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LES ASPECTS

NEPTUNENEPTUNE / PLUTON PLUTON


Tout le monde le sent, le remarque, le dit, le monde va mal, plus que mal. La crise est là. Les prédictions des écologistes d'il y a 40 ans se réalisent: dérèglements climatiques, montée des eaux, pluies acides, catastrophes nucléaires!
Et pas la peine d'être un indigné pour réaliser que la Finance est en grande partie responsable de nos malheurs.
Peut-être est-il important de réaliser cependant qu'il ne s'agit pas uniquement des bourses internationales, des spéculateurs et des grands patrons, mais de notre rapport personnel à l'argent, c'est-à-dire de l'avidité de chacun.
Astrologiquement cela se traduit par la mainmise de Pluton sur nos existences, en particulier sur les aspects neptuniens de celles-ci.

Pluton représente les banques, les multinationales et les puissances de l'argent, mais aussi les ténèbres intérieures, l’autodestruction, la quête du pouvoir, la manipulation, la peur de la mort et sa négation dans la poursuite des sensations intenses souvent associées à d’inévitables perversions.

Neptune de son coté figure les populations soumises aux marchés financiers et à la dégradation de l’environnement.
Il symbolise les masses influençables et manipulées, la télévision, les croyances et les illusions, l’alcool et la toxicomanie, et en définitive la souffrance et la sentimentalité si souvent confondue avec l'amour.

La loi est simple, quand Pluton domine trop, comme c’est actuellement le cas (2011), stimulé, visiblement durci par son carré à Uranus en Bélier et sa position en Capricorne, ce signe cardinal tourné vers l'ambition et le succès, Neptune souffre.
Et la prochaine arrivée de cet astre dans les Poissons pour une quinzaine d'années, malgré qu’il s’agisse de sa maîtrise, n'est pas faite pour nous rassurer sur le sort de l’humanité dans son ensemble.

Le Pluton/Neptune : Tous ceux qui s’intéressent à l’astrologie sont habitués à ce sextile (60°) qui unit les deux astres depuis le début de la seconde guerre mondiale.
Celle-ci fut en grande partie pressentie (pour ne pas dire provoquée) par le demi-carré entre ces deux astres, très actif de 1927 à 1934, avec la crise de 29, le capitalisme sauvage, le nazisme, l'exacerbation des nationalismes et les horreurs du stalinisme.
Ce sextile fait partie de nos vies, nous y sommes tellement habitués que nous le remarquons à peine.
Il établit une sorte d’harmonie basique à tous les thèmes astraux de 1940 à nos jours, même pour ceux nés pendant cette terrible guerre (les jeunes des années 60 et 70 en furent les premiers bénéficiaires), qui fut comme un abcès purulent que l’on crève.
On ne minimise pas les ravages de la révolution culturelle chinoise, les Khmers rouges et les nombreuses guerres qui suivirent pour autant, mais vue la vastitude et la violence de notre monde, on a l’impression que le pire nous a été épargné et que le sextile Pluton/Neptune y fut pour quelque chose.
Les éphémérides nous montrent cependant combien cet aspect très élastique est parfois particulièrement élargi par rapport à son orbe qui ne devrait pas dépasser, ou de très peu, les 6°.  
Il arrive régulièrement, c’est le cas depuis la toute fin du siècle dernier, que cet orbe dépasse les 8°/8°30 jusqu’à parfois flirter avec les 9°!
Ce solstice d'hiver 2011 par exemple, l’orbe est de 8°20 (Pluton à 6°58 du Capricorne et Neptune à 28°38 du Verseau).
Nous avions presque exactement le même orbe lors du solstice de décembre 1937 !
Ainsi, sans parler de réactivation du demi-carré (heureusement) on peut sans doute penser que nous ne sommes pas de façon permanente, selon les phases croissantes et décroissantes de cet aspect, protégé par le sextile, et cela pour quelques années encore (jusque vers 2017/2018, avec un sextile très proche dans les années 2025/2033).

Source: http://bernardlastrologue.blogspot.fr

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Comment marier le passage du multiple au duo-duel (Neptune) avec le maintien du multiple absolu (Pluton) ? Comment faire fonctionner ensemble des états d’âme imprévisibles et une distance maximale ? Comment vivre d’étranges sensations tout en restant indéchiffrable ?

CONJONCTION _ SEXTILE _ TRIGONE

Le sujet est un pur intuitif qui ne se réfère qu’aux injonctions profondes de son intériorité. Il a au plus haut point le sens et la sensation de l’occulte, du mystère, du subtil, du sous-jacent, de l’invisible, de l’innommable et de l’inexprimable. Il témoigne à sa manière, à travers son vécu tissé de paradoxes quasi incompréhensibles et ses actes qui semblent comme miraculeusement téléguidés par un inconscient sûr mais incompréhensible, de la réalité d’une autre dimension que celle des évidences premières et de l’existence brute. Sa présence frémissante est comme le témoignage concret d’un ailleurs, d’une insondable distance qu’il sait rendre vivante par son humanité. Revenu de toutes les illusoires et simplistes explications de textes, il maintient pourtant une foi viscérale dans l’homme vivant, cet être clair-obscur tissé d’ambiguïtés dont il ne se résout pas tout à fait à se dire qu’un jour, on éditera ses dernières nouvelles.

CONJONCTION _ CARRÉ _ OPPOSITION

Dissonance équilibrée : le sujet passe alternativement d’états d’âme flous et nébuleux (Neptune) à une lucidité froide et sans illusions (Pluton), sans pouvoir se résoudre à choisir. Selon que l’une ou l’autre fonction domine dans son vécu, il peut adopter les attitudes suivantes :

Si Neptune domine : le sujet, prisonnier de ses chimères, utopies exaltantes ou ivresses intérieures ou extérieures, est incapable de toute lucidité profonde et décapante.
Il chante en chœur et de tout cœur avec des spectres de sirènes pour conjurer toute menace d’anéantissement et se dire qu’avec un peu de foi incarnée on peut venir à bout de la mort.
Il est prêt à s’abandonner à n’importe quelle philosophie euphorisante, mystique ou idéologie fumeuse et de préférence collectiviste, susceptibles de conjurer son intuition de l’inanité de toutes choses.
Il navigue sur la mer démontée de ses vraies intuitions et fausses clairvoyances, incapable de dénouer l’écheveau confus et embrouillé de ses complexités.
Il s’accroche désespérément au radeau de la méduse de ses états d’âme inspirés ou non et aux productions visionnaires ou fantasmatiques de son imaginaire pour retarder au maximum de sombres perspectives qu’il se refuse à envisager réellement.

Si Pluton domine : le sujet est l’otage d’un scepticisme abyssal et d’une indifférence basique et radicale, pour lesquels tout ce qui est le plus ténument et le plus profondément humain est étranger.
Seul compte pour lui la solitude glacée de l’être en soi, dont aucune manifestation affective ou vécue ne saurait témoigner du profond et indicible mystère. Sa lucidité désespérée et décapante sape à la base le plus petit espoir d’émergence d’autre chose, la moindre foi vivante qui pourrait dissiper les ténèbres, les plus subtils frémissements d’autres possibles qui prétendraient s’incarner.
Il est ailleurs, dans une dimension extra-personnelle qui lui interdit jusqu’au minimum vital, la plus infime quantité d’impression de vivre, le "je ne sais quoi et presque rien" qui fait qu’on existe quand même et malgré tout.
Il n’a pour refuge que le siège de l’esprit universel ou que son intraduisible certitude que les lendemains chanteront une musique radicalement différente.

Dissonance maîtrisée : le sujet a durement appris qu’il y a un temps pour les états d’âme vivants et frémissants, et un temps pour se débarrasser radicalement de toute conception, et sait sans fausse note alterner ces deux fonctions.

Dissonance sublimée : le sujet a délibérément sacrifié toute exaltation ou engouement affectifs et irrationnels au nom d’une suprême et profonde impassibilité d’être, ou abdiqué de toute tentation de souscrire à l’absurde au profit de la contagieuse dynamique d’une évolution profonde.


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