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LA GÉLATINE


La gélatine ou le collagène sont les éléments clés pour réduire inflammation cellulaire. Elle s’avère efficace pour augmenter le métabolisme global. Historiquement, la gélatine se retrouvait pratiquement dans chaque recette, aujourd’hui, les traditions ont changé et personne n’en consomme.

Les maladies dégénératives et inflammatoires peuvent souvent être corrigées par l’utilisation d’aliments riches en gélatine.

Qu’est-ce que la gélatine ?

La gélatine est le tissu conjonctif d’un animal, appelé le collagène. Il représente 50% de la protéine chez un animal. Plus de 35% des acides aminés de la gélatine sont la glycine, l’alanine, la proline et l’hydroxyproline. Ces acides aminés offrent de nombreuses mesures préventives cellulaires, par exemple, en augmentant la production énergétique de vos cellules. Autrefois, les cultures traditionnelles mangeaient l’animal en entier, y compris le collagène. Aujourd’hui, la plupart des parties de l’animal sont jetées et la partie musculaire est conservée pour la nourriture. Le problème est que la plupart des viandes musculaires (y compris le muscle humain) contiennent des quantités élevées de tryptophane et de cystéine. Ceux-ci possèdent des actions anti-métaboliques, anti-thyroïdes, et mêmes toxiques lorsqu’ils sont utilisés pour faire du glucose.

Les enfants ont besoin d’une plus grande quantité de tryptophanes pendant leur croissance. Comme nous vieillissons, notre métabolisme est ralenti par ces acides aminés inflammatoires en inhibant la fonction thyroïdienne. Ce qui mène à une réduction de la capacité de nos cellules à résister au stress. Le tryptophane est un précurseur de la sérotonine, ce qui augmente l’inflammation et immunosuppressif.

La gélatine ne contient pas de tryptophane et ne  contient qu’une petite quantité de cystéine, mais elle est plutôt riche en glycine et proline.

Selon Clive McKay, réduire la consommation de tryptophane, ou de cystéine, produit un meilleur résultat chez les études sur la longévité, comparativement au régime hypocalorique.

Les rôles clefs de la gélatine : Bouillon de poule et gélatine.

Vous avez sans doute remarqué que tout bouillon réalisé avec des os gélifie en refroidissant. Cette gélatine, extraite des cartilages, ligaments et os, renferme de précieux nutriments, dont la présence explique les bienfaits du bouillon communément observés :
meilleure digestion des céréales, des laitages et des viandes chez les sujets fragiles ou hyper-sensibles.

Le bouillon de poule peut s'avérer être un formidable anti-inflammatoire.

Pourquoi ?
En regardant la composition des muscles et la gélatine, il s’avère que  l’un et l’autre affichent un équilibre en acides aminés très différent : le muscle se révèle nettement plus riche en tryptophane et en cystéine, alors que la gélatine ne contient pas de tryptophane, affiche peu de méthionine, mais s’avère riche en glycine, proline et aussi alanine.
Tryptophane et cystéine sont des stimulateurs de stress et des inhibiteurs de la fonction thyroïdienne. En outre, le tryptophane est un précurseur de sérotonine, qui provoque en excès d’inflammation et une immunodépression.
Inversement, les acides aminés contenus dans la gélatine ont des effets anti-inflammatoires et sont des précurseurs de collagène, lequel assure la cicatrisation et croissance des tissus. Plus précisément, la glycine produit divers effets protecteurs et anti-stress. Elle favorise une rémission plus rapide lors d’accident cardiaque, facilite le sommeil, l’apprentissage et la mémorisation. Elle peut aussi prévenir et soulager l’inflammation. Son rôle sur les pathologies est donc double : dans un premier temps, elle soulage la douleur et au long cours, elle intervient dans la restauration des cartilages.
De fait nous pourrions être tentés d’utiliser de la glycine pure, mais elle s’avère plus efficace lorsqu’elle est équilibrée par la présence des autres composants de la gélatine.

Le collagène

Ingrédient chouchou des crèmes de jouvence, le collagène ne concerne pas seulement nos rides ! Le collagène, protéine présente dans la gélatine, est riche en glycine, proline et alanine. Au niveau corporel, cette protéine fibreuse est incontournable puisqu’elle représente 1/4 de masse protéique du corps et assure la cohésion de nos tissus.
Il existe en fait plusieurs types de collagène de forme et de structure différente selon leur localisation.
Parmi les principaux, le type 1, le plus abondant (90 % de tout le collagène corporel), est un constituant essentiel de la trame osseuse (à laquelle il donne sa rigidité), de la peau, du tissu conjonctif, des tendons et de la cornée des yeux ;
le type 2 est typique des cartilages et le type 3, quant à lui, est surtout présent dans les muscles squelettiques et la paroi des vaisseaux.

Au-delà de la gélatine

L’intérêt du bouillon tient aussi aux ingrédients d’accompagnement qui en font une potion alcaline.
Les herbes et aromates (thym, romarin, sarriette, serpolet, laurier, girofle… ) sont essentiels : ils favorisent aussi la digestion, agissent comme anti-infectieux et apportent chacun leurs propriétés spécifiques.
De même, parmi les légumes, qui apportent leur charge minérale alcaline, ceux contenant des composés soufrés (oignons, navet, chou…) optimisent la digestion, renforcent le caractère anti-inflammatoire de l’ensemble et assurent une action optimale du collagène.
Enfin, l’ajout d’un peu de vin blanc, de jus de citron ou de vinaigre de cidre, permet une extraction maximale des nombreux minéraux contenus dans les os.

Le bouillon de viande ou de poisson, outre le fait de calmer l’inflammation, renforce les cellules de la paroi intestinale qui se reproduisent alors plus vite, assurant la restauration de la muqueuse et sa guérison.
Néanmoins, ce rôle ne peut être assuré pleinement que dans le cadre d’une diète de suppression des glucides.

Au final, ce bouillon sera salutaire dans de multiples pathologies, à commencer par celles qui sont induites par l’altération de la muqueuses intestinales : allergies, asthme, colite, maladie de Crohn, hypochlorhydrie, reflux œsophagien, atrophie musculaire, ostéoporose, problèmes articulaires, arthrite, cancer, anémie, diabète… sans oublier les anodins refroidissements, rhumes et autres grippes.

Notre alimentation actuelle comprend trop de muscles (toutes viandes dites de découpe : steak, escalope…) au détriment des morceaux qualifiés de moins nobles,  et compare l’effet induit à celui d’un stress intense.
Une raison supplémentaire pour redécouvrir les pot-au-feu, ragoûts et autres potées, à condition toutefois de choisir des produits de qualité.

La recette du bouillon

• Dans un généreux faitout contenant plusieurs litres d’eau froide, déposer une carcasse de volaille ou un ensemble d’abattis (l’important ici, ce n’est pas la chair, mais les os, tendons, ligaments, tissus conjonctif, peau…), des légumes (selon la saison : carottes, oignon, navet, courgette…), de l’ail, du thym, du laurier, quelques clous de girofle et un verre de vin blanc sec (ou vinaigre de cidre ou jus de citron), du poivre…

• Porter à ébullition et laisser tout juste frémir pendant 2 à 3 h. Ajouter le sel en fin de cuisson.

NB : ce bouillon peut être réalisé avec des os de différents animaux, mais aussi avec des poissons entiers.

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