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LES ASPECTS

LUNE LUNE / URANUS URANUS

CONJONCTION à 0°

Sarah Bernhardt (Bélier XI) - François d'Assise (Taureau II) - Carol Hemingway (Taureau VI) - Michael Bennett (Gémeaux I) - Stefano Benni (Gémeaux VII) - Jean-Louis Étienne (Gémeaux X) - Petra Kelly (Gémeaux XII) - Thierry Le Luron (Cancer V) - Angus Young (Cancer IX) - Donna Rice (Lion VI) - Marco Furlan (Lion VIII) - Forest Whitaker (Lion XI) - Karl Jaspers (Vierge III) - Gordon Ramsay (Vierge V) - Daniel Ducruet (Vierge XII) - Amélie Mauresmo (Scorpion I) - Legs Diamond (Scorpion VI) - Adam Levine (Scorpion IX) - Charles Ulm (Sagittaire VIII) - Jessica Dubroff (Capricorne VII) - Jackie Coogan (Verseau V) - Max Roach (Poissons IX)

CONJONCTION à 1°

Jean Sorel (Taureau V) - Baron Georges Cuvier (Taureau X) - Christine Keeler (Taureau XII) - Jessica Savitch (Gémeaux I) - Yves Rénier (Gémeaux V) - Andreas Baader (Gémeaux V) - Demetra George (Gémeaux XI) - Karen Cheryl (Cancer IX) - W. C. Fields (Vierge II) - J. K. Rowling (Vierge IV) - K.D. Lang (Vierge XII) - Mary Donaldson de Danemark (Balance VI) - Jason Orange (Balance IX) - Zaz (Scorpion V) - John O'Hara (Capricorne IV) - Ann Wigmore (Capricorne XI) - Barbara Hutton (Capr/Vers XI) - Louis Pauwels (Poissons VI) - Charlie Parker(Poissons IX)

CONJONCTION à 2°

Annie Girardot (Bélier VIII) - Jean-Alban Bergonié (Taureau X) - Bernard Boursicot (Gémeaux V) - Bernard Giraudeau (Gémeaux VII) - Mike Brant (Gémeaux VIII) - Gérard Holtz (Gémeaux XI) - Alain Gillot-Pétré (Cancer VIII) - David Icke (Cancer IX) - Olivia Newton-John (Cancer X) - Philippe de Dieuleveult (Cancer XI) - Didier Wampas (Lion VII) - Joe Montana (Lion X) - Lolo Ferrari (Vierge II) - Jodie Foster (Vierge IX) - H. P. Lovecraft (Balance I) - Amy Fisher (Balance VII) - Paul Éluard (Scorpion II) - Marcel Dassault (Scorpion VIII) - Rosa Bonheur (Capricorne III) - Dmitri Chostakovitch (Capricorne XI) - Abdel Gamal Nasser (Verseau II) - Siegmund Nissel (Poissons IV) - Jacques Dupin (Poissons VII)

CONJONCTION à 3°

Paco Rabanne (Bélier XI) - Germaine Greer (Taureau IV) - Françoise Dorléac (Taureau IX) - George Bernard Shaw (Taureau XII) - Jorge Ferreira (Cancer VIII) - Erik Satie (Cancer XII) - Dominique Voynet (Lion IV) - Marie Dorval (Vierge I) - Arno Klarsfeld (Vierge XII) - Sergueï Prokofiev (Balance I) - Emmanuelle Laborit (Balance I) - Sylvain Tesson (Balance IV) - Gaston Defferre (Capricorne III) - Orson Welles (Verseau IX) - Lester Del Rey (Verseau X) - Paul Cézanne (Poissons V) - Roger Vadim (Poissons VII)

CONJONCTION à 4°

François de Closets (Bélier IX) - Larry Pines (Gémeaux I) - Salman Rushdie (Gémeaux II) - Harold Shipman (Gémeaux IV) - Diana Oughton (Gémeaux IV) - Roger Daltrey (Gémeaux VII) - Alan Oken (Gémeaux VII) - Yves Duteil (Cancer III) - Tycho Brahé (Vierge VII) - Jack London (Lion IV) - Marie Besnard (Scorpion VI) - Lucky Luciano (Scorpion IX) - Hans Geisler (Capricorne IV) - Timothy Leary (Verseau III) - Robert Laffont (Verseau IV) - Gayatri Devi (Poissons IX) - Gérard Reve (Poissons IX)

CONJONCTION à 5°

Félix Tisserand (Poissons III) - Richard Anconina (Cancer IV) - Tom Waits (Cancer VII) - Franco Moschino (Cancer XII) - Nathalie Arthaud (Balance XII) - Roger Federer (Scorpion III) - Charles Lindbergh (Sagittaire I) - Anaïs Nin (Sagit/Capr III) - Joseph II (Capricorne I) - Vivien Leigh (Verseau X) - Charles Mingus (Poissons III) - Jean Monneret (Poissons III) - Gene Roddenberry (Poissons IX) - Klaus Kinski (Poissons X)

CONJONCTION à 6°

Jean Delville (Cancer VIII) - Evonne Goolagong (Cancer IX) - Pete Burns (Lion XI) - Beyoncé Knowles (Scorpion II) - Zlatan Ibrahimovic (Sagittaire IV) - Louis Althusser (Verseau V) - Lana Turner (Poissons X)

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Uranus nous retire ici notre tranquillité confortable en poussant notre émotionnel hors de son fonctionnement compulsif et inconscient habituel. Nous n'avons pas le droit de nous reposer dans notre paresse et notre confiance dans la vie.

A noter: l'aspect associe le magnétisme lunaire et l'électricité uranienne...

S'il agit au niveau physique (surtout en Maison I), l'aspect peut donner des caractéristiques biologiques ou génétiques particulières, inhabituelles, de naissance ou accidentelles (Emmanuelle Laborit *** - Hideyo Noguchi ), avec pour but l'acquisition d'une autonomie, la conquête d'une liberté.

Peut faire perdre l'un ou les deux parents, ou un frère, une soeur, de façon soudaine et inattendue (J. K. Rowling - Orson Welles - Lana Turner - Paco Rabanne - Erik Satie - Roger Vadim - Yves Duteil - Harold Shipman - Barbara Hutton *** - Dmitri Chostakovitch *** - Charles Mingus *** - Jean Sorel - Marie Dorval *** - Jackie Coogan - Legs Diamond - Jochen Rindt - Petra Kelly - Jacques Dupin - Siegmund Nissel - Robert Laffont ).

Perte parfois d'un enfant (Charles Lindbergh - Christine Keeler *** ).

Dans quelques rares cas, peut indiquer une mort prématurée et subite (Jessica Savitch - Diana Oughton - Petra Kelly - Erich Klausener - Louis Delluc )

Peut aussi indiquer un divorce au foyer (Olivia Newton-John - Zaz - Jack London - Jason Orange - George Bernard Shaw ).

Ou encore une enfance perturbée par des déménagements successifs, des conditions de vie inhabituelles, des parents à la vie dissolue (alcoolisme, drogues), ou tout autre événement apte à remettre en cause la notion d'un foyer stable et sécurisant (Jorge Ferreira - Christine Keeler *** ).

On peut avoir passé son enfance et avoir été élevé hors du milieu familial (en internat, par ex.) (Joseph Fontanet - Jacques Dupin - Clemens von Galen ),
ou dans une famille nombreuse où on n'a pas pu puiser l'affection de la mère (Joseph Fontanet - Clemens von Galen - Armand Robin - Victor Rietti ),
ou quitter tôt son milieu, son pays (Salman Rushdie - George Ier ).

Pour une femme, peut donner une mère absente dans son rôle, incapable de nous transmettre une image maternelle à laquelle nous fier. Ce manque d'exemple fait que nous devrons aborder ce sujet de façon totalement neuve quand nous serons à l'âge d'être mère. On peut avoir du mal à se situer, la féminité n'ayant pas été transmise par la mère. Peut induire un manque de confiance en soi pour une femme. On se sent "différente", inadaptée, à part.

Peut donner des tendances homosexuelles chez une femme (Amélie Mauresmo - Anaïs Nin - K.D. Lang - Rosa Bonheur *** )... autant qu'à un homme (Pete Burns - Bernard Boursicot - Gerard Reve *** - Michael Bennett - Ney Galvao ).

Peut également donner des femmes en avance sur leur temps, originales, novatrices, réformatrices, capables de faire avancer la condition féminine, de faire évoluer la femme hors des carcans traditionnels (Gayatri Devi *** - Evonne Goolagong *** - Nathalie Arthaud *** ).
Féministes (Germaine Greer ).
Activistes engagées (Donna Rice - Edith Cavell - Petra Kelly ).

Le côté progressiste, pionnier et avant-gardiste (ou extravagant) s'applique également aux hommes qui ont cet aspect (Sergueï Prokofiev *** - W. C. Fields *** - Louis Pauwels - Dmitri Chostakovitch *** - Jean-Alban Bergonié - Baron Georges Cuvier - Franco Moschino ).

Décrit une mère (ou des parents) démissionnaire dans son rôle maternel, dont l'affection a été absente, qui n'a pas su nourrir nos sécurités de base. (Zlatan Ibrahimovic *** - Barbara Hutton *** )

Un foyer dénué de chaleur, instable, ouvert à tous les vents, qui demande une constante faculté d'adaptation...
Peut décrire une mère féministe, inconventionnelle, atypique (Hilaire Belloc ).

Pour un homme, tendance à rechercher des femmes originales, excentriques.
"Homme à femmes", "coureurs de jupons" (Roger Vadim - Legs Diamond - John O'Hara *** )

Tendance à être soi-même excentrique, décalé, anti-conformiste, réfractaire aux conventions
(W. C. Fields *** )

La femme perçue comme un être "vierge", une entité inconnue, à découvrir de A à Z... (Yves Duteil *** )

Tendance, pour les 2 sexes, à changer souvent de relations... (Barbara Hutton *** - John O'Hara *** )

Peut donner un tempérament excessif, provoquer des réactions émotionnelles explosives, des "coups de tonnerre" imprévisibles et surprenants, tant qu'on n'a pas acquis la distanciation nécessaire à l'indépendance émotionnelle que demande Uranus (Roger Daltrey - Charles Mingus *** ).

Caractères entiers et querelleurs (Gilles de Roberval ).

Les impulsions "électriques" d'Uranus sont susceptibles de provoquer blessures et accidents à répétition (ce qui est souvent le cas chez les sportifs qui ont cet aspect).
Goût du risque (sportifs, cascadeurs...)

Le natif montre une certaine froideur lucide en ce qui concerne son expression intime.
On est peu sujet aux élans affectifs avec notre famille ou nos proches.
Donne une indépendance émotionnelle, un côté imprévisible dans les réactions instinctives aux événements.

Donne souvent un côté précoce, une maturité remarquable (Dmitri Chostakovitch *** - Jackie Coogan - Charles de Bériot - Ken Uston - Max Roach - Siegmund Nissel - Paul Muni - Loïc Corbery ).

On est en avance, on va plus vite que les autres, avec une très grande rapidité d'adaptation (W. C. Fields *** - Shane Gould - Jon Whiteley ).

Pouvoir de régénération rapide, fulgurant...
Forte concentration et mobilisation des énergies lunaires, qui en temps normal sont plutôt de nature passive, détendue, réceptives, en attente.
Qualité souvent favorable à certains sportifs, engagés dans l'enjeu d'une improvisation instantanée des facultés de réponse instinctives (Joe Montana *** - Philippe de Dieuleveult ).

Intérêt pour le ciel et l'espace (Alain Gillot-Pétré - Jean-Claude Pecker - Story Musgrave ),

pour la science-fiction (Lester Del Rey ),

pour l'étude de l'astronomie, de l'astrologie, de l'ésotérisme (Tycho Brahé - Alan Oken - Demetra George - Jean Delville *** - Hans Geisler - Larry Pines - Carol Hemingway - Félix Tisserand - Isabelle Pagan - Brigitte Rieser - Bangalore S. Rao - Michael Erlewine - Maurice Jacoel - Charles Herbais de Thun - Chris Turner - Louis de Wohl - Pedro Tornaghi - MacGregor Mathers - Joanne S. Clancy - Jason Lotterhand ),

ou pour l'aviation, l'aéronautique (Charles Lindbergh - Marcel Dassault - Gene Roddenberry - Judith Resnik - Charles Ulm - Anthony Fokker - Henri Ziegler ),

ainsi que pour tous domaines inconnus, inexplorés, non conventionnels (Jean-Louis Étienne - Timothy Leary - Ann Wigmore - Flinders Petrie - Paul Brenner )

ou des aventures inédites, explorations (Sylvain Tesson - Pierre Mazeaud - Sam Abell - Marcel Ichac - )
et encore, tout ce qui a rapport à l'électricité (Wendell Wilkie ).

L'aspect donne des inventeurs, des innovateurs, des chercheurs dans toutes sortes de domaines (Charlotte Perriand - Robert Watson-Watt - Jean-Luc Ponty - Albert Calmette - Gilles de Roberval - Emile Borel - Joseph Achille Le Bel - Donald A. Glaser ).

Tendances révolutionnaires (Diana Oughton ) ou universalistes (Frédéric Tristan ) ou satiriques (Stefano Benni *** )

Militants, résistants ou défenseurs des valeurs de liberté, d'indépendance, d'autonomie (Jean Monneret *** - Gustav Stresemann - Christian Pineau - Ion Iliescu - John O'Hara *** - )

Francs-maçons - fraternité - (Jacques Bredael )

Un bon nombre d'hommes politiques conservateurs ont également cet aspect. Adeptes du libéralisme.

Peut provoquer des fausses-couches, ou la mort prématurée du natif (Jessica Dubroff )

L'aspect associe l'image, l'imaginaire, le rêve, et les techniques de pointe que représentaient au début du XXème siècle le cinéma. On y retrouve donc un certain nombre d'acteurs et de réalisateurs de cette époque, les pionniers du 7ème art, ainsi que des photographes. (Irène Jeanning - D. W. Griffith - William Eythe - Constance Talmadge - Henri Vilbert - William Wegman - Louis Delluc - George M. Cohan )

Egalement dans la communication de pointe que représentait la radio et la télévision (Roland Dhordain - Edouard Branly ).

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Voici notre état émotionnel en lien avec la première planète transsaturnienne, celle qui se fait remarquer par son attachement au non-conventionnel,  à l’original, mais aussi et surtout, à l’astrologique.
Uranus est symboliquement la planète qui gouverne l’astrologie.
Les personnes touchées par ses aspects ou par le signe du Verseau seront susceptibles de laisser venir le sens des étoiles à eux.
Uranus, son maître, est une planète à caractère très instable, du coup même dans les pronostiques il est souvent bien difficile de prévoir sur quel plan elle va vraiment faire évoluer la personne. 
Du coup, les aspects d’Uranus aux luminaires, sa position dans les maisons angulaires donnent aux individus un brin révolutionnaire, un individualisme très affirmé, quelque chose qui les pousse à agir autrement que les autres et affirmer leur différence haut et fort. 
C’est une envie presque irrésistible de vivre dans le futur, par les idées futuristes et progressistes. 
Alors, que donne Uranus par son touché à la Lune ?
Un besoin de liberté qu’il est impossible de restreindre, mais aussi une émotivité très instable.
Les réactions émotionnelles d’une telle personne sont vraiment imprévisibles, et elles sont les premières surprises de la vague émotionnelle qui peut les envahir.
Mais comme Uranus est une planète assez rapide, les états changent d’un instant à l’autre.
Il y a comme un air de déjà vu avec l’aspect Lune/Mars.
Les émotions uraniennes ne sont pas des émotions très profondes, car Uranus est la haute octave de Mercure, une planète plutôt mentale, qui dirige le Verseau.
Neptune et Pluton peuvent donner des émotions très fortes, profondes, intensives, même parfois douloureuses.
Mais avec Uranus, les émotions sont variées et ne durent pas longtemps.
On peut appeler cela une humeur instable.
Au fond, ce sont des personnalités excentriques, qui veulent montrer leur différence par leurs choix dans la vie : des métiers hors du commun, une manière différente de s’habiller ou un style vestimentaire précis et voyant, des goûts qui surprennent les autres.
Il faut apprendre à se stabiliser, à s’équilibrer et se calmer émotionnellement tout en nourrissant son besoin de l'original.
La vie familiale n’est pas toujours stable et sans nuages, car au plus profond de la personne il y a comme un petit moteur qui n’arrête jamais de fonctionner, et la pousse à des actes originaux.
Les relations dans la famille de l’enfance ou celle de l’âge adulte est loin d’être paisible, et c’est encore plus vrai avec la mère du natif.
Elle peut être une personne peu ordinaire, indépendante, et pas très maternante.
Il est possible que la mère s’intéresse à l’astrologie et que sa fille ou son fils hérite de cet intérêt.
La personne peut de même hériter d’un caractère très extraordinaire, des habitudes et attitudes qui sortent de la normale.
Par exemple, il peut y avoir des expériences capillaires diverses.
Si le natif est un homme, il va rechercher une femme avec ce genre de caractéristiques.
Les relations avec sa propre mère seront remplies d’inattendu, ainsi qu’avec ses copines.
Il voudra être libre au quotidien et libre émotionnellement de l’emprise féminine, c’est très caractéristique des hommes à femmes.  
Ils peuvent faire parti des adeptes de divorces, ou de célibataires endurcis.
Uranus, en principe, ne donne pas un grand attachement à la mère, et aux parents en général. 
L’endroit de naissance n’aura pas non plus de louanges quelconques, les sentiments concernant la famille seront pauvres en intensité, sauf si la Lune a à voir avec le Cancer ou la maison IV.
Le natif ayant cet aspect aura du mal à recevoir de l’aide parentale, et voudra à tout prix quitter la maison familiale.
Si la Lune est dans un signe peu équilibré pour elle, comme en Capricorne par exemple, les relations avec la mère (ou les deux parents) auront des chances d’être froide ou même conflictuelle.
La famille peut être source d’emprisonnement psychologique ou physique, du coup il est important pour le natif d’avoir une certaine liberté dans le foyer (faire ce qu’il veut quand il le désire).
Les habitudes peuvent aussi être source d’emprisonnement, du coup souvent ces personnes n’ont pas de dépendances visibles au premier abord, elles semblent très détachées.
En astrologie, parmi les planètes transsaturniennes, c’est Neptune qui gouverne l’intuition.
Mais Uranus, en se reliant à la Lune, peut de même obtenir le sixième sens.
A l’instar de Neptune, Uranus donne des gisements soudains d’intuition grâce auxquels le natif comprend la vrai raison des choses.
Chez les personnes nées en 1989, et plus loin, il y a une conjonction très remarquable de Saturne, Uranus et Neptune, et parfois la Lune s’est glissée dedans.
Ce n’est pas Saturne qui va remplir d’intuition, mais Neptune et Uranus donneront un sacré sixième sens. 
Concernant la nourriture, la Lune en aspect créateur d’énergie à Uranus peut donner des goûts alimentaires peu ordinaires.
Il peut aussi y avoir un phénomène d’un soudain changement d’état : un jour la personne souhaite se mettre absolument en régime, le lendemain elle mange des quantités inimaginables de nourriture en ayant déjà oublié ce qu’elle s’est fixé comme objectif hier.
La relation à la nourriture est donc compliquée, dépend de l’humeur et des envies soudaines de la personne.
Pour les femmes cet aspect n’est pas des plus faciles, car il donne des problématiques pour tomber enceinte, pour porter son enfant et pour accoucher.
C’est possible que la fin de grossesse arrive soudainement avant le terme ou qu’il y ait fausse couche, surtout si l’une des planètes a quelque chose à voir avec la maison V des enfants.
Ce n’est pas la quantité d’enfants qui sera touché par cet aspect, mais bien la grossesse, où il faudra être vigilant pour la santé de la femme et du bébé.

Source: http://www.la-destinastrologie.com

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Comment marier un ensemble global, homogène (Lune) avec la réduction du multiple à l’unique (Uranus) ? Comment faire fonctionner ensemble une réceptivité diffuse et un volontarisme intransigeant ? Comment faire intimement siennes l’affirmation de convictions intuitives ?

CONJONCTION _ SEXTILE _ TRIGONE

Le sujet trouve son bien-être, son équilibre et sa plénitude dans une profonde maîtrise et un parfait contrôle de lui-même. D’une manière exigeante, il polarise l’ensemble de ses virtualités en fonction des objectifs précis et ambitieux qu’il se fixe. Il puise dans ses rêveries la matière pour construire d’impeccables édifices intellectuels dont il lui est essentiel de préserver la cohérence, l’homogénéité, l’harmonie. Il lui semble couler de source que la volonté n’a pas à plier devant les événements. Ainsi sa détermination intérieure, qui se manifeste par une grande fermeté extérieure, reste-t-elle détendue. Il s’impose et impose, dans un groupe, ses vues souvent originales, parfois déconcertantes, avec un aplomb si naturel que nul ne songerait à discuter une telle autorité. Il habite si intimement sa dignité, ses principes et sa droiture que jusque dans ses plus grandes exigences, il ne paraît en rien crispé.

CONJONCTION _ CARRÉ _ OPPOSITION

Dissonance équilibrée : le sujet passe alternativement du volontarisme individualiste (Uranus) à l’intimité reposante (Lune), sans pouvoir se résoudre à choisir. Selon que l’une ou l’autre fonction domine dans son vécu, il peut adopter les attitudes suivantes :

Si la Lune domine : au nom d’un "naturel" dont il fait un principe transcendant, sacré et inviolable, le sujet se refuse à toute contrainte, toute rigueur, toute discipline interne ou externe. Ses rêveries inconsistantes sont un rempart qui le protège, croit-il, de toute cérébralité organisée, hiérarchisée et consistante. Englué dans une quotidienneté qui satisfait ses penchants amorphes ou lymphatiques, il se refuse aux efforts de volonté exigeants et héroïques qu’il lui faudrait accepter pour en sortir. Cela ne l’empêche pas de céder parfois à de capricieuses frasques individualistes, à de brusques flambées d’autoritarisme sans portée réelle ni lendemains. Il se refuse d’affirmer des opinions trop nettes et trop tranchées, par peur de mettre en péril l’harmonie des ambiances où il tend à se dissoudre.

Si Uranus domine : crispé, cassant, autoritaire, trop sûr de lui et du bien-fondé de ses raisonnements surgis d’invérifiables constructions personnelles, le sujet s’interdit tout abandon, toute quiétude, toute bonhomie. Ce serait à ses yeux déchoir, dévoiler quelque inavouable faiblesse. Il pousse ses raisonnements intempestifs et sans nuances jusqu’à leurs dernières extrémités, sans se soucier de leur cohérence. La mécanique froide et efficace de son intellect annihile toute réceptivité, tout ressenti intime des êtres et des situations. Il cherche à s’extirper des routines quotidiennes qui lui insupportent à coups de défis outrés, de décisions aventureuses, de comportements outrés ou scandaleux. Pour lui, jamais rien n’est aisé, fluide, facile : l’ordre, la logique et l’ultra-précision s’imposent en tout domaine. Il peut aussi devenir un implacable tyran domestique, imposant, sans négociation possible, ses vues à ses familiers.

Dissonance maîtrisée : le sujet a durement appris qu’il y a un temps pour les défis de l’affirmation individuelle et un temps pour l’intimité reposante, et sait sans fausse note alterner ces deux fonctions.

Dissonance sublimée : le sujet a délibérément sacrifié toute intimité reposante au nom d’une exigeante volonté de maîtrise, ou abdiqué de toute intransigeance dogmatique au profit d’une harmonieuse quiétude.

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REMONTER Yves Duteil à propos de sa femme: "Je n’arrête pas de découvrir des aspects différents, elle m’émeut énormément ; le sourire que j’ai trouvé quand je l’ai rencontrée a toujours révélé d’autres secrets. Des choses que je ne connaissais pas d’elle. Je me suis rendu compte que quand on vit à côté de quelqu’un, on vit avec un inconnu ou une inconnue, et c’est la meilleure manière de continuer à le respecter, à le découvrir, parce qu’on accepte de le regarder un peu différemment à chaque fois, et de découvrir sa richesse, et d’autres raisons de l’aimer." - Il a 24 ans quand sa mère meurt.

REMONTER Gayatri Devi : Eduquée en Angleterre et en Suisse où elle a fréquenté les meilleures institutions et émancipée avant l’heure, elle adopte de suite des attitudes qui, à cette époque, étaient réservées aux hommes, comme jouer au badminton ou au tennis, se couper les cheveux, porter des pantalons et monter à cheval. [...] Contrairement aux deux premières épouses de Man Singh II, qui, dans une société très traditionnelle, observent les règles strictes du «Purdha» (enfermement des femmes), la Maharani Gayatri Devi participe aux cérémonies religieuses, conduit librement ses voitures, nage dans la piscine, joue au tennis, y compris avec des partenaires masculins, porte des pantalons, monte à cheval et part à la chasse avec le prince.
En réalité, elle est soutenue par son époux, lui aussi en avance sur son temps. Sur ses conseils, elle entreprend d’émanciper les femmes de l’état de Jaipur et de faire sortir les femmes du Rajasthan de la claustration du «Purdah», mais, invités au palais, les hauts responsables laissent toujours leurs femmes à la maison.
Gayatri Devi comprend alors très vite que l’éducation sera la clé de la modernisation de la société et de l’émancipation des femmes. Aussi, en 1943, elle ouvre une école de fille destinée aux femmes rajpoutes et, grâce à elle, des jeunes filles issues de familles conservatrices, non scolarisées, sachant à peine lire et écrire, deviendront docteurs, ingénieurs, scientifiques ou écrivains. Devenue institution nationale, la «Maharani Gayatri Devi Girls School» est aujourd’hui célèbre dans toute l’Asie.

REMONTER Sergueï Prokofiev : [Aspect Lune/Uranus en Maison I] Prokofiev était de la race des «jeunes barbares», résolument anti-conformistes et bourrés de «forces explosives». «Extérieurement, cet homme robuste, sportif (on a beaucoup parlé de son art de jouer au football sur son clavier) et même provocateur dans ses costumes, dans sa façon naturelle et dans ces redoutables humeurs, peut apparaître comme une sorte d’improvisateur brillant». On opposait souvent la « perfection » de Stravinsky à l’art plus « rocailleux » de Prokofiev. La vie de Prokofiev ressemble beaucoup à son art. Il hait certaines règles de la musique. On le compare souvent à Richard Strauss qui lui aussi s’opposait aux disciplines de son époque. Cette « liberté » fait alors de lui un solitaire.

REMONTER Joe Montana : Il pouvait compter sur une précision digne d'un métronome et sur un étonnant mélange de concentration et de calme dans les moments cruciaux. Joe laisse l'image de l'athlète sain et modeste et en même temps du bon père de famille fuyant les médias. Il est aussi l'exemple du courage, souvent gravement blessé au cours de sa carrière au point d'être mis hors jeu pour plusieurs saisons complètes, Joe est toujours revenu malgré les avis médicaux tentant de l'en dissuader et il n'a jamais déçu. Il a néanmoins fini par raccrocher le casque à l'âge de 38 ans. Il a dit avoir pris la décision de se retirer lorsqu'il a commencé à se dire qu'il allait "au travail". 

REMONTER Barbara Hutton : Sa mère se suicida alors que Barbara avait six ans. C'est l'enfant qui découvrit le corps de sa mère. Après une enquête bâclée, pour éviter un scandale à la famille, on conclut à une mort accidentelle. Barbara vécut chez différents membres de sa famille, et elle fut élevée par une gouvernante. Sa cousine raconta que Barbara vécut avec eux, après la mort de sa mère, son père l'ayant abandonnée. Son grand-père Frank Woolworth prit grand soin de l'enfant jusqu'à sa mort le 19 avril 1918. Et après la mort de sa femme Jennie Woolworth (d'une malade mentale), Barbara hérita de 26 millions de dollars auxquels s'ajoutait le legs de sa mère Edna. Elle devint une enfant introvertie, qui ne communique pas avec les enfants de son âge. Son plus proche ami et seul confident était son cousin. Bien que Barbara Hutton fût dépeinte dans la presse comme une jeune femme « chanceuse » qui avait tout, le public n'avait aucune idée des problèmes psychologiques qu'elle connaissait, et qui la menèrent à une vie de victimisation et d'abus. Elle se maria sept fois. Ses deux premiers maris puisèrent largement dans sa grande fortune, en particulier le très autoritaire Curt Haugwitz-Reventlow, dont elle eut son seul enfant, un fils appelé Lance Reventlow. Reventlow lui faisait subir des violences verbales et physiques, ce qui obligea Barbara à aller à l'hôpital et Reventlow fut envoyé en prison. Il la persuada d'abandonner sa citoyenneté américaine pour adopter la nationalité danoise (qu'il détenait lui-même de naissance), pour des raisons fiscales. Elle y consentit en décembre 1937. Dès lors, elle sombra dans l'abus de médicaments, puis devint anorexique pour le reste de sa vie. Lorsqu'elle divorça de Reventlow, elle obtint la garde de leur fils, et, comme son père l'avait fait avec elle, elle laissa l'éducation de Lance à une gouvernante et à des écoles privées.

REMONTER Zlatan Ibrahimovic : Sa mère est une femme de ménage aimante mais inapte à l’affection, qui travaille 14 heures par jour, et éduque ses enfants à coups de gifles et de cuillères en bois sur la tête.

REMONTER W. C. Fields :  Jongleur, humoriste de vaudeville, scénariste et acteur. Jeune adolescent habile jongleur et joueur de billard, il se fait engager dans une salle de spectacles et effectue quelques années plus tard des tournées dans tout le pays ainsi qu'en Europe au début du siècle. Habillé volontairement d'habits dépenaillés, de hauts-de-forme extravagants qui le rendront célèbre, d'une fausse moustache de couleur noire (alors qu'il est blond), ses tours d'adresse originaux lui valent un succès international. Personnage excentrique, à la voix hargneuse caractéristique, aux allures de clown avec ses habits et son nez enflé, il aime jouer des personnages caricaturaux qui échappent des mains des réalisateurs et producteurs. Saltimbanque-né, il reprend souvent dans ses rôles au cinéma ses tours d'adresse qui ont fait sa renommée à ses débuts et reste dans les mémoires comme une figure charismatique des débuts du Septième art qui influencera nombre de caricaturistes, imitateurs et même cinéastes comme par exemple Woody Allen pour son film Prends l'oseille et tire-toi. Le jeune William ne passe que quatre années à l'école avant de devoir aider son père, marchand ambulant de fruits et légumes, à subvenir aux besoins financiers du ménage. Dans sa jeunesse, le climat familial est lourd et les rixes avec son père fréquentes. À 11 ans, considérant être meilleur jongleur que tous ceux qu'il peut voir dans la ville, il se fait engager dans un parc d'attraction pour un salaire hebdomadaire de 5 $. [...] La difficulté et la maîtrise d'exécution de ses tours font que la critique est unanime quant à ses qualités de jongleur et lui vaudra plus tard d'entrer au panthéon de la discipline. Il en est de même au billard qu'il pratique assidûment au point d'y créer là aussi des tours. 1904 voit la naissance de son fils W. C. « Claude » Fields. Alors qu'Harriet, sa femme, reste à Philadelphie, Fields poursuit les tournées mais ses longues absences, alliées à la conversion de son épouse à un catholicisme fervent (il ne tient pas en très grande estime les religions), entraînent petit à petit des divergences de vues et l'incompréhension, puis un éloignement au sein du couple. Harriet, de par ses convictions, lui refuse le divorce et devant son refus de trouver un emploi stable, commence à le discréditer auprès de son fils. [...] Déjà depuis quelque temps, Fields, par son humour grinçant, son anti-conformisme (il a la réputation de ne pas suivre les directives d'un seul de ses rôles) et son alcoolisme chronique, fait naître envers lui des animosités au sein de la Paramount.
L'anti-conformisme, le ton acerbe et les remarques caustiques de W.C. Fields ne sont pas une légende et lui valent tout au long de sa vie peu de sympathies, état de fait qu'il semble rechercher avec des propos de cet acabit : « Je n'ai pas de préjugés. Je déteste pareillement tout le monde. » . On lui prête par ailleurs de cacher des micros le long du trottoir devant sa demeure qui lui permettent d'écouter les commentaires de ses invités au sortir des dîners, commentaires auxquels il prend un malin plaisir à faire allusion quand ceux-ci sont désobligeants la fois suivante qu'il rencontre leur auteur. Son alcoolisme chronique aussi est réputé, mais contrairement à la croyance commune, son nez rouge enflé qui lui donne l'air d'un clown n'est pas dû à l'alcool mais à une rosacée, une affection cutanée chronique qui peut évoluer en un rhinophyma, une enflure du nez. Et un clown, c'en est effectivement un : il gardera toujours un pied dans l'époque de son début de carrière de saltimbanque en reprenant souvent à l'écran ses tours d'antan ou son style de vaudeville, mais quand cela s'associe à la boisson, les effets peuvent en être ravageurs et certainement pas aux goûts de tout le monde.
C'est lors d'un tournage que, profitant d'une absence momentanée de la nourrice, il verse une dose de gin dans le biberon du bébé qui mettra une journée à dessoûler, incapable de jouer. Des actes comme celui-ci ne peuvent bien-sûr qu'irriter la Paramount qui n'aura cependant jamais à le blâmer pour sa consommation immodérée, car il ne sera jamais vu en état d'ébriété ou hors de lui à cause de l'alcool sur un plateau de tournage. 
Cette mauvaise plaisanterie, comme certains des rôles qu'il interprète, les phrases qu'il exprime en public (répondant à la question s'il aime les enfants : « Ah oui… bouillis ou frits. ») ou ce que disent de lui ses amis (« Quelqu'un qui déteste les chiens et les enfants ne peut pas être complètement mauvais. ») le font ressembler à un monstre, mais en réalité ses actes prouvent tout le contraire. Ainsi, quand sa femme Harriet le discrédite ouvertement auprès de son fils, Fields préfère s'éloigner pour lui éviter le spectacle affligeant de scènes familiales, s'en remettant au jugement raisonné de l'enfant pour voir au fil des ans où se situe la vérité dans les propos de sa mère. Il subvient d'ailleurs aux besoins de sa famille même après en avoir quitté le domicile, comme il le fait jusqu'à la majorité du fils illégitime, qui naît en 1917 de sa liaison avec la danseuse Bessie Poole, sans pour autant le reconnaître ni accepter de le voir une fois celui-ci devenu adulte. De même, il donne des fonds pour une œuvre de charité au profit « de garçons et filles orphelins blancs, dans laquelle ne serait pas enseignée la religion, de quelque type que ce soit ». La religion n'est pas sa tasse de thé, ce qui aura une influence dans la rupture avec sa femme, et il se plaît à le faire savoir à son entourage. « Ne serait-ce pas terrible si je citais des statistiques dignes de confiance qui prouvaient que davantage de personnes sont rendues folles par l'hystérie religieuse que par la consommation d'alcool? ». Sa relation avec Dieu n'en est pas moins ambiguë puisqu'il sera surpris vers la fin de sa vie avec une Bible dans les mains et répondra avec un trait d'humour, comme pour s'excuser : « Je regardais seulement s'il y avait des lacunes. » 
Il signe souvent ses scénarios sous des noms fantaisistes : Charles Bogle, Otis Criblecoblis ou encore Mahatma Kane Jeeves.
W. C. Fields parcourra sa vie à l'image de ses rôles, se moquant de beaucoup de choses et ceci sans complaisance. Il survivra au muet grâce à sa voix qui supporte son style parfois burlesque, héritage de ses débuts, jouant avec les mots comme pour mieux mettre le doigt sur les défauts des autres (et les siens). Excentrique à souhait, se déguisant avec des habits incroyables mais qui semblent faire partie d'une seconde nature, Fields est une icône incontournable du cinéma, témoin d'une époque où les excès de tout genre, même mal acceptés, étaient encore tolérés. 

REMONTER Dmitri Chostakovitch : Issu d'une famille appartenant à l'intelligentsia russe et au passé révolutionnaire. Il a 16 ans quand son père meurt d'une pneumonie. La famille Chostakovitch se trouve alors dans une situation matérielle précaire, ce qui conduit Dmitri à se faire embaucher comme pianiste de cinéma. En 1926 a lieu la création de la première symphonie, œuvre d'une maturité de métier si exceptionnelle chez un garçon de vingt ans que des chefs d'orchestre tels que Bruno Walter, Leopold Stokowski et Arturo Toscanini l'adoptent immédiatement et lui assurent une renommée internationale. L'œuvre vaut même à son jeune auteur une lettre de félicitation d'Alban Berg. S'ensuivent des  partitions résolument avant-gardistes, qui rencontrent un immense succès populaire.
En 1934, Gorki présente la doctrine du réalisme socialiste. Les gens du cinéma se réunissent et rendent hommage à cette dictature idéologique. La fin de l'année 1934 ouvre une des pages les plus sombres de l'histoire russe: l'assassinat de Kirov marque le déclenchement d'une terreur d'une ampleur sans précédent, donnant le signal à des persécutions massives et à d'innombrables condamnations. Chostakovitch devient officiellement un « ennemi du peuple ». En juin 1937, il est convoqué par le NKVD pour être interrogé et ne doit sa survie qu'à l'exécution de l'officier en charge de son dossier. L'attente constante du pire le plonge dans l'insomnie et la dépression. Il est hanté par des idées de suicide, qui ne cesseront de le tourmenter toute sa vie. La Symphonie n°4 est le reflet de son état psychologique de l'époque. Cette œuvre bouleversante ne sera créée que dans les années 1960. Il écrit, au cours de la guerre, trois symphonies. La Symphonie n°7 « Leningrad » fut écrite à Léningrad durant le siège de la ville, et créée toujours durant le siège dans des conditions irréelles (des musiciens recrutés parmi la troupe, des haut-parleurs, des bombardements préventifs des lignes allemandes pour assurer le silence). La Symphonie n°8, tragique et triomphale, est parfois comparée à un cri de protestation contre la guerre, le totalitarisme et la volonté de suprématie en général. Ces deux symphonies, peut-être sombre et pessimiste quant à la seconde, lui valurent d'être soupçonné « d'esprit contre-révolutionnaire et anti-soviétique », tant elles s'accordaient mal avec la propagande du régime. Ainsi, lorsque la guerre prit fin, le public et Staline s'attendaient à ce que Chostakovitch produisît une symphonie en forme d'apothéose. Tout au contraire, la Neuvième Symphonie ne dure pas plus d'une demi-heure et ne nécessite qu'un petit orchestre classique. Elle contient des thèmes que certains estiment légers, voire ridicules ; les cuivres sont parfois traités comme on le ferait d'une fanfare de cirque, a-t-on même pu lire. Parmi ses collègues musiciens certains lui demandèrent, incrédules, s'il était sérieux, alors qu'au sein du parti on l'accusait de tourner en dérision la victoire. 
Profondément marquée par une époque d'airain, la musique de Chostakovitch se voulait d'abord avant-gardiste. Une première période de création a abouti à des œuvres au style recherché et original.

REMONTER Evonne Goolagong : Joueuse de tennis australienne, professionnelle dans les années 1970 et début 1980. Née au sein d'une famille aborigène (tribu des Wiradjuri), troisième fille de huit enfants. Son père était tondeur de moutons itinérant. Elle a passé son enfance dans le village de Barellan. En dépit des discriminations raciales, elle s'initie au tennis grâce à un voisin qui l'autorise puis l'encourage à s'exercer sur les courts municipaux. 

REMONTER Christine Keeler : Mannequin et danseuse. Elle est surtout connue pour avoir provoqué par sa liaison avec John Profumo un scandale dans le gouvernement de Harold Macmillan en 1963 au Royaume-Uni. Elle a vécu avec sa mère et son beau-père dans deux wagons aménagés. À 15 ans, elle trouve du travail comme mannequin dans un magasin de vêtements dans le quartier de Soho à Londres. À 17 ans, elle accouche d'un fils, après une relation avec 'Jim', un sergent afro-américain : n'ayant découvert qu'elle était enceinte qu'après le retour du père aux États-Unis, elle passe par des difficultés sérieuses et essaie d'avorter par elle-même, ce qui provoque la naissance prématurée du bébé le 17 avril 1959 ; l'enfant ne survivra que six jours. Elle quitte alors le pays, résidant brièvement à Slough avec un ami, avant de se rendre à Londres, où elle trouve une place de serveuse dans un restaurant de Baker Street où elle rencontre Maureen O’Connor, qui travaillait au Murray’s Cabaret Club de Soho. Celle-ci présente Christine Keeler au propriétaire, Percy Murray, qui lui donne une place de danseuse seins-nus. Là, elle rencontre le docteur Stephen Ward, avec lequel elle décide d'habiter. Christine Keeler continua une carrière mouvementée de danseuse de cabaret, et fut impliquée dans une fusillade. Elle subit une peine de neuf mois de prison pour faux-témoignage dans le procès relatif à cette affaire, tandis que Ward fut accusé de proxénétisme impliquant Christine Keeler. Ward mourut d'une overdose autour de la fin du procès. 

REMONTER Jean Delville : Peintre symboliste belge, poète, écrivain et théoricien de l’art. Son œuvre est marquée par l’ésotérisme et un certain idéalisme philosophique et s’inscrit clairement dans la mouvance symboliste. Il organise le premier Salon de l' Art idéaliste conçu comme une vitrine des tendances ésotériques et mystiques. Platonicien convaincu, il manifeste une croyance déterminée dans la fusion du masculin et du féminin à travers l'amour absolu, et conçoit l'Art comme une forme de rédemption religieuse. 

REMONTER Emmanuelle Laborit : Née sourde, Emmanuelle Laborit est la petite-fille du scientifique Henri Laborit. Elle apprend la langue des signes à l'âge de 7 ans et l'apprend à sa petite sœur, qui devient sa confidente. Avant d'apprendre la Langue des signes française elle ne parle qu'à sa mère : elles ont un langage "ombilical". Son livre autobiographique Le Cri de la mouette retrace ses souvenirs d'enfance, son adolescence difficile et le début de son parcours d'adulte autonome. 

REMONTER Nathalie Arthaud :  Porte-parole du parti d'extrême gauche Lutte Ouvrière. Elle explique que le choix d'une porte parole est un choix féministe volontariste : « C'est une politique volontariste que nous assumons complètement, y compris nos camarades hommes. Ils en sont même fiers. Je vous rappelle qu'Arlette Laguiller a été la première femme à se présenter à l'élection présidentielle, signe que Lutte ouvrière a toujours été en pointe sur cette question ». 

REMONTER Charles Mingus : Contrebassiste, compositeur, et pianiste de jazz américain. Il était aussi connu pour son activisme contre le racisme. Ses compositions sont de caractère non conventionnel. Son tempérament excentrique et souvent effrayant est presque aussi connu que sa musique. Son refus de compromettre son intégrité artistique et un certain nombre d'expériences traumatisantes liées au racisme ont provoqué de nombreuses éruptions de colère sur scène et ailleurs. Musicalement, il évite  toujours les catégories et crée une musique personnelle. Il s'intéresse à l'improvisation collective et est très attentif à l'interaction de chaque musicien avec la formation entière. Il écrit des parties instrumentales en tenant compte des spécificités de ses musiciens.
Sa mère meurt l'année de sa naissance de la myocardite. Sa belle-mère ne permet à la maison que la musique d'église. Déjà à l'adolescence, Mingus écrit un nombre considérable de morceaux plutôt avancés.
Autant le talent musical de Mingus forçait le respect, autant ses violentes colères sur scène étaient redoutées, qu'elles soient dirigées vers les membres de l'orchestre ou vers le public. Mingus était physiquement plutôt fort, voire obèse (surtout vers la fin de sa vie) et de l'avis général souvent intimidant et effrayant quand il exprimait la colère ou le mécontentement. Lorsqu'il était confronté à un public de boite de nuit, parlant et entrechoquant les verres quand il jouait, Mingus stoppait alors l'orchestre et chatiait lourdement l'assistance. Jackie Paris a été le témoin privilégié de l'irrascibilité de Mingus. Paris se souvient de cette soirée au "Jazz Workshop": « Il a chassé tout le monde de la scène sauf le batteur Paul Motian et moi… Nous trois avons poursuivi le blues pendant environ une heure et demi avant qu'il ne rappelle les autres gars. » Sur scène à un concert à Philadelphie, on rapporte qu'il a tenté d'écraser les mains de son pianiste en refermant le couvercle du clavier, puis a donné un coup de poing dans la bouche du tromboniste Jimmy Knepper. En 1962, Mingus a frappé Knepper alors que les deux hommes travaillaient dans l'appartement de Mingus en préparation d'un concert, et Knepper refusa de poursuivre. Le coup cassa une dent de Knepper, qui fut incapable par la suite de monter dans l'octave supérieure de son instrument. Cette bagarre mit fin à leur relation et Knepper fut incapable de jouer au concert, un désastre. Mingus fut jugé pour cela et écopa d'une peine avec sursis. Lors d'un autre incident, le saxophoniste Jackie McLean donna un coup de couteau à Mingus après que celui-ci l'eut frappé, pensant qu'il allait le tuer. 

REMONTER Marie Dorval : Fille de comédiens, abandonnée par son père à l’âge de cinq ans, elle perd sa mère victime de la tuberculose peu de temps après. Elle joua d’abord des rôles d’enfants à Lille. On la maria, à l’âge de quinze ans, à Allan Dorval, un maître de ballets plus âgé qu’elle, qui meurt cinq ans plus tard après lui avoir fait deux enfants. Le nom de Marie Dorval se lie à la révolution dramatique opérée par l’école romantique. Son jeu, où l’art disparaissait sous le naturel de la sensibilité et sous les élans de la passion, s’adaptait parfaitement à la littérature nouvelle. À la majesté classique, elle substituait, elle aussi, la violence des effets. Elle meurt en dépression à l’âge de cinquante et un ans, suite au décès d’un petit-fils. 

REMONTER Rosa Bonheur : Peintre française qui s'est spécialisée dans les représentations animalières. Son père, Raymond Bonheur, est peintre, et l'a encouragée et soutenue dans sa voie alors qu'elle était encore enfant. Sa mère, de père inconnu, est adoptée par un riche commerçant bordelais, Jean-Baptiste Dublan de Lahet. Rosa Bonheur se plaira à imaginer que le mystère de ses origines cache quelque secret d'état, qu'elle est de sang royal, mais on sait à présent que son protecteur, Dublan de Lahet, était en fait son véritable grand-père. Elle passe plusieurs années à la campagne, où elle a la réputation d'être un garçon manqué («J'étais le plus garçon de tous»), réputation qui la suivra toute sa vie et qu'elle ne cherchera pas à faire mentir, portant les cheveux courts et fumant des havanes. Homosexuelle, elle a vécu deux passions. L'une pour Nathalie Micas, rencontrée en 1837 (Rosa avait 14 ans et Nathalie 12), qui deviendra peintre comme elle et dont elle ne sera séparée qu'en 1889, lorsqu'elle décèdera ; l'autre (après le décès de Nathalie Micas) pour une américaine, Anna Klumpke, également peintre, avec qui elle vivra dix ans, jusqu'à sa mort, et qui sera sa légataire universelle. 
Paradoxalement, la vie excentrique que menait Rosa Bonheur n'a pas fait scandale à une époque pourtant très soucieuse de conventions. Première femme artiste à avoir été décorée dans l'ordre de la Légion d'honneur. Pour l'anecdote, Rosa Bonheur dut réclamer aux autorités policières l'autorisation de s'habiller en homme - ou plus précisément, de porter des pantalons - pour fréquenter les foires aux bestiaux (autorisation de travestissement, renouvelable tous les six mois auprès de la préfecture de Paris). 

REMONTER Stefano Benni : Ecrivain, poète, journaliste. Son style d'écriture le rend unique de part l'usage original et innovatif du langage, son acuité à saisir, à travers le genre satirique, les aspects les plus aberrants de la société moderne. Son infatigable fantaisie, son goût pour la satire sociale et politique font de Stefano Benni l'un des écrivains contemporains italiens les plus en vue. Ses romans font la satire de la société italienne de ces dix dernières années, qu'il transmet grâce à la construction de mondes et de situations imaginaires. Il a un style d'écriture assez particulier qui contient beaucoup de jeux de mots, de néologismes et de parodies d'autres styles littéraires.

REMONTER Jean Monneret : Un artiste aux convictions solides... Au cours de sa carrière de peintre, et surtout à partir de l'arrivée d'André Malraux au pouvoir, il ne cessera de défendre la liberté d'expression en matière d'art plastique contre toute forme de dictature d'État, surtout quand cette dictature est exercée par d'obscurs fonctionnaires. Sa peinture, figurative, avec un graphisme aux contours noirs très expressif, s'inscrit dans un contexte résolument moderne. Présent dans la plupart des Salons de peinture, et très représentatif de l'esprit de liberté des peintres, il est régulièrement élu président du Salon des Indépendants. En 1999, dans le catalogue raisonné du Salon des Indépendants, il lance un violent manifeste contre l'«art d'État», qualifié d'Art contemporain par les fonctionnaires qui dépensent l'argent du contribuable pour l'imposer à la population, alors que celle-ci le rejette. 

REMONTER Gerard Reve : Reve est l'un des premiers écrivains homosexuels néerlandais à faire son coming-out. Il décrit souvent des relations sexuelles entre hommes, ce qui choque beaucoup de lecteurs. Un autre de ses thèmes de prédilection est la religion. Selon Reve, ses romans parlent de la libération de l'homme du monde matériel dans lequel il vit.

REMONTER John O'Hara : Auteur de nombreux romans. L'univers de ses livres tourne autour de tous les problèmes liés à la récession et à la prohibition dans l'Amérique des années 1930. Mais sa vie tumultueuse avec de nombreuses femmes, ses excès de boisson et son passé peu glorieux (il quitta très vite l'école pour gagner sa vie en tant que mécanicien, secrétaire, steward, gardien de parc, camelot, reporter...) le mirent au ban des grands écrivains américains. La critique n'a pas cessé pour autant de parler de l'enfant prodige de Pottsville. Ses derniers romans sont considérés comme des échecs dans sa production romanesque; mais ils décrivent avec une telle acuité la vie quotidienne de l'Amérique puritaine que l'on peut facilement oublier leurs quelques longueurs. Une de ses œuvres majeures est Rendez-vous à Samarra. Chef d'œuvre d'une peinture de la bourgeoisie des villes secondaires aux États-Unis, ce roman est d'abord une étude fine et sensible de Julian English qui par des actes de rébellion signe son autodestruction. Citons aussi un roman féminin, Gloria (l'histoire d'une femme qui se dresse contre une façon normale de vivre et met avant tout son indépendance en avant). Un écrivain qui s'est battu contre la grande et la moyenne-bourgeoisie dans tout ce qu'elle avait d'étriqué et d'hypocrite. Souvent, cependant, sa révolte le mène au même point, celui de non retour.


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