité élevée à son seuil supérieur atteint la structure du même système nerveux : le processus d’inhibition réagit comme un processus d’excitation, les fonctions sont inversées. Le phénomène d’inversion se traduit par une grande ambivalence. Le type Gémeaux saura, certes, reconnaître le blanc du noir, utiliser les notions du chaud et du froid, mais sur le plan du comportement les concepts directeurs de la conduite sont moins démarqués, il y a notamment une trop large acceptation du milieu.
Un but exclut beaucoup d’à-côtés et surtout ce qui lui est négatif : l’échec. C’est un Gémeaux qui a réanimé la mystique de l’échec, aboutissement de toute entreprise dont (à ses dires) ont peut, faute de mieux, se féliciter. Le type Gémeaux ultra-paradoxal est donc prêt à choisir pour le néfaste ou l’interdit. Nous retrouvons un fondement de son esprit libre : attrait pour le défendu, investigations dans le singulier et le non-conforme. L’emprise active caractérise également cette phase. L’être ne se possède pas, il vit dans un autre ou par un autre. Ce qui permet l’imitation, étaye les situations triangulaires et facilite les agissements par procuration.
Le rapport entre analyseurs (les cinq sens) et les centres absolus (instincts) attire d’autres remarques. Le type Gémeaux est apprécié pour la finesse de ses analyseurs. II a l’ouïe et le palais délicats ; sensible aux nuances, l’analyseur "moteur" en fait un jongleur, prompt et habile de ses dix doigts, mais rien n’égale la subtilité du système verbal. Mystère du jeu des compensations, cette maîtrise se met souvent en frais pour de désespérantes évidences. Songeons aux charmantes tournures littéraires qu’un écrivain emploie pour nous entretenir de ses petites misères ou des tendances communes de son tempérament libidineux !
L’impossible retenue se manifeste au Bélier par la révolte, l’intrusion, le coup de tête. Elle dispose d’un certain pouvoir d’orientation et de concentration. Un Gémeaux en faiblesse d’inhibition ne se révolte pas, il s’abandonne, se livre, se découvre. Au-dehors, il se donne en spectacle et étale ses turpitudes. Le même abandon en fait un être suggestible, un écho du dernier son de cloche.
Toutefois, les astuces de l’exhibitionnisme entrent en ligne de compte dans ce comportement. On prend plaisir à se montrer sous un jour péjorativement naturel, on pose volontiers au jeu de la pseudo-vérité (dit de société et d’absolue irretenue). Le non-choix, pour Sartre, est aussi un engagement, il n’est donné à personne de se garder, c’est la règle que nombre Gémeaux pratiquent.
On retrouve évidemment le manque d’inhibition extinctive dans la dépendance aux fluctuations ambiantes. L’envie, faiblesse majeure du Signe, exprime l’impuissance à se détacher ; elle est une variante de la suggestibilité qui va jusqu’à assumer l’échec du prochain par simple effet de voisinage. L’impulsivité se diffuse : ce sont les secrets, les amours que l’on échange, car tout se communique dans un ensemble en irretenue. Comme au Bélier, les valeurs d’enfance sont à considérer.
L’intuitif Gémeaux méprise te monde des objets. Aucune considération envers la Physique pure. Les données matérielles de l’Univers ne sont que de grossiers phénomènes mécaniques qu’il moleste au moyen d’une poésie détachée de logique objective. Son attitude paraîtra dépourvue d’une élémentaire morale. L’objet, fut-il humain, n’est qu’un moyen, qu’un maillon négligeable dès que son rôle d’informateur symbolique est rempli. Réduits à une essence symbolique êtres choses vivent une comédie cosmique dont seul l’intuitif connaît les clefs. Éventuellement, il perçoit les directives des forces magiques derrière des circonstances qui, pour une conscience normale, montrent l’action du hasard. Ceci convient au sens divinatoire attribué aux Gémeaux (interprétation des songes ; augures basés sur les changements de temps et les menus incidents de l’existence).
Confondue avec la Pensée, l’Intuition donne une remarquable faculté d’improvisation intellectuelle. Certaines pensées, maximes et proverbes qui se contredisent entre eux, s’adaptent avec facilité à la même situation. D’autres jugements improvisés dépendent uniquement de l’art d’accommoder les restes et d’en tirer le meilleur parti selon l’impression du moment. Enfin, la pensée en tant qu’instrument d’une éthique abstraite (esthétique des jeux verbaux) appartient à ce signe.
Pavlov distingue deux inerties : l’inertie relative ne se met en action qu’au prix de stridulations répétées. L’inhibition n’intervient qu’après de fortes pressions. Le Sujet se décide difficilement à inhiber, mais une fois dans le mouvement il ne détèle plus. L’inertie à donc une signification mécanique : "conservation de repos ou de mouvement". L’inertie absolue, elle, est tout à fait immobile, elle confine à l’absence complète d’inhibition (ou d’excitation). Relativement au Bélier, les Gémeaux faibles vivraient davantage dans l’inertie absolue. Par la formule "f- l-" ce Signe mérite le titre de "centre" de l’irretenue (inhibition faible et inerte, sans réactivité) tout comme le Taureau "f+ l-", sans excitation et avec une inhibition peu mobile mérite le titre de "centre" de la résistance passive.
Le Gémeaux "f- l-" sera, par conséquent, le signe Type du "Nerveux" inapte à récupérer ses dépenses ; instable par manque de fermeture aux excitants externes ou internes (suggestibilité + agitation).
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