Affections Biologie Diététique Fruits Légumes Plantes/Herbes Jardinage Recettes

Rechercher... ___ RETOUR

HEPATITES

Organe aux multiples fonctions, le foie a de nombreux ennemis, parmi lesquels de nombreux virus. Les hépatites virales affectent l'ensemble du tissu hépatique et s'accompagnent d'une réaction inflammatoire, pouvant évoluer vers la cirrhose ou le cancer du foie. Parmi les hépatites provoquées par un virus, on distingue les hépatites A, B, C, mais on a aussi identifié le virus D ou delta et le virus E.

Lors d'une hépatite, les cellules du foie -hépatocytes- à l'origine de toutes ses fonctions, sont détruites. Un tissu cicatriciel - la fibrose - les remplace. Le stade ultime de la fibrose s'appelle la cirrhose. Enfin, la cirrhose est un important facteur de risque de cancer primitif du foie.

Hépatite A

L'hépatite A est la plus fréquente des hépatites virales. Son virus (VHA) provoque des lésions inflammatoires du foie. Il se transmet essentiellement par l'absorption d'eau ou d'aliments souillés par des matières fécales, d'aliments contaminés (mollusques, crustacés, fruits, légumes…). Une hygiène précaire favorise donc la transmission de la maladie. Mais pour se protéger du virus, le vaccin contre l'hépatite A est très efficace (pour éviter de contracter une "jaunisse"). 
La maladie peut être longue et à l'origine d'une grande fatigue, mais, sauf exception, elle se guérit complètement.
L'h épatite A ne se transmet que très rarement par voie sexuelle ou sanguine, contrairement aux autres types d'hépatite.

Certaines hépatites A passent inaperçues, notamment chez l'enfant : le sujet ne se sent pas malade, mais des examens sanguins permettent de trouver des anticorps, témoins d'un contact avec le virus.
Peu spécifiques, les symptômes quand ils existent sont variés : fatigue, maux de tête, douleurs abdominales, nausées, anorexie, douleurs articulaires et urticaire. Puis, 15 à 45 jours après le contact avec le virus survient l'ictère (jaunisse) : le patient a la peau et les yeux jaunes, ses urines sont peu abondantes et foncées. Le diagnostic est affirmé par les examens biologiques : les enzymes hépatiques sont élevées, et la présence d'anticorps anti-HAV permettent de caractériser une hépatite à virus A.
La jaunisse (phase ictérique) dure généralement 2 à 6 semaines, pendant lesquelles la fatigue et les nausées persistent. Le patient perd souvent quelques kilos. Enfin progressivement le patient retrouve ses couleurs habituelles et l'appétit revient. Dans certains cas, la maladie se prolonge quelques mois, mais elle devient jamais chronique (contrairement à d'autres formes d'hépatite), et la guérison est complète. La majorité des patients ne sont pas hospitalisés, et la moyenne des arrêts de travail est autour d'un mois. En général, plus le patient est âgé, plus la maladie peut être sévère et de longue durée.
Dans de très rares cas, l'hépatite A peut être très grave (forme fulminante), elle se traduit alors par des troubles de conscience puis un coma. Le patient doit être hospitalisé en urgence.

Il n'y a pas de traitement dans la forme classique. Le repos est conseillé, mais n'a pas besoin d'être strict. Une alimentation normale peut être maintenue pendant la phase aiguë, en revanche la consommation d'alcool est totalement interdite. Il faudra également éviter, si possible, les médicaments présentant une toxicité pour le foie.
La meilleure prévention de l'hépatite A repose sur l'hygiène : il faut toujours bien se laver les mains et éviter de consommer de l'eau non traitée, des boissons contenant de la glace, des crustacés et des coquillages crus, des fruits et des légumes crus lors des voyages dans les pays en voie de développement.
Une vaccination est conseillée aux voyageurs, elle est en général bien tolérée mais peut parfois entraîner de la fièvre et des maux de tête. On propose en général une vaccination au moins quinze jours avant le départ, puis un rappel à un an. Les grands voyageurs se feront ensuite vacciner tous les dix ans. Les patients ayant fait un épisode d'hépatite A sont immunisés à vie et n'ont pas besoin d'être vaccinés.

Hépatite B

Le virus de l'hépatite B, très contagieux, se transmet principalement par le sang et les sécrétions sexuelles, mais aussi par le lait maternel. En conséquence, pour être contaminé par ce virus, il faut avoir un contact avec des sécrétions ou du sang infecté : rapport sexuel non protégé avec une personne porteuse, partage d'aiguilles ou de seringues contaminées, tatouages ou piercings effectués dans de mauvaises conditions d'hygiène, usage de matériel familial contaminé (brosse à dents, rasoir, coupe-ongles, boucles d'oreilles, couverts..). Les emplois en contact avec le sang (personnel de santé par exemple) sont davantage à risque.

Cette maladie donne rarement des symptômes lorsqu'elle est aiguë. Néanmoins l'infection peut donner initialement des signes ressemblant à une grippe (fièvre, douleurs musculaires et articulaires), puis une grande fatigue générale apparaît, avec une possible jaunisse ("ictère", couleur jaune de la peau, avec urines foncées, selles plus claires). Ces signes disparaissent ensuite progressivement (en 2 à 6 semaines), l'hépatite B virale aiguë évoluant alors soit vers la guérison, soit vers la chronicité. Dans de très rares cas, l'hépatite B aiguë est dite fulminante, avec atteinte neurologique et risque de coma, de décès.

Le diagnostic est fait grâce à une simple analyse de sang, effectuée par exemple à l'occasion d'un bilan de santé (recherche d'une augmentation des transaminases, enzymes reflétant l'état du foie, recherche spécifique d'anticorps dirigés contre le virus B, recherche d'antigènes du virus).
Dans plus de 90 % des cas, le virus s'élimine naturellement après l'infection, sans passage à la chronicité. Dans 5 à 10 % des cas, il ne s'élimine pas, le patient devient alors ce qu'on appelle "porteur chronique". Parmi ces patients, une majorité ne présentera pas de soucis de santé. Pour une minorité, ce portage chronique va évoluer vers une hépatite B chronique, avec le risque de présenter ensuite une cirrhose ou un cancer du foie, surtout en l'absence de surveillance et de traitement spécifique.

Au stade aigu (fièvre, douleurs, jaunisse ou fatigue éventuelles) et en l'absence de signes de gravité, il n'y a pas de traitement spécifique, hormis le repos et l'arrêt de la consommation d'alcool ou de médicaments non indispensables (qui peuvent abîmer davantage le foie).
Au stade chronique, l'objectif du traitement prescrit sera de limiter la multiplication du virus de l'hépatite B dans l'organisme. Pour cela, les médecins disposent de l'interféron, un médicament qui bloque le virus et stimule l'immunité, administré une fois par semaine en injection. Ils disposent également désormais d'antiviraux de nouvelle génération, traitements plus efficaces contre l'infection chronique. Ces antiviraux sont plutôt bien tolérés et se prennent par la bouche (pas de piqûre hebdomadaire nécessaire).

Hépatite C

Le virus de l'hépatite C se transmet principalement par le sang. Avant 1992, les personnes pouvaient être contaminées lors d'une transfusion, pendant une greffe, une intervention chirurgicale, un accouchement compliqué… Depuis 1992, le risque est théoriquement nul. L'usage de drogues par voie intraveineuse est aujourd'hui la principale source de contamination. Enfin, il peut y avoir contact avec le virus dans certaines circonstances plus rares (actes "invasifs" tels que l'endoscopie ; acupuncture avec des aiguilles autres que jetables ou à usage personnel ; mésothérapie si le matériel n'est pas à usage unique ; tatouage ; percing ; partage de rasoir ou d'instruments coupants...). Il existe également un risque de transmission de la mère contaminée à l'enfant lors de l'accouchement. Il est d'environ 5 %. Enfin, le risque de transmission par voie sexuelle est faible.
Il n'y a aucun risque de transmission par la salive, la toux, la sueur, le contact physique, la vaisselle, les toilettes… Il faut simplement éviter de partager ses affaires de toilette (rasoir, brosse à dent, coupe-ongles…). Les objets en contact avec le sang (pansements, tampons…) doivent être placés dans des récipients protecteurs. Les plaies doivent être bien désinfectées. Lors des rapports sexuels, le port du préservatif est conseillé pendant les règles, en cas d'infection (herpès…) ou de lésion génitale. Enfin, chez les toxicomanes, les ustensiles ne doivent pas être partagés, notamment les seringues ou, pour les produits sniffés, les pailles.         

Seul le dépistage peut détecter l'infection. La mesure des anticorps dirigés contre le virus dans le sang permet de savoir si on a été en contact avec celui-ci. 

Contrairement aux hépatites A et B, il n'existe pas de vaccin contre l'hépatite C.
Environ 80 % des gens contaminés par le virus ne parviennent pas à s'en débarrasser spontanément. Dans ce cas, l'hépatite C devient chronique. Dans 20 % des cas, elle évolue vers une cirrhose, parfois plusieurs années après la contamination. Dans 3 à 10 % des cas, cette cirrhose entraîne un cancer du foie.

L'hépatite alcoolique

En France, l'alcool est la cause la plus fréquente d'hépatite ! Cependant il est difficile de chiffrer cette affection car les symptômes liés à l'hépatite alcoolique sont faibles lorsque celle-ci est de forme mineure. Attention cependant car les lésions du foie entrainées par l'alcool peuvent, dans certains cas, s'avérer mortelles.
L'hépatite alcoolique aiguë majeure est due à une intoxication alcoolique massive et son évolution peut être gravissime : la toxicité indirecte de l'alcool peut endommager sérieusement, voire tuer les cellules du foie, entraînant éventuellement la mort de la personne. On diagnostique une forme grave d'hépatite alcoolique lorsque le patient présente des symptômes tels que la fièvre, des douleurs au niveau du foie, une jaunisse ou une hépatomégalie (augmentation du volume du foie, palpable sous le rebord costal droit).
En général, les lésions hépatiques provoquées par l'alcool avant le stade de la cirrhose sont réversibles si l'intoxication est totalement interrompue.

L'hépatite D, inséparable de l'hépatite B

L'infection par le virus de l'hépatite D (VHD) est rare en France. Autrefois appelé hépatite delta, l'hépatite D est due à un co-virus, c'est-à-dire qu'il infecte l'organisme uniquement en association avec l'hépatite B. Une personne infectée par l'hépatite D est donc soit déjà porteuse du virus B (on parle de surinfection), soit simultanément infectée par le virus B et D (co-infection). 
Les principales causes de la contamination sont les transfusions sanguines, les seringues infectées et les rapports sexuels non protégés. A savoir, le VHD est évitable grâce à la vaccination contre l'hépatite B.

L'hépatite E, une affection souvent sans symptôme

Le VHE, virus de l'hépatite E a été identifié en 1990 et il n'existe actuellement pas de vaccin pour s'en protéger. Cependant, si l'infection due au virus de l'hépatite E est aiguë, elle guérit généralement spontanément sans laisser de séquelles (sauf chez la femme enceinte qui peut avoir une hépatite fulminante, détruisant alors massivement les cellules du foie). A savoir, le VHE se transmet essentiellement par voie orale et est souvent asymptomatique. Mais si l'hépatite E n'est pas limitée aux pays les plus pauvres du tiers-monde, les pays industrialisés restent peu touchés.

L'hypothétique virus F

L'hépatite F reste pour l'instant hypothétique et ses caractéristiques potentielles sont très restreintes.

L'hépatite G, un virus récent et très répandu

Ce virus, qui a été découvert en 1995, se transmet essentiellement par voie sanguine. Les principales personnes touchées sont les patients transfusés et les utilisateurs de drogues injectables. Mais pour l'instant les informations au sujet de ce virus restent également maigres. On sait cependant que l'hépatite G peut-être aiguë ou chronique. Cependant elle n'attaque pas le foie et les malades n'ont généralement pas de symptôme.

Traitements non conventionnels

Vitamine K2

Dans une recherche sur seulement 40 femmes avec cirrhose du foie, sur une période de 7 ans, 2 des 21 patientes sous vitamine K ont développé un cancer du foie comparé à 9 des 19 femmes qui n’en ont pas pris. La posologie était de 45 mg par jour de vitamine K2.

Vitamine D

Des patients qui ont pris de la vitamine D pendant leur traitement antiviral d’une hépatite C de type génotype 1 ont doublé le taux de guérison.

Chardon-Marie (Silybum marianum).

La Commission E a approuvé l’usage thérapeutique d’extraits normalisés contenant 70 % de silymarine (l’ingrédient actif principal de la plante) dans le traitement des hépatites toxiques, et comme traitement  adjuvant de l’hépatite et de la cirrhose du foie. De l’avis des cliniciens qui s’en servent dans leur pratique, la silymarine peut régénérer les tissus abîmés du foie, en plus de protéger cet organe contre les effets de toxines naturelles (champignons, morsures de serpents, piqûres d’insectes, alcool, etc.) ou synthétiques (solvants, médicaments, etc.).

Dosage:
Prendre de 140 mg à 210 mg d’un extrait normalisé (de 70 % à 80 % de silymarine), 3 fois par jour. Certains produits associent la silybine (l’un des flavonoïdes qui composent la silymarine), et la phosphatidylcholine (un type de lipide présent dans la bile et la lécithine).

Artichaut (Cynara scolymus).

Les Grecs et les Romains se servaient des feuilles d’artichaut (celles qui poussent le long des tiges, et non celles des boutons floraux) pour favoriser la digestion, et pour traiter les troubles hépatiques et rénaux. La médecine traditionnelle européenne emploie depuis longtemps les feuilles d’artichaut pour stimuler l’activité rénale et la sécrétion biliaire. La plante entre dans la composition de nombreuses préparations traditionnelles destinées à stimuler la production de bile.

L’artichaut sauvage (silybum marianum) est la plante médicinale la plus utilisée pour traiter les maladies du foie. L’usage de l’artichaut sauvage dans le traitement de l’infection chronique causée par le virus de l’hépatite C (VHC) n’a pas été suffisamment étudié. L’artichaut sauvage peut interagir avec d’autres médicaments. Si vous prenez de l’artichaut sauvage, essayez de le trouver en un dosage normalisé.

Approche globale du Dr Andrew Weil

Ce médecin américain est bien connu pour son ouverture aux médecines douces qu'il intègre dans sa pratique courante. Voici le programme complet qu'il recommande pour l'hépatite C :
- ne pas boire d'alcool;
- pour éviter toute surcharge du foie, ne prendre aucun médicament, prescrit ou non par un médecin (dans la mesure du possible);
- limiter la consommation de protéines;
- prendre des antioxydants tous les jours : 25 000 UI de bêta-carotène, 400 à 800 UI de vitamine E de source naturelle, 1 000 mg de vitamine C (deux fois par jour), 1 000 microgramme de sélénium;
- boire beaucoup d'eau, au moins huit verres par jour;
- Se rendre régulièrement dans un bain sauna (de deux à trois fois par semaine);
- prendre du Chardon-Marie (Silybum marianum) à raison de 2 capsules d'extrait standardisé de 50 mg, deux fois par jour. On peut en consommer indéfiniment;
- prendre aussi d'autres plantes qui protègent le foie - comme le schisandra (Schisandra chinensis), par exemple. Étant donné qu'il n'existe pas d'extraits standardisés pour cette plante, le Dr Weil estime difficile de recommander un dosage précis et suggère plutôt de consulter un praticien de médecine traditionnelle chinoise qui possède une bonne expérience dans le traitement des hépatites chroniques.
N.B. : Cette approche rejoint celle du Dr Berkson en ce qui concerne la combinaison de plantes et de suppléments.

Argile

Elle s'utilise en externe (pour soulager un foie douloureux) ou en interne (à titre de soutien du foie).

Réglisse

Les effets protecteurs de la réglisse sur le foie sont bien connus. La glycyrrhizine, l’une des substances que renferme cette plante, inhibe la croissance et la virulence des virus responsables des hépatites A et C, selon des études in vitro. Au Japon, on emploie avec succès depuis plus de 60 ans un mélange à base de glycyrrhizine pour traiter l’hépatite C. Les résultats de synthèses d’études indiquent que les produits à base de réglisse donnent des résultats encourageants dans le traitement de l’hépatite C. Cependant, il est encore nécessaire de mener des essais de plus grande envergure.
Attention: Ne prolongez pas un traitement à la réglisse au-delà de 4 à 6 semaines consécutives. Si le traitement doit être plus long (dans les cas d'ulcères gastriques ou de gastrites chroniques, par exemple), choisissez un extrait déglycyrrhiziné (DGL).

Hydrothérapie 

L'alternance de compresses chaudes et froides peut être utile en cas d'hépatite aiguë. Des compresses froides aideront en cas d'hépatite chronique.

Médecine ayurvédique

La médecine traditionnelle de l'Inde propose des solutions pour les hépatites aiguës et chroniques.

Triple thérapie aux antioxydants du Dr Berkson

Tout comme le Dr Andrew Weil, le Dr BM Berkson conseille une approche combinant des suppléments avec le Chardon-Marie. Selon ses observations, elle peut donner d'excellents résultats.
Cette approche sera particulièrement utile en cas d'hépatite chronique, puisque l'efficacité des traitements conventionnels reste limitée, estime le Dr Berkson. Même si les travaux de ce dernier sont mal connus, ils ont déjà été publiés dans une revue scientifique. En cas d'hépatite C, de cirrhose ou de cancer du foie, le Dr Berkson recommande de prendre quotidiennement :
- 600 µg (microgrammes) d'acide alpha-lipoïque;
- 900 µg de silymarine (extrait de chardon-Marie);
- 400 µg de sélénium répartis en 2 ou 3 doses.
Par ailleurs, il suggère aussi de prendre tous les jours :
- 2 500 mg de vitamine C;
- 800 UI de vitamine E;
- 300 mg de coenzyme Q10.

Recommandations alimentaires 

Les naturopathes estiment que, lorsqu’on est atteint d’une hépatite, il vaut mieux avoir une alimentation qui ne demande pas un surcroît de travail au foie. Ce dernier peut ainsi mieux réparer les dommages, plutôt que de filtrer les excès.
Selon le naturopathe J.E. Pizzorno, durant la phase aiguë de la maladie, la partie « liquide » de l’alimentation devrait comprendre essentiellement des bouillons de légumes, des jus de légumes dilués à 50 % dans de l’eau, ainsi que des tisanes. Pour ce qui est des aliments solides, il est suggéré de se restreindre au riz brun et aux légumes cuits à la vapeur, et à des sources de protéines faibles en gras (légumineuses, tofu, volaille, boeuf extra-maigre, cheval, cerf, etc.) et consommées en quantité modérée. En cas d’infection chronique, il est bon de suivre une diète basée sur des aliments naturels, les moins transformés possible, et pauvres en  gras saturés, en sucre blanc et en produits d’origine animale. Un régime riche en légumes et en fibres accroîtrait l’élimination des médicaments et des substances toxiques par la bile.

Quelles plantes contre les hépatites virales ?

Le Tinospora bakis (à faible dose) et d’autres plantes peuvent contribuer à soigner les troubles hépatites : le Cassia occidentalis, la carotte ou Daucus carota, le jus de tamarin ou Tamarindus indica, le gingembre, le thé vert, le Terminalia catappa, l’Euphorbia hirta, etc…
NB : Pour ce qui est de la dernière plante cité, l’Euphorbia hirta, de nombreuses études chimiques ont mis en évidence la présence d’une gomme résine, de mucilages, d’une huile essentielle, d’acides organiques, ainsi que de traces d’alcaloïdes. Et vous savez que les alcaloïdes sont des molécules azotées utilisées dans la lutte contre le cancer.
Plus récemment, ont été isolés des flavonoïdes (quércétol, kaemférol, quércétine), des acides phénols, (acide caféique, acide chlorogénique), des stérols (taraxérol, friédéline, campestérol, stigmastérol, béta-sitostérol, cycloarténol).

Recette

Cette recette à base de plantes et miel est très efficace pour l’hépatite B et C. Elle est sous forme de quatre traitements :

Ingrédients:

3 kg de miel pur.
40 grs de gelée royale. (turque ou chinoise)
100 grs de cannelle moulue.
50 grs Costus marin.
50 grs Costus indien.
100 grs de graines de Nigelle.
60 grs d’Anis vert moulu.
60 grs de Gingembre moulu.

1er Traitement: A prendre le matin (à jeun)

Préparation: Mélanger 1 kg de miel avec les 100 grs de cannelle moulue.
Utilisation: Mélanger une grande cuillère du mélange dans 150 ml d’eau tiède et le prendre à jeun.

2ème Traitement: A prendre le soir avant de se coucher.

Préparation: Mélanger  les 40 grs de gelée royale avec 1 kg de miel.
Utilisation: Prendre une grande cuillère du mélange avant de se coucher.

3ème Traitement: A prendre après le petit déjeuner et après le dîner.

Préparation: Mouliner les 50 grs du costus indien, les 50 grs de costus marin et les 100 grs de graines de nigelle et les mélanger avec le dernier kg de miel.
Utilisation: Prendre une grande cuillère après le petit déjeuner et après le dîner.

4ème Traitement: Infusion à prendre 2 fois par jour.

Préparation: Mélanger et bien mouliner les 60 grs d’anis vert et les 60 grs de gingembre.
Utilisation: Mettre une grande cuillère du mélange dans 150 ml d’eau tiède et c’est à prendre 2 fois par jour à partir du début d’après midi.
Les suppléments de fer sont contre-indiqués dans le cas des personnes atteintes d’hépatite (certaines multivitamines en contiennent).

_ _

Affections Biologie Diététique Fruits Légumes Plantes/Herbes Jardinage Recettes

Rechercher... ___ RETOUR