La plupart des vitamines et des minéraux peuvent être mal assimilés par l'organisme à cause de certains facteurs. L'assimilation des vitamines et des minéraux est un domaine qui relève de la biochimie, c'est pourquoi il s'agit d'un sujet complexe mais passionnant.
Un excès de fer peut perturber l'assimilation du phosphore de même que celui-ci entravera l'assimilation du calcium .
Un excès de zinc nous fait perdre du fer et du cuivre tandis que le café et le thé perturbent l'assimilation du fer.
Le phosphore, le , les vitamines B6 et C favorisent l'absorption du magnésium .
La vitamine C est conseillée pour optimaliser l'assimilation du fer .
Je propose une lecture "verticale" de la classification périodique des élèments.
Par exemple dans la colonne 1, le , le , le pour ne citer que les plus importants interferent entre eux,ainsi un excès de sodium va limiter l'absorption du potassium et inversement;on fera baisser une lithièmie trop élevée en buvant un verre d'eau salée etc...
C'est pareil dans le groupe des cations bivalents avec le calcium ,le magnesium , le zinc , le cuivre , le manganese , le fer et aussi l'interférence des métaux lourds
Ceci explique différents problèmes liés à des apports excessifs de calcium, que ce soit sous forme de produits laitiers ou mécicamenteuses, cela va se traduire par une carence en cuivre avec une anémie, des risques infectieux augmentés etc... De même le zinc va se trouver abaissé avec différents problèmes à la clef.
C'est vrai aussi en cas de surcharge en magnésium.
D'autre part un élèment important va jouer aussi, c'est le potentiel d'oxydo-réduction de l'organisme; en milieu réducteur le fer reste bivalent et assimilable, en milieu oxydant il s'oxyde en fer trivalent inassimilable; la vitamine C, en ramenant le rh en milieu réducteur rend le fer assimilable, alors qu'on se limite parfois à augmenter les apports de fer, qui restera inassimilable...
Pour les vitamines, en particulier les vitamines B, elles agisssent souvent en synergie, il est donc souhaitable de les associer et certaines associations, si elles étaient mieux comprises et utlisées, seraient remarquablement efficaces en particulier dans le domaine des pathologies cardio-vasculaires.
Pour le thé, c'est un autre problème, les tanins chélatent le fer et limitent son assimilation, mais tout est dans la quantité et la mesure, une tasse de thé ne met pas en péril votre taux d'hémoglobine.
Ces éléments chimiques sont très réactifs, ne se trouvent jamais à l'état élémentaire dans la nature et réagissent immédiatement en présence d'humidité on doit donc les conserver immergés dans de l'huile minérale (comme la vaseline).
Le mot alcalin vient de l'arabe al-qily: la soude, via le mot d'emprunt alcali.
Les métaux alcalino-terreux ou alcalinoterreux sont tous des élément chimiques de la deuxième colonne (ou groupe 2) de la classification périodique des éléments.
Ils sont appélé ansi puisque les oxydes de ces métaux sont intermédiaires entre les métaux alcalins et les terres rares.
L'appellation alcalino-terreux provient du terme « métaux de terre » utilisé dans un passé lointain par les alchimistes pour décrire les métaux qui résistaient au feu (les oxydes restant solides à des températures très élevées.)
Les lanthanides sont des éléments chimiques du groupe des métaux*, ils étaient appelés terres rares (groupe 3), même si nous les trouvont en abondance (hormis le prométhéum).
Ces éléments brûlent dans l’air (leur brillant éclat argenté ternit à l'air libre), leurs températures de fusion et d’ébullition sont élevées et ils réagissent violemment avec la plupart des non-métaux. Plus leurs numero atomique augmente plus ils durcissent.
Les Actinides sont des éléments chimiques du groupe des métaux* et possèdent des caractéristiques chimiques semblables aux lanthanides.
Tous les éléments de cette série chimique sont radioactifs.
Le nom de cette série vient de l'élément actinium, un métal lourd possèdant des propriétés chimiques proches de tous les éléments de cette famille.
Les métaux de transition est la série chimique la plus importante puisqu'elle comprend à elle seule 38 éléments chimiques, faisant partie des groupes 3 à 12 (hormis les Lanthanides et Actinides).
Ces éléments chimiques ont souvent une densité et une température de fusion et vaporisation élevées, hormis ceux du groupe 12, qui contrairement ont un point de fusion assez faible comme le mercure.
Les métaux de transition peuvent former des ions avec des états d'oxydation très variés contrairement aux métaux alcalins et aux métaux alcalino-terreux.
Les métaux pauvres sont des éléments métallique du tableau périodique, situé entre les métaux de transition et les métalloïdes.
Ces éléments chimiques excepté l'aluminium sont plutôt mous, ont une électronégativité plus élevée et une température de fusion et d'ébullition inférieures à celles des métaux de transition. Ils ont également une température d'ébullition un peu plus élevée qu'aux métalloïdes de la même période.
sont des éléments chimiques qui n'ont pas pu être classé parmi les Métaux et et les non-métaux. ils ont des propriétés chimiques et physique intermédiaires entre les Métaux et et les non-métaux.
Les métalloïdes sont caractérisés par leurs oxydations souvent amphotères et se comportent comme des semiconducteurs (comme le silicium, le germanium et le bore).
Les non-métaux sont des éléments non métalliques qui ne font donc pas partie des Métaux ou bien des métalloïdes ni des gaz nobles ou bien halogènes.
Les propriétés physiques de ces éléments les différencient très nettement des métaux : une conductivité thermique et électrique moins importante, des températures de changement d'états (solide, liquide, gazeux). Ils possédent également une forte électronégativité, un manque de malléabilité à l'état solide et des oxydes acides.
Les non-métaux forment généralement des liaisons ioniques avec les métaux.
Hormis le sélénium qui est un oligo-élément, les non-métaux sont des macro-éléments qui constituent la structure de la majorité des molécules d'êtres vivants.
Les Halogènes appartiennent aux élément chimiques de la 17ème colonne (ou groupe 17) de la table de Mendeleïev.
Le mot «halogène» vient du grec hals signifiant sel, et gennán qui porte l'idée d’engendrer. En 1811 ce nom a été introduit pour désigner le dichlore connu pour attaquer les métaux et donner des sels puis étendu a toute la série chimique.
Petite anecdote: l'éclairage halogène vient des éléments chimiques Iode ou brome présent en faible quantité dans une ampoule afin que le filamanet de tungstène puisse atteindre une température plus élevée pour obtenir une lumière plus blanche.
Les Gaz nobles aussi appélé Gaz rares (voire gaz inertes) appartiennent aux élément chimiques de la 18ème colonne (ou groupe 18) du tableau périodique des éléments chimiques.
Cette famille chimique ayant des propriétés assez homogènes avec des conditions de pression et température normales, ces gaz sont incolores, inodores et monoatomiques et de réactivité chimique très faible.
La vitamine K est indispensable à l’action de l’ostéocalcine, une protéine majeure du tissu osseux, impliquée dans la régulation de la minéralisation. Sans vitamine K, le calcium ne peut se fixer sur la trame protéique de l’os. La vitamine K est donc indispensable à l’assimilation du calcium.
La vitamine C est nécessaire à la synthèse du collagène sur lequel va se fixer le calcium, le taux de vitamine C est associé positivement au contenu minéral osseux.
Même si la plupart des mammifères peuvent la synthétiser, l'organisme humain en a perdu la capacité au cours de l'évolution. Il doit donc la puiser chaque jour dans les aliments. La vitamine C est absorbée principalement par l’intestin grêle et, en beaucoup plus faible quantité, dans la bouche et l’estomac; elle est éliminée par l'urine.
Bon à savoir : L'air, l'eau et la chaleur peuvent détruire la vitamine C contenue dans les aliments, d’où l’importance de consommer des produits frais, des produits crus et d’éviter les cuissons longue et à trop haute température.
La vitamine B6 facilite le « pontage » des brins de collagène qui forment la trame osseuse. La B6 est indispensable pour bien assimiler le magnésium.
Un déficit en vit B6 altère la réparation des fractures.
La vitamine B12 est essentielle à la croissance, à la division cellulaire, au fonctionnement adéquat de toutes les cellules du corps et à l'équilibre du système nerveux, à la formation des globules rouges, au métabolisme des glucides et des lipides et la production d'énergie.
L'absorption de la vitamine B12 nécessite la présence d'acide chlorhydrique, ainsi que l’association à une substance sécrétée par la muqueuse de l'estomac (le facteur intrinsèque). Elle peut ensuite être stockée par l'organisme dans le foie, le pancréas, le coeur et le cerveau. Comme ces réserves de B12 sont importantes, l'apparition des symptômes causés par une carence peut prendre des années. Contrairement aux autres vitamines du groupe B, qui sont excrétées par l'urine, la B12 est éliminée par la bile. La carence en B12 est souvent associée à un problème d'absorption.
Le taux de vitamine D dépend à la fois de l’exposition au soleil et de l’apport alimentaire en vitamine D provenant d’aliments enrichis ou de suppléments. L’exposition au soleil est normalement la voie principale. La synthèse de la vitamine D se fait alors dans les couches profondes de l’épiderme.
En ce qui concerne l’exposition au soleil, on considère que l’exposition d’une quinzaine de minutes 3 à 4 fois par semaine d’une surface de peau équivalant à celle du visage et des avant-bras, sans protection solaire, permettrait en général de satisfaire les besoins en vitamine D. Il convient toutefois d’être prudent ici, d’une part en raison des différences d’ensoleillement selon les régions et les saisons, mais aussi en raison des différents types de peaux et des risques de cancers liés à l’exposition non contrôlée aux UV.
Les vitamines B6 et D sont nécessaires pour assimiler le magnésium.
La vitamine B2 est aussi nécessaire car elle active la vitamine B6.
L’absorption du fer non héminique (d’origine végétale) est doublée par la vitamine C.
D’autres aliments comme le café, le thé, le vin, le jus de raisin et le lait inhibent en revanche l’absorption du fer. Pour éviter cet effet, mieux vaut ne pas consommer les boissons susmentionnées pendant les repas principaux. Certains médicaments pris à long terme comme la cortisone, les antibiotiques ou les diurétiques empêchent également une bonne assimilation du fer qu’il soit héminique (d’origine animale) ou non héminique.
L’assimilation du calcium dépend réellement de la vitamine D présente dans notre organisme. L’état de notre flore intestinale qui dépend de notre alimentation est aussi un facteur indispensable d’une bonne assimilation du calcium. Les inhibiteurs sont en particulier les phosphates que l’on retrouve souvent dans les produits trop sucrés (sucre blanc).
Les minéraux peuvent être apportés sous une forme anorganique (carbonate, oxydes, phosphates, sulfates) ou organique avec des liaisons complexes avec des acides aminés (pidolates, glycinates).
Pour être correctement assimilés, les minéraux présentés sous forme de liaisons anorganiques doivent tout d'abord être transformés sous une forme soluble dans le tube digestif. Or, la solubilité et la disponibilité dans l'intestin peuvent varier fortement. En outre, pour assimiler les minéraux, le métabolisme doit, en les digérant, les lier dans une structure d'acides aminés spécifique à chaque élément.
C'est pourquoi les minéraux couplés à une substance organique (transporteur) sont nettement plus assimilables car ils imitent le processus naturel d'assimilation des minéraux par notre organisme. Ce procédé permet ainsi au corps de reconnaître les suppléments minéraux comme une «nourriture» plutôt que comme un morceau de métal indigeste.
Le résultat est une spectaculaire augmentation de l'absorption et donc de la biodisponibilité. Un avantage supplémentaire non négligeable est la protection des minéraux par les acides aminés qui entourent littéralement le minéral, le rendant difficilement accessible et réactif aux autres composés.
Jusqu'à une date récente, il était relativement facile de se procurer des minéraux sous leur forme organique car on pouvait se procurer un peu partout des orotates (de fer, de zinc, de calcium...) Mais depuis 2010, les réglementations européennes interdisent la consommation de minéraux sous leur forme orotate. Pourquoi cette interdiction ? Un danger possible a-t-on expliqué. Mais l'argumentation est évidemment dénuée de tout fondement et elle ne fait que refléter la volonté du lobby médico-pharmaceutique d'interdire les meilleurs compléments nutritionnels. Pour rappel, les orotates ont été utilisés avec succès et sans effets secondaires pendant des dizaines d'années. Il faut donc maintenant se tourner vers d'autres transporteurs de minéraux possédant une efficacité comparable aux orotates.
Le choix du transporteur à utiliser diffère en fonction du minéral à transporter en fonction d'un ensemble de critères.
Le CALCIUM (Ca) sous forme de pidolate ou de glycinate. Le pidolate de calcium sera de préférence associé à une petite dose de magnésium (1/5) qui potentialise son action.
Le MAGNESIUM (Mg) sous forme de malate. Le malate ne réagissant pas avec les acides gastriques, il ne perturbe pas le fonctionnement du système digestif comme peuvent parfois le faire d'autres formes de magnésium. Par ailleurs, le malate de magnésium est un excellent chélateur et, en échangeant son magnésium pour de l'aluminium, il élimine l'aluminium de l'organisme tout en rendant le magnésium disponible pour les neurones.Inutile de lui ajouter des vitamines pour obtenir une biodisponibilité maximale.
Le ZINC (Zn) sous forme d'orotate. Pour être bien absorbé, le zinc a besoin de vitamine B6 et les vitamines B2 et B3 favorisent son action.
Le FER (Fe) sous forme de glycinate (ou de bisglycinate). Associé aux différentes vitamines du groupe B, à la vitamine C et au manganèse, le fer est un des meilleurs moyen de combattre la fatigue générale.
Le CUIVRE (Cu) sous forme de glycinate. En association avec de la vitamine C, c'est un complexe à utiliser lors d'un épisode infectieux pendant 1 à 2 semaines.
Le CHROME (Cr) sous forme de picolinate. Le chrome est souvent associé, pour une meilleure efficacité, aux vitamines B2 et B3.
Le (K) sous forme de citrate. Il est souvent associé au magnésium ou à la L-taurine.
Le SELENIUM (Se). Il n'existe pas de transporteur pour le sélénium mais il faut cependant choisir une forme de sélénium bien assimilable. La L-sélénométhionine, produite à partir d'une levure vivante en présence de sélénium, est une forme hautement assimilable par l'organisme car c'est du sélénium organique sous sa forme la plus métabolisée. Le Sélénium est très connu pour ses propriétés anti-oxydantes mais l'action du Sélénium est favorisée par l'absorption simultanée des vitamines C et E ainsi que du ?-carotène.
Voilà, vous savez maintenant que les minéraux sont plus faciles à assimiler lorsqu'ils sont présentés sous forme de sel organique.
Le MANGANESE. Son transporteur est le glycérophosphate de manganèse.
Les épinards contiennent des oxalates. Ces derniers freinent l’absorption du calcium présent dans d’autres aliments. Ils réduisent aussi l’absorption du fer même celui contenu dans les épinards, du phosphore, du cuivre et du magnésium. Il est conseillé de ne pas cuisiner les épinards avec de la béchamel car l’oxalate va s’associer au calcium de lait et cela va empêcher l’assimilation des minéraux et risque de provoquer l’apparition de calculs rénaux chez les personnes prédisposées. On retrouve l’oxalate dans la betterave, le cacao, les fraises, les abricots ou encore les kiwis.
Le poisson cruLa thiaminase, enzyme contenu dans le poisson cru (sushi et huîtres), réduit l’assimilation de la vitamine B1 qu’on retrouve dans les légumes secs, la viande, le blé, les fruits secs ou le pain complet. Une carence en vitamine B1 conduit aux faiblesses musculaires et parfois à une certaine confusion mentale.
La tomate et les agrumesTous ces aliments mais aussi les concombres, le melon, le chou et les petits pois contiennent de l’acide absorbique oxydase. Il faut s’en souvenir car son action détruit la vitamine C. Pour éviter cette réaction, il faut les mixer, les presser juste avant de les manger et les cuisiner à feu doux.
Les légumes secs mal cuitsQuand ils ne sont pas cuisinés correctement, les légumes secs détruisent le fer contenu dans d’autres aliments mais aussi celui contenu dans les légumes secs. Ceci en raison des saponines. Il convient donc de les faire cuire pendant un certain temps. Pour éviter ce «vol» de fer, laissez-les tremper dans de l’eau – si ces légumes sont secs – une nuit entière, avant de les cuisiner.
Le caféLe café rend difficile l’assimilation par l’organisme de la vitamine B1. Si vous ne voulez avoir aucune carence en vitamine B1 et ne pas souffrir d’un petit affaiblissement de votre musculature, évitez de consommer du café après les repas.
L’oeuf molletQuand l’oeuf n’est pas bien cuit, l’avidine est ainsi conservée et annule l’effet de la vitamine B8 qu’on retrouve dans les viandes, les céréales complètes, les graines, les légumes secs, les fruits secs, l’ail, les tomates, le cresson, l’avocat, le raisin, les bananes et les pommes.
Les sodasDans la plupart des boissons gazeuses se trouve un additif aromatique (le citral), qui peut freiner l’assimilation de la vitamine A. Heureusement, la concentration de cet additif dans ces boissons est faible, mais mieux vaut ne pas en consommer tous les jours.
Les fibresLe trop nuit. On le sait. Trop de fibres dans l’alimentation empêchent la bonne absorption du fer contenu dans les autres aliments. Ceci en raison des phytates contenus dans le son de blé ou dans les épluchures des céréales. Donc, gare à l’excès.
Même si elle a la même structure, une molécule de vitamine E de synthèse vaut-elle sa consœur d'origine naturelle ? Est-elle aussi assimilable ? Quels sont les pièges à éviter en choisissant un complément alimentaire ?
Les molécules d'origine naturelle présentes dans les plantes et les règnes naturels peuvent être qualifiées de vivantes. Elles ont des propriétés biologiques différentes des molécules de synthèse.
Les vitamines et les nutriments synthétiques ne sont pas convenablement acceptés par l'organisme, dont le mode de fonctionnement s'est élaboré en plusieurs dizaines de millions d'années sans chimie de synthèse.
Ces molécules artificielles sont des corps étrangers souvent indésirables pour le corps qui s'efforce de les éliminer au plus vite à la condition que ses systèmes de défense et d'épuration ne soient pas trop atteints.
Les industries alimentaires et pétrochimiques essaient de faire croire que les nutriments chimiques seraient identiques aux nutriments naturels mais en fait, la chimie de synthèse ressemble à la nature comme une photo ressemble au sujet photographié sans pouvoir en aucun cas le remplacer.
Ce que nous venons chercher en nous rendant dans un magasin de produits naturels ou en consultant un praticien de médecines naturelles, c'est autre chose que ce que le chimie de synthèse nous propose déjà depuis plus de 50 ans. Nous espérons ainsi entretenir notre capital santé en respectant davantage le fonctionnement naturel de l'organisme. Or, est-ce bien raisonnable de consommer des produits bio et dans le même temps d'absorber sous forme concentrée des molécules de synthèse qui sont quelques fois proposées par des naturopathes mal informés ?
Bien des molécules de synthèse sont habilement déguisées en produits naturels sous prétexte que quelques milligrammes de plantes ont été ajoutés, sous un emballage flatteur qui laisse supposer à tort que l'intégralité du produit est composée de substances d'origine naturelle.
En matière d'étiquetage, il existe des normes qui imposent aux fabricants d'indiquer la liste totale des ingrédients par ordre décroissant, en plus de la composition analytique, et désormais la quantité de plantes par prise journalière recommandée. Or, Il est facile à ce niveau de débusquer les vrais et les faux nutriments naturels. Il ne faut pas confondre "ingrédients" et "composition analytique". Car l'analyse témoigne de la présence de nutriments (vitamines, minéraux, acides gras, sucres, etc.) mais n'indique pas leur origine alors que la liste des ingrédients quant à elle, permet d'identifier si l'origine naturelle de ces nutriments est bien précisée.
Des clés qui se ressemblent n'ouvrent pas la même serrure. Pour les vitamines aussi, seule la bonne clé ouvre la bonne serrure.
Différentes molécules de vitamines ont différentes structures et différentes orientations moléculaires (lévogyre / dextrogyre). Même si elles semblent similaires à l'original, seule l'une d'entre elles, dans la bonne orientation, peut ouvrir le récepteur cellulaire, de la même façon qu'une seule clé peut ouvrir une seule serrure. C'est la vitamine naturelle.
Lévogyre ou dextrogyre ? Une question de "bon sens"
Une vitamine, un minéral, des acides aminés ne poussent pas tout seuls, de façon isolée dans la nature. Soit ils sont extraits d'une plante, d'un sous-produit animal, d'un micro-organisme ou de la terre (règne végétal, animal ou minéral), soit ils sont produits artificiellement. Dans ce dernier cas, ces nutriments sont dénués de la dynamique du vivant. Molécules naturelles ou de synthèse, si elles ont presque la même forme, elles s'orientent en revanche en sens inverse par rapport à la lumière: soit elles sont lévogyres ou soit elles sont dextrogyres.
La vitamine C naturelle extraite de fruits (dans la cerise acérola par exemple) est lévogyre. Cela signifie qu'elle dévie la lumière polarisée qui est projetée sur elle vers la gauche et s'oriente différemment dans l'organisme lors de son processus d'assimilation.
La vitamine C sous forme d'acide ascorbique de synthèse fait en revanche tourner cette lumière polarisée vers la droite. Elle est dextrogyre. Dans le corps humain et devant les récepteurs cellulaires, elle se comporte de façon inverse à l'authentique vitamine C naturelle lévogyre. Ainsi leur qualité et capacité d'utilisation par les cellules ne sont pas les mêmes. Les études montrent que les vitamines de synthèse ne sont pas assimilables de la même façon que les vitamines naturelles car elles n'en sont que de pâles et imparfaites copies, notamment en ce qui concerne leur orientation et sens de rotation. Pour simplifier, on pourrait dire que les molécules de synthèse ne tournent pas dans le bon sens devant les récepteurs cellulaires. Dès lors, les quantités de vitamines artificielles ne devraient plus être comparées de la même façon par rapport aux apports journaliers recommandés.
Absorber 10 mg d'une vitamine E de synthèse dont il a été prouvé qu'elle n'est assimilable qu'à 50 % ne peut pas être comparé à l'absorption de 10 mg de cette vitamine E en version naturelle qui, elle, est bien assimilable à 100 %.
Autre nutriment, autre exemple : la molécule de Proline sous forme naturelle est un reconstituant cellulaire alors que la forme synthétique de Proline d'orientation inverse est un puissant neurotoxique.
Un nutriment de synthèse a besoin d'un échafaudage chimique pour sa stabilité. Il en résulte que seule une partie du poids du nutriment correspond à la copie de la molécule telle que la nature l'a prévue. Le reste n'est pas assimilable.
Une vitamine naturelle est souvent une molécule assez simple.
En revanche la copie de cette vitamine sous forme synthétique est un mélange de stéréo-isomères chimiques dont seul l'un d'entre eux correspond à la vitamine d'origine naturelle.
Or, les récepteurs humains n'ont que faire de cet échafaudage de synthèse qui devient une substance inutile de plus à éliminer.
La partie non assimilable de cette structure de synthèse est composée de substances non reconnues par l'organisme, monopolisant le travail des enzymes dépolluantes (P450) du foie qui ont déjà fort à faire avec tous les poisons de pollution alimentaire et environnementale qu'elles doivent déjà gérer.
Si sur l'emballage du produit dans la liste des ingrédients, seule la mention "vitamine ou oligo-élément X", est mentionnée sans qu'il ne soit précisé "d'origine naturelle", c'est qu'il s'agit d'une vitamine ou d'un oligo-élément de synthèse.
Un nutriment de synthèse n'est pas animé de l'énergie ou du "moteur du vivant" car il ne se présente pas au système d'assimilation humain avec son support vivant d'origine ni avec ses nécessaires co-facteurs.
Le système de biodisponibilité des nutriments pour l'assimilation chez l'homme passe par une "lecture" de ce qu'il absorbe. Cette lecture décompose et déchiffre (comme à un poste frontière) la carte d'identité de l'aliment ou du nutriment apporté : son origine, la transformation et les éventuelles agressions qu'il a subies, la dose de vitalité qu'il apporte.
La lecture pour la reconnaissance de cet élément étranger à l'intimité ou au "soi" de l'homme se fait en référence à notre mémoire cellulaire et en référence à notre système d'histocompatibilité (HLA).
La substance apportée est déchiffrée au niveau du noyau cellulaire porteur de l'information génétique de l'aliment.
Certaines fractions de l'aliment sont libérées dès le passage dans la bouche et sont assimilées directement dans le sang par voie perlinguale. Il en est ainsi notamment pour les ions oligo-éléments, essences aromatiques.
Pour les substances assimilées par voie digestive, notre système de déchiffrage va alors aller chercher dans l'ADN de l'aliment apporté sa compatibilité avec notre capacité d'assimilation en référence à notre propre ADN.
Si cet aliment a par le passé provoqué des réactions négatives ou un choc, soit parce que ce type d'aliments absorbé était systématiquement associé à des polluants, soit parce qu'il a été pris en excès, soit parce qu'il a nui à notre intégrité, il va alors être rejeté avec des manifestations allergiques signant le rejet.
Si ce que nous ingérons n'est pas porteur d'ADN (molécule de synthèse), le corps ne sait qu'en faire et en cas de réaction négative, il mémorisera ensuite que cette substance est indésirable et la rejettera ultérieurement.
Chaque fois que nous perdons comme référence ce que la Nature peut nous fournir avec son précieux et subtil équilibre vital, nous nous fourvoyons gravement. Cela met 5 ans, 10 ans, 20 ans pour presque systématiquement découvrir que la Nature avait raison et que les abus des apprentis chimistes responsables mais non coupables ont généré comme pathologies graves dont le bilan s'alourdit de plus en plus avec la flambée des cancers notamment.
Trop d'industriels jouent aux apprentis sorciers en proposant des nutriments de synthèse privilégiant certaines réactions enzymatiques dans l'organisme au détriment d'autres et, avec chaque produit de synthèse, nous apportons un peu de non-vie, donc un peu de mort, au lieu d'apporter des nutriments porteurs de dynamique vitale.
Les végétaux élaborent des milliers de molécules qui ont toutes un rôle important dans leurs propres processus de défense et elles participent ensemble aux conditions requises pour leur assimilation chez l'homme.
Les plantes ont élaboré des systèmes de protection très performants qui ne se limitent pas à une seule vitamine, voire même à un petit groupe de vitamines. Les composés phytochimiques présents dans les plantes, légumes et fruits réputés protecteurs ont des fonctions de co-facteurs enzymatiques associés aux vitamines, mais ils ont aussi des propriétés antibactérienne, antifongique, anti-oxydante. Ils permettent aux plantes de survivre dans des conditions hostiles où elles ont élaboré toute une stratégie de défense faisant intervenir de façon complémentaire des composés phytochimiques qu'elles ont élaborés pour se protéger. En isoler quelques vitamines est très réducteur et en diminue la portée d'action, alors que les associer lors de la fabrication de compléments nutritionnels qui en réunissent tous les composants correspond davantage aux besoins nutritionnels de la population.
Une alimentation incluant une base significative de végétaux réduit le risque de développement de différentes maladies chroniques. On considère souvent que les antioxydants des plantes contribuent à cette protection, mais les résultats des études montent que chaque antioxydant, pris de façon isolée, n'apporte pas le même bénéfice général que l'ensemble des nutriments fournis par le végétal source.
Une molécule synthétique d'un minéral ou d'une vitamine n'équivaudra jamais au minéral ou à la vitamine d'une plante, d'une algue, d'un champignon ou d'un fruit ou de leurs extraits.
Les nutriments de synthèse servent à doper et duper l'organisme! L'effet leurre peut fonctionner un certain temps avant que le corps ne se rebelle. Il est certain qu'un excitant génère toujours dans un premier temps une réaction apparemment bénéfique: dynamisme superficiel, accélération de rythme, forte élimination avec "chasse intestinale", mieux-être momentané. Mais que se passe-t-il après la tempête ?
Authentique amélioration à long terme ou reproduction accentuée des problèmes ? On peut tout faire dire à des statistiques d'études cliniques conduites chez des sujets observés sur un laps de temps trop restreint !
Remarquable analyse de Ghislaine Gerber !
CONTACT: Ghislaine Gerber - 465 chemin des Jalassières - 13510 EGUILLES - 04.42.95.17.25 - ghislaine.gerber@wanadoo.fr