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LES ASPECTS

MERCURE / JUPITER

Jupiter associé à Mercure décrit une nature cérébrale contenant énormément d'informations et de connaissances, très douée pour la communication verbale. (Ex: Jean-Paul II parlait huit langues !).
Avec un Jupiter faible, le langage peut être ampoulé, ostentatoire, théâtralisé à l'excès, ce qui rend la personne assez peu agréable dand l'échange verbal. Jupiter essaye ici de compenser ses faiblesses par une surenchère peu crédible et passablement inefficace...
En bon aspect, Jupiter fait un orateur de choix, que son aisance à parler en public rend éminemment convaincant. Sûr de lui, il s'investit dans ses sujets et entraine l'adhésion par l'enthousiasme et la foi qui se dégage de son discours.

Source: Cymer

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: Cet aspect permet à l'intelligence de s'épanouir et de s'exprimer de façon aisée et ouverte, avec enthousiasme, ce qui lui donne souvent des aptitudes à conseiller, guider, enseigner, avec aussi le sens de l'organisation et beaucoup d'aptitudes au niveau commercial pour négocier.
Mais plus de difficulté à exprimer ses capacités ou le fait de le faire de manière très opportuniste et avec de la ruse (avec une conjonction mal aspectée).

ou : Les aptitudes intellectuelles sont bonnes, mais la personne a tendance à mal juger certaines situations, et elle est donc sujette aux erreurs d'appréciation, parce que souvent elle veut juger trop vite, ou sur un détail au détriment de l'essentiel. 
La personne veut souvent tout, tout de suite, et peut avoir tendance à trop rêver de choses inaccessibles.

ou : Même signification que la conjonction, avec plus de maîtrise au niveau de l'expression et plus de sens de l'adaptation, et de manière juste et loyale.
C'est un aspect qui donne la capacité à bien juger, négocier, convaincre, etc....

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Comment marier le passage de l’unique au multiple (Mercure) avec celui du duo-duel à l’unique (Jupiter) ? Comment faire fonctionner ensemble une curiosité dispersée et un ambitieux pragmatisme ? Comment rester désinvolte tout en ayant un vécu exemplaire ?

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Le sujet est hyper-doué pour le langage et la communication. Curieux, ouvert aux différents points de vue, décontracté, il sait en même temps convaincre ses interlocuteurs du bien-fondé de ses certitudes pragmatiques, de ses affirmations réalistes, de ses leçons de choses. Habile et éloquent, négociateur, il sait conduire les débats avec verve, faconde et humour, au mieux de ses intérêts et de son image de marque. Il s’adapte et se conforme souplement aux normes et modèles réglementant la vie en société sans rien y perdre de sa légèreté, de son imagination, de sa liberté naturelle, de sa curiosité spontanée. Raisonnable, ambitieux et organisé, il ne se prend pourtant pas au sérieux : il sait rire des responsabilités gratifiantes qu’il aime à endosser. Son humour reste dans les normes et formes admises : gai mais pas dérangeant, il vise à alléger les pesanteurs sociales, et non à les contester en profondeur.

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Dissonance équilibrée : le sujet passe alternativement d’une ouverture communicative tous azimuts (Mercure) à un pragmatisme ambitieux (Jupiter), sans pouvoir se résoudre à choisir. Selon que l’une ou l’autre fonction domine dans son vécu, il peut adopter les attitudes suivantes :

Si Mercure domine : fantaisiste, dispersé ou inconséquent, le sujet récuse ou refuse toute norme raisonnable, tout jugement sensé, toute leçon de choses. Il parle pour ne rien dire, et surtout rien d’important, d’officiel, de solennel. Il s’amuse de ce qui paraît à d’autres important ou frappé au coin du bon sens, tourne en dérision les règles élémentaires de la vie en bonne société. Son imagination prolixe se développe à rebours de ses intérêts et ambitions matérielles. Il se pose mille questions sans être capable de leur apporter aucune conclusion pragmatique. Il se distrait trop facilement des pesantes obligations sociales et préfère faire le clown ou l’étourdi plutôt que d’assumer le rôle convenu que l’on attend de lui. Irresponsable, il ne prend au sérieux aucun conformisme, ce qui non seulement n’est pas convenable, mais en plus empêche quiconque de lui accorder la moindre confiance.

Si Jupiter domine : le sujet, polarisé par ses ambitions, sa quête de pouvoir tangible ou sa vision du monde trop raisonnable, ne peut ou ne veut pas ouvrir son esprit à autre chose. Pas question pour lui de rencontres inutiles, de curiosités gratuites, de découvertes émerveillantes : il faut que ça rapporte, qu’il en retire des bénéfices concrets ou une utilité manifeste. Se voulant définitifs, ses jugements à l’emporte-pièce lui interdisent toute pluralité des hypothèses, tout changement de point de vue. A force de vouloir faire reconnaître les mérites de ses actes et productions, il en oublie tragiquement de ne pas se prendre au sérieux. Son envie d’être un représentant exemplaire de son groupe le pousse à sacrifier aveuglément sa liberté individuelle, sa fantaisie irrévérencieuse, sa spontanéité sans œillères. Il pontifie au détriment de tout humour.

Dissonance maîtrisée : le sujet a durement appris qu’il y a un temps pour les découvertes distrayantes (Mercure) et un temps pour la gestion de ses intérêts concrets (Jupiter), et sait sans fausse note alterner ces deux fonctions.

Dissonance sublimée : le sujet a délibérément sacrifié toute ambition sociale au nom de sa curiosité insatiable, ou abdiqué de toute fantaisie intellectuelle au profit d’un sage conservatisme qu’il estime nécessaire.

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