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LE LITHIUM

Le lithium est le premier des alcalins dans la table périodique. Il appartient à la même famille que le sodium et le potassium. Dans la nature, il existe sous la forme d'un mélange des isotopes Li 6 et du Li 7. C'est le métal solide le plus léger, son point de fusion est faible et il est réactif. Plusieurs de ses propriétés physiques et chimiques sont plus semblables à ceux des métaux de terre alcaline qu'à ceux de son propre groupe.

Déjà utilisé dans l’Antiquité pour combattre les manies, il est toujours prescrit en médecine dans le traitement de la psychose maniacodépressive, encore nommée dépression bipolaire, où il se révèle redoutablement efficace. 

Le lithium est également utilisé avec succès dans des cas :
• de dépressions unipolaires récurrentes ; 
• de déficits sérotoninergiques entraînant des comportements compulsifs et toxicomaniaques (aide au sevrage du tabac et de l’alcool) ; 
• d’œdèmes et d’excès de sodium ; 
• et de migraines, pour en diminuer les douleurs.

Le lithium, régulateur des influx nerveux

Anxiété, asthénie, dépression, insomnie... le lithium joue un rôle majeur sur l'état nerveux. Intervenant dans les échanges cellulaires, il contribue à la régulation des influx nerveux.
Le lithium est utilisé depuis des décennies dans le traitement de la goutte, les sels de lithium de l'acide urique étant très solubles dans l'eau.
Il fut utilisé à des fins psychiatriques en 1945. Le lithium connaît son heure de gloire en psychiatrie après 1970, prescrit dans les syndromes
dépressifs et le syndrome bipolaire. Ceci malgré une toxicité élevée et une surveillance rigoureuse par des dosages sanguins, car la dose efficace est très proche de la dose toxique. C'est donc un médicament difficile à prescrire.

Mais sous forme d'oligo-élément, c'est un ami merveilleux, capable d'accompagner de nombreux traitements.

Les carences en lithium sont quasiment inexistantes. Heureusement, car selon certaines études, de trop faibles apports dans une population augmentent le taux de criminalité ! 

Aliments contenant du lithium

• l'eau de boisson, selon sa concentration, constitue le fournisseur le plus important ;
• les céréales, les légumes verts ;
• les oeufs, les poissons, les viandes.

Après absorption digestive, le lithium se fixe surtout sur les muscles (50 % du total), ainsi que sur le tissu cérébral. Il est éliminé par les reins. Le sang en contient environ 30 μg par litre.

Action biologique du lithium

Il intervient :
• au niveau des échanges membranaires, en entrant en compétition avec les ions K+ et Na+ ainsi que Mg++, en inhibant les mécanismes de transmission synaptique de l'influx nerveux, ce qui expliquerait le rôle tranquillisant sur le système nerveux ;
• au niveau thyroïdien, en bloquant la libération de l'hormone thyroïdienne (thyroxine) et favorisant l'apparition d'un goitre (3 % des patients soignés par des sels de lithium en psychiatrie).

Des études récentes montrent que le lithium retarde la progression de la sclérose latérale amyotrophique, redoutable maladie presque toujours fatale.

Utilisation du lithium en oligothérapie

Classiquement, il est utilisé comme modificateur de terrain dans les manifestations psychiques ou psychosomatiques mineures de l'enfant de plus de 6 ans et de l'adulte. Il est très facile de l'associer avec des plantes neurosédatives : leur synergie fait merveille.

Il est très utile dans :

• les états dépressifs légers, associé par exemple au millepertuis ;
• les états d'instabilité émotionnelle, les troubles neurovégétatifs, associé à la passiflore ou la valériane ;
• les insomnies anxieuses, avec passiflore ou eschscholzia.

Toxicité et effets secondaires

Les effets secondaires sont nombreux et fréquents. Actuellement, les sels de lithium ne sont plus du tout prescrits dans la dépression et réservés aux syndromes bipolaires associant des épisodes d'intense abattement avec torpeur et dépression, et des épisodes d'excitation majeure.

Effets secondaires : psychiques (sédation, léthargie, obnubilation), neurologiques (tremblement des mains, états convulsifs, vertiges), musculaires (hypotonie musculaire), accidents sanguins (hyper-leucocytose), soif et polyurie (possibilité de diabète insipide) et manifestations cutanées (acnés ou éruptions acnéiformes, aggravation ou déclenchement de psoriasis).

Le citrate de lithium

Le citrate de lithium appartient à la classe des médicaments appelés antimaniaques. Le lithium s'utilise pour traiter les épisodes maniaques du trouble bipolaire. Les personnes atteintes du trouble bipolaire l'utilisent aussi pour prévenir les épisodes maniaques ou en réduire la fréquence. Il agit en modifiant l'équilibre de certaines substances chimiques qui existent naturellement dans le cerveau.

Le lithium commence à agir en 5 à 7 jours, mais il est possible qu'il mette jusqu'à 3 semaines pour maîtriser les symptômes maniaques (par ex. l'insomnie, le manque de discernement, l'hyperactivité, les sentiments de grandeur, l'agressivité et parfois l'hostilité).

L'orotate de lithium

Les formes médicamenteuses de lithium (citrate ou carbonate) sont tellement mal absorbées par l’organisme qu’elles doivent être apportées en quantités très importantes, à la limite de la toxicité, pour être efficaces. 
De plus, à doses élevées, le lithium favorise la libération de dopamine et provoque un abaissement de l’humeur; par contre, son usage à faible dose stimule la synthèse de la sérotonine et lui confère un effet antidépresseur, ce qui est précisément le cas de l’orotate de lithium. 

Le sel lithique de l’acide orotique, l’orotate de lithium, développe ainsi considérablement la biodisponibilité du lithium et permet d’améliorer de 70 à 80 % l’humeur des dépressifs bipolaires. 

C’est au médecin alternatif Hans Nieper que nous devons la découverte, les premières études et l’exploitation des sels « orotate ». Il s’agit en fait de sels minéraux de l’acide orotique qu’utilisent les plantes et les animaux pour synthétiser l’ADN et l’ARN. Nieper, en sa qualité de médecin, a utilisé cliniquement les orotates dans les années quatre-vingt, pensant que la charge neutre de ces sels leur permettait de passer plus facilement au travers des membranes cellulaires, hypothèse qui fut scientifiquement vérifiée par la suite. En effet, les orotates sont apparus comme des transporteurs de minéraux dans les cellules et les tissus, leur permettant d’atteindre des concentrations beaucoup plus élevées in situ, mais à des doses bien moindres (jusqu’à vingt fois !). 

L’orotate de lithium connaît d’autres applications : il est neuroprotecteur et, de ce fait, il est très utile dans les pathologies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou encore la sclérose en plaques. Ces nouvelles indications complètent celles déjà ciblées par Nieper en tant qu’agent antimigraineux, adjuvant au traitement antiépileptique et aide au sevrage alcoolique. D’autres effets ont également été rapportés sur l’abaissement du taux de sucre sanguin, sur la stimulation du système immunitaire et sur son action antivirale (Herpes simplex). 

Ce nouvel orotate de lithium, avec sa simplicité d’emploi, son absence d’effets secondaires et ses multiples aspects bénéfiques, est incontestablement un supplément nutritionnel à redécouvrir pour la préservation du capital santé.

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