: C’est un aspect bénéfique qui allie l'expansion avec l'idéal, et qui donne de grandes qualités humaines, altruistes, et qui a donc besoin de s'accomplir en se sentant utile aux autres.
Elle est souvent plus intéressée par la vie spirituelle que par le côté matériel des choses.
Elle est aussi très sensible et réceptive, ce qui lui permet d'aider ou de conseiller les autres dans des domaines sociaux ou non reconnus officiellement.
Avec une conjonction mal aspectée, attention car cela rend trop influençable, et fait manquer de réalisme.
ou
: Ici la personne, quoique très réceptive, risque par contre de mal percevoir la réalité des choses, et donc d'être trompée par manque de jugement.
Il lui est donc difficile de conseiller ou de guide les autres, et elle a tendance à prendre des chemins pas toujours très clairs pour arriver à ses fins.
:
Amplification des émotions, de la perméabilité psychique, des rêves et des illusions, goût prononcé pour le merveilleux, tendance à subir l’influence des atmosphères, de l’environnement social, de la propagande et des médias.
Facilité à croire en un maître, une cause, une idéologie politique ou religieuse.
Identification aux opprimés, attrait du sacrifice, sensibilité à la souffrance collective et à la condition animale.
Aspiration émotive à un monde d’amour et de justice.
Fréquente sensiblerie excessive plus ou moins consciemment entretenue.
Des inquiétudes exagérées sont ressenties pour des proches, des amis voire des inconnus.
Le manque de consistance d’un moi insuffisamment centré invite à s’étaler, à se confesser, à « déborder » socialement, psychiquement et affectivement avec des menaces de scandales à la clef.
La sincérité est confondue avec la vérité et la sentimentalité avec l’amour.
Une possible indolence, un manque d’assiduité ou encore des habitudes nocives gaspillent le talent et d’indéniables capacités artistiques.
La soif de communion s’associe à la poursuite de la transe, au goût de la musique et de la danse et parfois à l’alcoolisme ou la toxicomanie.
Attrait fréquent ressenti pour les rituels magiques et symboliques, la prière, la dévotion, la foi, les chants liturgiques et l’émotion collective.
Possible malhonnêteté emprunte de culpabilité.
La générosité est mal orientée.
Menace d’être volé ou de subir des mésaventures déplaisantes par inattention ou confiance mal placée.
Le plus difficile est de ne pas s’aveugler soi-même, d’autant que les émotions sont excessives.
La sincérité n’est pas garante de raison et nourrit volontiers une image illusoire de soi « tournée vers le bien », empêchant la remise en question.
Comme toujours avec Neptune, la distinction à faire entre l’amour, qui se suffit à lui-même et la sentimentalité, marquée par la crainte et la souffrance, est capitale.
La sentimentalité est à l’origine de l’injustifiable, surtout si l’on croit « sincèrement » agir pour le bien.
L’indignation peut n’être qu’une réaction superficielle à l’injustice, une façon de se définir, de se sentir vertueux et compatissant et d’emplir le vide intérieur.
Idéalement Jupiter et Neptune, maîtres de la IX (la philosophie) et de la XII (la purification) s’associent à l’émotion authentique, « ardente », non conditionnée par la crainte de la souffrance, libérée des mensonges, des prétentions et des illusions entretenues sur soi-même.
Source: http://bernardlastrologue.blogspot.fr
ou
: Même signification que la conjonction, avec une réceptivité moins grande.
Comment marier le passage du duo-duel à l’unique (Jupiter) avec celui du multiple au duo-duel (Neptune)? Comment faire fonctionner ensemble un ambitieux pragmatisme et des états d’âme imprévisibles? Comment avoir un vécu exemplaire tout en vivant d’étranges sensations?
Le sujet a sur les êtres, choses et situations un jugement sain, pondéré, conciliant, profondément humain et raisonnable. Il est toujours prêt à se rendre utile et à parlementer, négocier, s’interposer pour défendre sur la place publique les grandes causes qui lui tiennent à cœur. Il sait admirablement parler, avec une inspiration emphatique, des mouvements profonds de son être, faire passer dans les mots les frémissements de sa sensibilité toute en nuances et en subtilités et sa perméabilité aux mystères de l’âme et des choses. Clairvoyant et plein de bon sens, inspiré et pragmatique, il concilie avec bonheur la gestion de ses intérêts personnels avec sa vision généreuse de l’intérêt général. S’il se conforme volontiers aux normes et lois qui réglementent la vie sociale, c’est pour les réformer en douceur, y faire passer ses visions singulières, sa générosité, son sens de la communion collective qui transcende les égoïsmes individuels.
Dissonance équilibrée : le sujet passe alternativement d’un pragmatisme ambitieux (Jupiter) à des états d’âme nébuleux (Neptune), sans pouvoir se résoudre à choisir. Selon que l’une ou l’autre fonction domine dans son vécu, il peut adopter les attitudes suivantes :
Si Jupiter domine : le sujet, au nom d’un gros bon sens simpliste, dénie toute réalité aux manifestations de l’étrange. Il se conforme si bien aux lois et normes qui réglementent la vie de son groupe social qu’il en oublie d’être à l’écoute de ses états d’âme, de ses voix intérieures, de sa sensibilité profonde. Et à la limite, c’est sans vergogne ni états d’âme qu’il se livre à sa fringale de gloriole, de réussite matérielle, mettant la gestion de ses intérêts personnels au-dessus de tout sentiment de solidarité collective. Il s’impose et fanfaronne, accablant les êtres, choses et situations de ses jugements à l’emporte-pièce, au mépris de toute nuance et de toute subtilité. Son opportunisme à courte vue le conduit, à force de négliger ses intuitions, à manquer de clairvoyance, à négliger les pressentiments qui le traversent.
Si Neptune domine : le sujet semble impuissant à exprimer intelligiblement ses états d’âme confus, comme si aucun langage conventionnel ne pouvait traduire les méandres, les clair-obscurs, les sinuosités et les complexités de son univers. Il s’abandonne avec exaltation à ses visions étranges ou chimériques, au mépris de tout bon sens et de toute conception du monde raisonnable. Accaparé par le chant de ses sirènes intérieures, il en devient incapable de s’intégrer aux normes et lois qui réglementent la vie sociale. Hanté par ses songes et mensonges, prisonnier de son imaginaire fantasque et tumultueux, il en perd toute faculté de jugement pratique et en oublie de gérer ses intérêts matériels ou sa carrière sociale. Il semble toujours ailleurs, perdu dans les brumes de ses rêves, agissant au rythme imprévisible des injonctions de son inconscient.
Dissonance maîtrisée : le sujet a durement appris qu’il y a un temps pour la satisfaction de ses ambitions sociales, et un temps pour être à l’écoute de ses états d’âme, et sait sans fausse note alterner ces deux fonctions.
Dissonance sublimé : le sujet a délibérément sacrifié toute gestion de ses intérêts matériels au nom de la dynamique d’une évolution profonde, ou abdiqué de toute utopie chimérique au profit d’un pragmatisme réalisateur.